Un accord a été trouvé ce jeudi soir 28 janvier 2016 entre les transporteurs, la Région et le groupement chargé de la construction de la nouvelle route du littoral. Les camionneurs lèvent le barrage qu'ils avaient installé devant la Région depuis ce mercredi.
22 heures : Il n'y a plus de camuins devant la Région
21h50 : Dans un communiqué la Région se félicite de l'accord mais souligne que "si elle continue et continuera autant que nécessaire de jouer son rôle de médiateur et de facilitateur dans les relations entre les différents acteurs du chantier, la responsabilité de l'approvisionnement en matériaux pour les travaux de la NRL et la fixation des prix d'achat relèvent de façon pleine et entière des entreprises chargées de la réalisation des ouvrages".
20h35 : Dominique Fournel se dit "satisfait" de l'accord final. "Sur les marchés, le mandataire s'est engagé à passer une commande à chacune des deux parties, c'est-à-dire à la SAS et à la société de M. Narassamy, une commande de 100 000 tonnes de matériaux à chacun. Cette commande pourrait être mise en oeuvre dans les tous prochains jours. Le prix de la tonne est le prix général du marché actuel : 22 euros", assure le conseiller régional, contredisant ainsi les déclarations d'Eric Narassamy. "Un accord est aussi intervenu entre la Région et M. Narassamy pour qu'il honore sa commande issue du marché subséquent. Il s'est engagé à livrer sa commande au prix indiqué dans le bon de commande qu'il a eu."
"C'est aujourd'hui pour nous une grande satisfaction, je pense qu'il fallait du dialogue, c'est surement ce qu'il manquait. Hier, la discussion n'a pas pu aboutir, les problématiques n'étaient pas posées. J'ai dit hier qu'aucune discussion n'auraient lieu sous une pression intolérable, nous avons trouvé un lieu neutre et nous avons abouti à un accord qui satisfait tout le monde."
20h30 : Eric Narassamy, président du Syndicat des professionnels et sous-traitants de La Réunion à l'origine du mouvement, réagit à l'accord trouvé : "On est satisfait, on a récupérer nos bons sur le marché subséquent, on a récupéré un bon avec le groupement et là, on va lever tous les camions devant la Région. Dès demain on commence à retravailler. On a obtenu un document signé en sortie de réunion, demain ils ne pourront pas revenir sur leur parole.
Lorsqu'il lui est demandé à quel prix ils ont obtenu le transport de la tonne de galets, il répond : "il y a des choses qu'on ne pourra pas donner mais on est au delà de 22 euros la tonne, on a obtenu 100 000 tonnes chacun."
20h22 : Fin de la réunion. Les transporteurs ont obtenu satisfaction et s'apprêtent à libérer le Conseil régional bloqué par les camions.
19h35 : Selon un transporteur, les discussions sont au point mort. Le principal point d'achoppement porte sur le prix de la tonne de galets transportée, actuellement payée 22 euros, quelle que soit la taille. Les transporteurs réclament 23 euros pour les galets de moins de 2 tonnes, 25 euros pour les autres.
Le deuxième point d'achoppement porte sur l'attribution de deux bons de commande à deux sociétés, dont celle d'Eric Narassamy. Mais la signature de ces bons de commande ne résoudrait pas tout, tant que la question des prix n'est pas résolue, comme en témoigne un autre transporteur : "J'ai dejà eu un bon de commande signé pour le transport de galets à 22 euros la tonne mais je n'exécute pas ce marché parce que serait le faire à perte."
17h20 : La réunion a commencé en présence de Dominique Fournel, Stéphane Brabant, Alain Gagey, Boris Duverger, le président de la GTOI (Grands travaux de l'Océan Indien), Nicolas Morbé, administratif de la Région, et les transporteurs.
17h13 : "Nous, on a besoin de matériaux, on est demandeur, des besoins on en a, assure Stéphane Brabant, directeur du groupement attributaire du marché de la NRL. Si les propositions financières sont bonnes on peut passer commande. Sous réserve qu’ils nous fournissent les copies des autorisations. Mais on ne peut pas faire travailler tous les camions de l'île."
A la question de savoir s'il y a eu manquement à la parole donnée à certains transporteurs, il répond qu'"aucun bon de commande fait n’a pas été honoré, on a toujours tenu notre parole". "Maintenant, j’ai été très clair avec ceux qui venaient nous voir et qui n'avaient pas de camion. Je leur ai dit 'n’investissez pas, ne faites pas la même erreur qui a été faite pour la route des Tamarins, d’investir et après de ne plus avoir de travail'. Il y a deja suffisamment de camions et de transporteurs qui n’ont pas de travail."
17h07 : Les transporteurs et les représentants d'Egis, le donneur d'ordre pour la NRL, sont arrivés au centre Cadjee, à Saint-Denis, où doit se tenir la réunion.
15h : À l'issue de la réunion avec la préfecture, Hubert Ponapin du syndicat SRTT se dit "satisfait". "Nous avons été entendus. Une réunion sera organisée la semaine prochaine avec les agriculteurs, la Deal et nous pour trouver les meilleures solutions à nos problèmes", dit-il. Ces transporteurs sont repartis dans le sud d'où ils étaient arrivés dans la matinée.
12h41 : Devant le Conseil régional, les transporteurs sont finalement favorables à une rencontre entre le conseiller régional chargé des grands chantiers, Dominique Fournel, le directeur du groupement attributaire du marché de la NRL, Stéphane Brabant, et le directeur d'Egis, Alain Gagey. La réunion aura lieu cet après-midi, le lieu et l'heure restent à déterminer. Les camions resteront devant la Région, ont annoncé les transporteurs.
