Ce mercredi 5 février 2014, le Comité opérationnel départemental anti-fraudes (CODAF), co-présidé par le secrétaire général de la préfecture et le procureur de la République de Saint-Denis, a présenté le bilan de 2013 des actions conjointes menées : soit 232 entreprises contrôlées dans de multiples secteurs d'activité, auxquelles s'ajoutent "les opérations de contrôles réalisées par chacun des organismes sociaux dans le cadre de leur activité" et pour lesquels le montant du préjudice de la fraude détectée s'élève à plus de 8 millions d'euros.
"En 2013, sept opérations conjointes ont été menées par les services : 232 entreprises ont été contrôlées dans des secteurs aussi variées que, les agences immobilières, le BTP, les cafés-restaurants, les marchands d’or, les centres de contrôle technique, les blanchisseries-pressings et les sociétés d’immatriculation des véhicules (SIV). Cela représente 859 salariés contrôlés", indique la préfecture dans un communiqué publié ce mercredi.
"A cela, s’ajoutent les opérations de contrôles réalisées par chacun des organismes sociaux dans le cadre de leur activité et pour lesquels le montant du préjudice de la fraude détectée s’élève à 8 014 190,05 euros pour le département (CGSS : 1 745 198 euros, RSI : 69 221 euros, CAF : 2 571 870,82 euros, Pôle-Emploi : 1 707 923 euros, Conseil Général : 1 919 977,23 euros)", ajoute le communiqué.
"Deux chartes de lutte contre le travail illégal dans les secteurs du BTP et des paysagistes vont être mises en place en 2014. Ces chartes ont pour objet de favoriser la lutte contre le travail illégal à La Réunion, en améliorant l’information, les échanges et la coordination entre les parties signataires par des actions d’information, de prévention et de communication ", précise également la préfecture, soulignant que " les actions du CODAF initiée en 2013 seront poursuivies et amplifiées, en application des orientations qui seront fixées par le plan national de coordination de lutte contre la fraudes qui sera décliné au plan départemental. Des actions particulières seront également définies conjointement par l'autorité préfectorale et l'autorité judiciaire pour répondre à des problématiques purement locales."
