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Arhès et la SIDR signent un accord

  • Publié le 8 septembre 2012 à 19:57

Le conflit opposant le groupe Arhès à la SIDR (société immobilière de La Réunion) a trouvé une issue favorable ce samedi 8 septembre 2012. En effet, suite à une réunion de médiation mise en place par le préfet, sous le pilotage de la DEAL (Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) un accord a été signé. Selon la SIDR, cet accord permettra un déblocage du paiement de la somme de 536 000 euros au bénéfice du groupe Arhès. Arhès qui s'engage, en contrepartie, à procéder à la remise des clés lundi des 23 logements de l'opération Frémicourt à la Plaine-des-Palmistes.

Pour rappel, André Bigot, gérant du groupe immobilier Arhès, et une partie de ses salariés avaient investi la cour de la SIDR ce jeudi 6 septembre en milieu de journée pour réclamer le rééchelonnement des paiements de deux opérations de logements sociaux en cours dans le Sud. Alors qu’il avait cessé sa grève de la faim la semaine dernière lorsqu’un accord oral avait été trouvé, il avait ensuite décidé de nouveau cessé de s’alimenter, tout comme quatre autres personnes, l’accord n’ayant toujours pas été signé. Une grève de la faim suspendue suite à l’intervention du député-maire de Saint-Leu Thierry Robert et "sous réserve de nouvelles négociations".

Ces négociations se sont tenues ce samedi. Elles ont permis d’aboutir à la signature d’un protocole entre Arhès et la SIDR, après plusieurs mois de contentieux. Selon Arnaud Vignolles, directeur marketing du groupe immobilier, ce protocole permet la livraison des 23 logements de l’opération Frémicourt à la Plaine-des-Palmistes et la modification de rééchelonnement des paiements des opérations Juliette à Condé à Saint-Pierre et Matisse au 14ème km au Tampon. Il se dit "ravi" qu’un accord a pu être trouvé et remercie Thierry Robert, "qui a œuvré pour la réunion de médiation", et le député Jean-Jacques Vlody, "qui a été à l’écoute".

Par ailleurs, le groupe Arhès passera devant le tribunal de commerce ce mardi 11 septembre. En situation de sauvegarde depuis le 5 juillet 2011, le groupe accusait alors un déficit de 2,6 millions d’euros. "Nous espérons qu’avec la signature de ce samedi, le tribunal sera à l’écoute pour nous donner du temps afin de proposer quelque chose", conclut Arnaud Vignolles.

www.ipreunion.com

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