Winston McAnuff a écrasé la Poudrière avec son reggae. Bien fait pour les festivaliers ! Les amateurs de Reggae made in Jamaïque l'ont mérité. Pour une fin de festival, c'est ce qu'on appelle finir en beauté, avec en plus une bête de scène qui n'a peur de rien, ni de personne.
Electric Dread a marqué de son empreinte la scène de la Poudrière. C'est si peu dire. Ce showman, pris en main par le label Makasound, a envoyé ce qu'il y a de mieux en matière de reggae jamaïcain contemporain. La communauté Rasta était aux anges, les moins fans ont aimé. je ne suis pas reggae, mais là il faut dire que ça vaut la peine d'assister à un spectacle pareil" explique Didier.Le climat n'était pourtant pas électrique, peut-être alors prophétique. "Nostradamus", le dernier opus de Winston Dread, va être dévalisé dans les bacs. Après un passage aussi remarqué, le plus néophyte des reggaemen l'achèterait, si ce ne n'est déjà fait.
En tout cas, les amateurs avertis ont reconnu quelques reprises de tubes de l'album "Pick hits to click". C'était en 1978, du temps du label Crystal, réédité par le label Makasound il y a 3 ans. 33 ans plus tard, le messie du reggae jamaïcain continue son chemin de croix, fanant la bonne parole rouge, jaune, verte.
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