12h23 : Les transporteurs sortent de leur réunion avec la Deal qui, selon eux, n'a rien donné. "Ils n'ont fait que se rejeter la balle entre eux (Préfecture, Deal, Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la foret (Daaf)...) et ils nous ont proposé une réunion le 9 février!" s'exclame Didier Hoareau, co-gérant du Groupement réunionnais des transporteurs du Sud (GRTS).
Les transporteurs ont refusé la proposition et s'apprêtent à se rendre en Préfecture. "On va leur dire que l'on veut tout le monde autour de la table demain au plus tard, lance Didier Hoareau. Si personne ne trouve une solution pour qu’on puisse travailler sereinement et calmement, la semaine prochaine on sera obligé de débrailler avec nos camions. On a voulu discuter plusieurs fois, rien n’avance."
12h15 : les transporteurs sont toujours postés devant la Pyramide inversée. La région a renouvelé sa proposition de réunion au Port avec Stéphane Brabant, Dominique Fournel et Alain Gagey, le directeur d'Egis. Les transporteurs ont de nouveau refusé.
12h10 : De sources proches du président de Région on souligne que "Didier Robert n'a pas apprécié que l'on demande aux transporteurs de venir à la Région avec leurs camions". D'où son insistance à obtenir qu'une réunion de concertation entre les camionneurs, Dominique Fournel et Alain Gagey se tienne au Port dans les locaux d'Egis, donneur d'ordre pour la NRL. "Comme ça il sera sûr que l'on reparte avec nos camions. Il n'en est pas question, Dominique Fournel nous a dit de venir à la Region, on reste à la Région", lance un transporteur
11h50 : "Regadez ce qui est écrit sur le mur de la Région, ça vous donne une idée de la considération qu'on a pour nous", s'exclame mi-sérieux mi-rieur un transporteur en montrant une grande affiche placardée au fronton de la Pyramide inversée et proclamant "quand la mer i bat laisse ali bat. Nou, Nout chemin nou koné nous trace"
10h30 : Les transporteurs devant la Deal s'apprêtent à être reçus. "Pour l’instant, le chantier de la Nouvelle route du littoral (NRL) est complètement arrêté. Et à ce qu’il paraît, la Deal aurait bloqué deux ou trois plates-formes pour des soucis de dossiers, d’autorisations, d’éclairage etc..., explique le co-gérant du groupement réunionnais de transporteurs du sud. Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas eu de réponse à notre courrier envoyé vendredi dernier. Donc aujourd’hui nous sommes venus pour avoir une réunion d’urgence avec la Deal pour savoir ce qui se passe et trouver une solution car on ne peut plus attendre."
10h15 : Un camion s'est mis en travers de l'entrée principale du Conseil régional et bloque l'accès
10h00 : Dominique Fournel, conseiller régional, chargé des grands chantiers, explique qu'il a proposé une réunion aux transporteurs, en présence de Stéphane Brabant, directeur du groupement attributaire du marché de la Nouvelle route du littoral (NRL), ainsi que le directeur d'Egis, le donneur d'ordres du chantier de la NRL, dans ses locaux au Port. Les transporteurs ont refusé. "Hier, on nous dit de venir ici, on vient ici, aujourd'hui on veut qu'on aille au Port, il faut savoir!" lancent-ils.
9h47 : une forte délégation de transporteurs du Sud de l'île, menés par le Groupement réunionnais des transporteurs du Sud (GRTS), se rend à la Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Deal) à Saint-Denis. Ils entendent protester contre le blocage de leur chantier d'épierrage dans le Sud. "Si on n'est pas entendu, on reviendra avec nos camions', avertit Didier Hoareau, dirigeant du GRTS.
Selon la loi, il est interdit de creuser à plus de 80cm pour retirer des pierres, sinon cela est considéré comme une carrière. Il est en revanche possible de retirer les pierres à la surface. "La Deal nous reproche de fouiller un peu trop profond et donc on nous refuse la poursuite de l'épierrage, s'exclame Didier Hoareau. Lorsqu'on creuse on ne sait pas si c'est 80 cm ou un mètre, il faut arrêter de dire nimporte quoi".
9h30 : Les transporteurs ont passé la nuit dans leur camion et se disent "déterminés". Alors que la chaleur monte, les transporteurs ont sorti chaises et tables à l'ombre des arbres devant la Région. Ils ont aussi ramené de quoi se restaurer.
Une dizaine de véhicules est alignée avenue René Cassin et n'entrave pas la circulation ni l'accès au Conseil régional. Une dizaine d'autres se trouve sur les deux voies de l'avenue Georges Brassens. Ce tronçon de route compris entre le rond point de l'université et le carrefour entre les deux avenues n'est pas accessible à la circulation.
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Mais du moins est ce que c'était une vraie manifestation ou une pièce de théâtre écrite à plusieurs mains et dont le dénouement était connu de de tous les comédiens ?
Des contrats ont été signés à la base avec des prix acceptés par tous et maintenant ils reviennent sur leur paroles ces transporteurs pour demander encore plus; soit disant ils travaillent à perte, et bien il ne fallait pas signer au départ. Mais à l'époque tous se sont jetés sur les marchés juteux. C'est du chantage voir plus. Quel panier de crabes...
SQUAW
+1
5 ans à ce rythme,et comme dit en boucle un grand gestionnaire sur l'île (le + grand) il n'y a aucune raison objective qui laisse penser qu'il y aura un dépassement du budget.
Là, c'est mieux, ils s'en prennent à ceux qui leur ont fait des promesses et non pas à la population en bouchant les routes. C'est dommage pour eux, ils ont cru des filous durant la campagne électorale et s'en mordent maintenant les doigts. Quand le réunionnais sera t-il capable de voter en ouvrant ses yeux sur la réalité et pour le bien général et non pas pour gagner une sucette qu'on ne lui donne bien souvent pas après!