Après l'échec des négociations à la SIB, les représentants des salariés se sont rendus ce mardi 25 février 2014 à la Dieccte. "Nous avons eu rendez-vous avec l'inspectrice du travail pour voir quelle est la démarche à suivre et les actions que nous pourrons mener. On vient pour être conseillés puisque nous sommes dans le flou total avec une direction qui ne veut plus avancer. On est des laissés pour compte aujourd'hui", commente Philippe Duverger, qui parle au nom du personnel. La direction du travail organisera une réunion similaire avec la direction de l'usine mercredi après-midi. En attendant, les salariés de la société industrielle de Bourbon sont retournés au travail.
"Pour le moment c’est le statut-quo. Personne ne bouge. Comme si la direction attendait patiemment le 28 pour prendre l’avion et nous mettre à la porte." Philippe Duverger n’a pas encore digéré les négociations rompues brusquement la veille. "On a voulu faire une contre-proposition, et le président nous a répondu : non, je ne fais plus rien, c’est comme ça. Ou : non, on arrête, vous quittez la table et vous partez de l’usine", indique le représentant du personnel de la SIB (Société industrielle de Bourbon).
Ce mardi, les salariés ont été reçus par la Dieccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence de la consommation, du travail et de l’emploi). "Comme on voit que les négociations sont toujours bloquées sur certains points, nous allons voir aujourd’hui s’il ne faudrait peut-être pas nommer un médiateur pour que cela puisse au moins se décanter", précise Philippe Duverger. Alors qu’il est à Saint-Denis, les salariés de l’usine ont décidé de reprendre le travail au Port, à trois jours de l’application du plan de cessation d’activité. "C'est pour montrer que l'on a envie de travailler et que l'on tient à nos emplois", souligne-t-il.
Le représentant du personnel, qui se tourne aujourd’hui vers la direction régionale du travail, ne compte plus sur le soutien politique : "il y en a quelques-uns nous ont aidés, ou qui ont au moins essayé. Mais aujourd’hui, ils sont sur le terrain par rapport aux élections. S’ils sont à courir derrière un bulletin de vote, tant mieux pour eux. Et si, nous, Réunionnais, nous perdons notre emploi, tant pis pour nous." Philippe Duverger ne compte plus que sur Huguette Bello, qui a organisé la semaine dernière la rencontre avec le préfet : "hier soir, nous avons interpellé la députée-maire de Saint-Paul. Je lui ai laissé un message pour qu’elle puisse nous aiguiller et voir ce qu’elle pouvait faire au niveau de la préfecture pour qu’on puisse tous se remettre autour d’une table."
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Le France a ratifié par l'Union Européenne la libéralisation des capitaux et le choix politique de l'économie de la connaissance qui condamne l'industrie pour que les multinationales puissent mieux piller les savoirs faire et matériels et exploiter la main d'oeuvre à bas cout (esclavage moderne). Ils ont donc choisi dans notre dos de faire disparaitre notre modèle social (service public par l'article 106 du TFUE de 2008) et le respect de la dignité des travailleurs au niveau mondial. Ce n'est pas le choix des français qui ont voté non à ce traité de Lisbonne par référendum e 2005. Pour en savoir plus sur ces choix politiques qu'on nous cache et dont nous subissons tous les ravages voir la conférence de François Asselineau ici : http://www.upr.fr/videos/conferences-en-ligne/ou-est-passee-la-republique-francaise et autres conférences qui nous ré-informent comme cela devrait être le cas dans toute démocratie pour faire son avis soi même.