L'AS MJC Sainte-Suzanne, qui oeuvre pour le dĂ©veloppement sportif et social sur la commune depuis 2008, rencontre de nombreuses difficultĂ©s Ă pĂ©renniser l'association. Son prĂ©sident, Max Rayepin s'est exprimĂ© ce lundi 7 juillet 2014 sur les problĂšmes rencontrĂ©s avec la municipalitĂ©. "Nous nous trouvons dans une voie sans issue. La mairie ne nous donne plus de budget, tout est bloquĂ©. Nos projets sont en stand-by", signale-t-il. FinanciĂšrement Ă bout, la structure s'inquiĂšte de son avenir. Avec plus de 300 licenciĂ©s au club de football, le fonctionnement des activitĂ©s devient difficile. "On ne dispose mĂȘme pas de club house. Depuis le dĂ©but de l'annĂ©e, nous sommes installĂ©s dans un container", dĂ©plore le prĂ©sident de l'AS MJC Sainte-Suzanne. (photo D.R.)
"Nous sommes sans locaux et aucune information sur le club house", annonce Max Rayepin. Alors que la structure était en construction, un local provisoire leur avait été attribué et puis retiré aussitÎt par la municipalité. Un courrier de l'association daté du 22 mai 2014, et relancé ce lundi 7 juillet, demande d"e restituer la cabine de presse dans laquelle est stocké le matériel sportif des joueurs."
"Plus d'infrastructures, plus d'accÚs aux voitures au stade Georges Repiquet, plus de sponsors municipaux non plus", détaille-t-il. Le président dénonce le fait que toutes les portes soient fermés pour son association et cela, en dépit des jeunes licenciés du club qui du jour au lendemain peuvent se retrouver sans activités. En avril 2014, le budget global permettant le fonctionnement de l'association a été voté et une convention a été signée. " Nous n'avons toujours pas reçu le versement de cette somme", constate le président du club.
Pour Max Rayepin, sa prĂ©sidence Ă la tĂȘte de l'association serait en cause. "Tant que je suis lĂ , ils ne veulent pas", suppose-t-il. AprĂšs plusieurs rencontres avec les Ă©lus, le prĂ©sident de l'association n'a pas eu Ă©cho du vrai blocage des fonds. "Ils me disent que tout va bien. Personne ne veut assumer la responsabilitĂ© de la situation", constate-t-il. Ce problĂšme "d'ordre politique" le contraint Ă dĂ©missionner de son poste. "Je vais partir pour le bien ĂȘtre du club", se dĂ©sole son prĂ©sident.
Ce départ précipité n'annonce cependant aucune solution pour le club. Parents, enfants, éducateurs sont inquiets du devenir de l'AS MJC Sainte-Suzanne. Ils se sont d'ailleurs engagé afin de signer une pétition dans le but de mettre la municipalité face à ses responsabilités.
Du cĂŽtĂ© de la mairie, le directeur gĂ©nĂ©ral des services, Bertrand De Boisvilliers affirme que sur le point administratif le dossier a Ă©tĂ© traitĂ© comme les autres. "Les conventions sont en cours d'ĂȘtre votĂ©. Tout le monde est logĂ© Ă la mĂȘme enseigne", soutient le DGS. "Ce n'est pas une volontĂ© dĂ©libĂ©rĂ© de ne pas lui donner de subventions. Ces derniĂšres ont Ă©tĂ© votĂ©es, et il en bĂ©nĂ©ficiera", ajoute le responsable Ă la mairie de Sainte-Suzanne, rappelant toutefois que"la trĂ©sorerie a rencontrĂ© quelques contre-temps ces derniers mois."
Coralie Georget pour www.ipreunion.com