Ce mercredi 19 mars 2014, les associations OcĂ©an prĂ©vention RĂ©union (OPR), ProtĂ©gez nos enfants (PNE) et Rend a nou la mer ont organisĂ© un rassemblement Ă Saint-Leu, Ă hauteur du spot de la Tortue, afin de dĂ©noncer "les dysfonctionnement et les abus autour de la rĂ©serve marine qui conduisent la crise requin dans l'impasse la plus totale". Une centaine de personnes se sont ainsi rassemblĂ©es pour demander "la prise en compte du risque requin dans la gestion de la rĂ©serve", dont le dĂ©putĂ©-maire de Saint-Leu Thierry Robert, qui avait de son cĂŽtĂ© pointĂ© le 7 fĂ©vrier dernier des "erreurs" dans la dĂ©limitation du pĂ©rimĂštre de la rĂ©serve. Ă ce sujet, il a d'ailleurs annoncĂ© son intention de saisir le conseil d'Ătat.
Selon OcĂ©an PrĂ©vention RĂ©union, il sâagissait ce mercredi aprĂšs-midi de la "premiĂšre Ă©tape dâune sĂ©rie de manifestations", menĂ©e en collaboration avec dâautres associations, comme ProtĂ©gez nos enfants ou Rend a nou la mer. Dâautres collectif, comme le Cmac, mais aussi des pĂȘcheurs de Saint-Leu Ă©taient Ă©galement prĂ©sents. Leur cible : la rĂ©serve marine, quâils jugent "illĂ©gales" par plusieurs aspects et dont ils dĂ©noncent "les dysfonctionnements et les abus (...) qui conduisent la crise requin dans lâimpasse la plus totale".
"Nous ne demandons pas la suppression de la réserve, mais qu'elle intÚgre le risque requin et qu'elle ne soit pas uniquement gérée par quelques scientifiques", précise Renaud Daron, vice-préssident de Protégez nos enfants. "Aujourd'hui, il y a une gestion déconnectée des réalités", estime-t-il.
"On est pour la protection, mais lĂ on se retrouve face Ă une catastrophe Ă©cologique. On augmente la pression sur le lagon et celui-ci est dĂ©truit", considĂšre Ă©galement Jean-François Nativel, d'OcĂ©an PrĂ©vention RĂ©union. "Et puis on sait que quand on met en place une rĂ©serve, automatiquement les grands prĂ©dateurs reviennent. Avec en plus l'arrĂȘt de la pĂȘche, on met en pĂ©ril ds vies humaines", considĂšre-t-il.
Ces associations sont notamment soutenues par Thierry Robert qui conteste lui le pĂ©rimĂštre de la rĂ©serve, "non conforme" selon lui au dĂ©cret du 21 fĂ©vrier 2007 portant crĂ©ation du parc marin. Le dĂ©putĂ©-maire de Saint-Leu en a remis une couche ce mercredi. "On sâaperçoit quâon nous a menti depuis pas loin de 5 ans sur le vrai pĂ©rimĂštre de la rĂ©serve marine. Le sanctuaire comme il est indiquĂ© aujourdâhui, ce nâest pas ce qui est indiquĂ© dans le dĂ©cret. Ce qui veut dire quâil y a bien un problĂšme", a-t-il insistĂ©, ajoutant quâil ne comptait pas lĂącher sur ce dossier : "Nous avons Ă©crit au Premier ministre et nous allons aller encore plus loin puisque nous allons aller devant le conseil dâEtat."
Lâobjectif de ce rassemblement Ă©tait dâailleurs Ă©galement de rassembler des signatures pour une pĂ©tition qui sera produite devant le conseil dâEtat, comme lâa indiquĂ© Philippe Creissen, avocat de la Ville de Saint-Leu. "On ne veut pas une abrogation pure et simple de la rĂ©serve, nous voulons sa transformation avec des rĂšgles prĂ©cises qui indiquent bien quelles sont les autoritĂ©s compĂ©tentes pour assurer la sĂ©curitĂ©", a soulignĂ© ce dernier.
Car le risque requin est plus que jamais prĂ©sent selon lâavocat. "La commune de Saint-Leu est la seule Ă avoir pris un arrĂȘtĂ© pour dire quâil nây a aucune zone de baignade qui puisse ĂȘtre gardĂ© sans risque aujourdâhui", a-t-il confiĂ©. "MĂȘme dans le lagon de Saint-Leu ! Nous avons vu des requins dans la riviĂšre de Saint-Leu ! On ne peut pas vous garantir que les Ă©coles qui viennent dans le lagon ne sont pas soumises Ă un risque quelconque de danger. Il faut ouvrir les yeux !", a-t-il Ă©galement lancĂ©.
Thierry Robert en a Ă©galement profitĂ© pour rĂ©agir sur la polĂ©mique nĂ©e des propos de la chroniqueuse de D8 Emilie Albertini, qui avait affirmĂ© le 14 mars dernier, que lâon jetait "des carcasses de moutons et de vaches" prĂšs des cĂŽtes rĂ©unionnaises, ce qui expliquait la forte prĂ©sence des requins. "Je veux dĂ©plorer ce qui sâest dit sur la chaĂźne D8. Câest une catastrophe, câest insultant pour La RĂ©union et les RĂ©unionnais", a estimĂ© le maire saint-leusien. "Je demande Ă cette personne de sâexcuser publiquement car je pense quâelle est allĂ©e trop loin", a-t-il ajoutĂ©.
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Quand ces associations vont elles comprendre que TR agite la question de la réserve marine pour faire en sorte que personne vienne mettre le nez dans sa m....? Oui l'assainissement qui date du moyen ùge et ces pollutions réguliÚres sont ainsi camouflés!!!
Ridicule, c'était un bébé requin dans la riviÚre. En revanche, oui, le maire ferait bien de nettoyer ses ravines : on y trouve n'importe quoi. C'est bien d'avoir la figure propre et de ratisser la plage, mais il faut aussi songer à se torcher le ...
Une centaine de personnes ! Et bien cela fait une bonne tranche de la population Réunionnaise, environ 0,0125% de la population Réunionnaise et 0,0286% de la population active de la Réunion, quelle démonstration de force !
Heuuu... La délimitation du périmÚtre de la réserve, c'est là ou les gens marchent sur le corail ? ou plutÎt a cÎté de la station d'épuration cassée ?
ou en est on avec l'interdiction de se baigner et des poissons morts??