Ce mardi 7 octobre 2014, le collectif "Rend a nou la mer, rend a nou la Réunion" a organisé une dégustation de requins côtiers lors de la réunion du CO4R (Comité opérationnel de réduction du risque requin à La Réunion) devant la sous-préfecture de Saint-Paul. Une initiative lancée pour "soutenir la pêche traditionnelle" et "rappeler que la consommation des requins côtiers n'a jamais été interdite, c'est la vente qui l'est, à cause d'une toxine", explique Mylène Veminardi, l'une des membres du collectif. Le 17 septembre dernier, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (ANSES) avait rendu un avis défavorable sur la possibilité de rouvrir à la consommation humaine certaines espèces de poissons, dont les requins tigres et bouledogues.
Tigre ou bouledogue, façon tandori ou nature. Les membres du collectif Rend a nou la mer ont organisé ce mardi après-midi à Saint-Paul une dégustation un peu particulière en proposant des brochettes de requin. Le lieu et le moment n'ont pas été choisis au hasard, une réunion de travail du CO4R (Comité opérationnel sur la réduction du risque requin à La Réunion) se tenait en même temps à la sous-préfecture de la capitale de l'Ouest.
L'objectif - au-delà de faire découvrir ou redécouvrir le goût du squale - est d'alerter l'opinion publique sur la pêche et la consommation de requin à La Réunion. "Il faut rappeler qu'à La Réunion nous avons toujours traditionnellement mangé du requin côtier. C'est la pêche du bouledogue qui permettra de revenir à un risque normal. L'Etat ne peut pas assumer à lui tout seul une pêche qui coûte très chère", indique Mylène Veminardi, membre du collectif.
L'occasion également pour l'association de rappeler que la consommation humaine de requins côtiers n'est pas interdite, mais uniquement sa commercialisation. Une indication qui avait également été précisée par le préfet lors d'un communiqué publié le 17 septembre dernier, à l'occasion de la publication de l'avis de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation.
L'ANSES avait rendu un avis défavorable sur la possibilité de rouvrir à la consommation humaine certaines espèces de poissons, dont les requins tigre et bouledogue, l'agence s'inquiétant du foyer d'intoxication repéré à Madagascar. "Pour nous, le risque est très minime. Ma plus grande intoxication alimentaire est survenue avec des brocolis surgelés bio", plaisante Mylène Veminardi.
"Je mange du requin depuis pas mal de temps, et je suis toujours là. J'en pêche souvent pour ma consommation, j'en fais profiter la famille et les amis, et il n'y a jamais eu aucun souci. Le seul problème que nous rencontrons c'est avec les politiques", ajoute Jean-François Hoarau, un pêcheur venu à la dégustation proposée par Rend a nou la mer.
Si les petites brochettes ont eu du succès parmi les usagers de la mer et les quelques passants rassemblés devant la sous-préfecture, les membres du CO4R ont été pour leur part peu nombreux à accepter de goûter du squale à 16 heures.
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Ridicule !
Demandez aux médecins s'ils ne reçoivent pas des malades intoxiqués.
Encore des gens qui n'ont rien de mieux à faire.
C'est comme l'intoxication aux gaufres de miel de ti bois de remparts à miel vert il y a 2 ans. L'apiculteur avait deja empoisonné des gens 4 ans auparavant et ne cessait de repeter que c'etait pas dangeureux; Il en demeure pas moins que des gens se sont retrouvés aux urgences et que la filiere a eut chaud aux fesses.
UN NON EVENEMENT..................