La deuxième semaine nationale de prévention du diabète se tient depuis ce lundi 3 juin 2013. L'occasion pour l'association française des diabétiques, à l'initiative de la manifestation, d'éveiller les consciences sur les réalités de cette maladie et de sensibiliser la population au dépistage. À La Réunion, le diabète touche 70 000 à 80 000 personnes, et dans un cas sur 3, le diabète n'est pas connu. Il y a donc un véritable enjeu dans la prévention et le dépistage de la maladie.
En France, plus de 3 millions de personnes souffrent du diabète, dont 700 000 qui ignorent qu’elles sont malades. Selon les prévisions, un Français sur dix devraient être atteint de diabète dans dix ans. À La Réunion, ils sont entre 70 000 et 80 000 à être concernés par la maladie. Près de 15% des Réunionnais, âgés de 18 à 69 ans sont, en effet, diabétiques, soit trois plus qu’en métropole.
Mais, dans un cas sur trois, la maladie n’est pas connue. Le constat est alarmant quand on sait que le diabète, s’il reste déséquilibré pendant plusieurs années, peut entraîner de nombreuses complications. Se plaçant dans la catégorie des maladies "graves", il cause environ 30 000 décès chaque année, selon l’association française des diabétiques.
C'est donc pour éveiller les consciences et rappeler toute l’importance du dépistage que l'association a lancé la deuxième Semaine nationale de prévention du diabète avec le slogan "Diabète, ne vous laisser pas attraper, testez-vous". Pour cette occasion, elle a mis en ligne un site spécifique, le www.contrelediabete.fr, où elle propose aux internautes de tester leur risque d'être diabétiques et informe plus largement le public sur la maladie.
Il existe, en effet, plusieurs types de diabète. L'affection de type 2 est la plus fréquente. Elle concerne 9 cas sur 10.
Parmi les causes, figurent les facteurs de prédisposition, comme les gènes et les antécédents familiaux. Avec un parent diabétique, un individu a en effet 40% de risque de développer la maladie, tandis qu'avec deux parents malades, le risque atteint 70%.
Outre le facteur héréditaire, d'autres facteurs de risque prédisposent à la survenue d'un diabète de type 2, tels ceux liés au mode de vie. Les facteurs sociaux et environnementaux, comme le surpoids, l'obésité, le manque d'activité physique, ou la sédentarité, expliquent en effet l'accroissement important du diabète. Le diabète de type 2 peut ainsi être évité dans beaucoup de cas en aidant et en encourageant les personnes à risque à surveiller leur poids et à faire régulièrement de l'exercice.
A noter que le diabète de type 2 est une maladie qui peut, au début, être sournoise et ne se manifester par aucun symptôme. L'élévation du taux de sucre dans le sang (la glycémie) peut rester discrète. Et de nombreuses complications de la maladie risquent d'apparaître si le diabète reste déséquilibré pendant plusieurs années : cécité, maladies rénales, plaies du pied conduisant parfois à l'amputation, infarctus du myocarde ou encore accident vasculaire cérébral.
Il y a donc un véritable enjeu dans la prévention et le dépistage du diabète, d'autant qu'on sait qu'en améliorant la glycémie, on réduit le risque de complications.

" Mieux vaut prévenir que guérir "
La meilleure prévention est une bonne hygiène de vie.
On consulte le médecin uniquement quand on a une maladie mais on ne fait pas grande chose pour prévenir la maladie et pour conserver et développer la santé.
Si on fournissait au patient des conseils sur une alimentation saine, qui doit apporter suffisamment de glucides lents de préférence, protéines de bonne qualité nutritionnelle, acides gras essentiels, vitamines et oligoéléments ; l'exercice physique adaptée et régulière ; la gestion du stress au quotidien, comme le fait le naturopathe, cela permettrait, de prévenir le diabète et de faire sauver à l'état de l'argent.
L'hygiène de vie c'est comme l'huile à moteur, si on ne s'en occupe pas, on a des grosses dépenses de réparation par la suite.
Notre société souffre d'un mal nutritionnel et du stress. Si on veut vraiment s'attaquer aux coûts des soins de santé, si on veut vraiment s'occuper de la santé des patients, il va falloir s'orienter vers l'aspect préventif de la maladie. Le médecin étant limité par le temps, n'aborde que rarement ces aspects pourtant nécessaires au maintien de la santé et ne cherche pas des solutions naturelles adaptées pour prévenir les maladies.
Dans ce sens, le médecin aurait avantage à collaborer avec le naturopathe, car le naturopathe est un spécialiste en prévention