Conseil général - PCR -Alliance - Protection sociale

"Des attaques indignes contre les précaires"

  • Publié le 16 novembre 2011 à 17:10

Dans un communiqué publié ce mercredi 16 novembre 2011, le groupe des élus PCR - Alliance du conseil général condamne les mesures du gouvernement pour lutter contre ce qu'il appelle "la fraude sociale". Les élus communistes et Alliance voient dans ces prises de positions "des attaques indignes contre les précaires"

Le Président de la République, Nicolas Sarkozy " est allé très loin dans les accusations et procès d'intention envers les précaires" notent le PCR - Alliance. "En amalgamant la fraude au bénéfice de la solidarité nationale vers des publics qui sont déjà victimes de la précarité, le Président de la République fait de nouveau la démonstration que ce gouvernement vient frapper les plus pauvres pour réduire les déficits nationaux" ces conseillers généraux.

Ils rappellent ensuite que le conseil général, "collectivité en première ligne sur le traitement social par ses compétences", assume la charge du règlement des prestations de RSA pour des milliers de foyers réunionnais. "La fraude à la prestation sociale doit évidemment être combattue pour une juste répartition des ressources vers ceux qui sont le plus dans le besoin" ne nient pas les élus PCR - Alliance. Mais, disent-ils, "la réalité nous démontre que la part des prestataires fraudeurs reste minime par rapport à ceux qui souffrent vraiment de la misère et de la dégradation de notre situation sociale".

"Des phrases chocs comme "on n'a pas de dignité quand on ne peut pas survivre qu'en tendant la main", nous laisse songeur quand à savoir de quel côté se situe l'indignité" commente le groupe PCR-Alliance au conseil général.

Ces élus disent aussi avoir les "plus vives interrogations sur les conditions dans lesquelles le Gouvernement entend mettre en ?uvre ces mesures et en particulier l'obligation de travailler 7 heures pour percevoir le RSA" ainsi que sur "la volonté du Président de la République de rénover le modèle social de notre société".

Le groupe PCR-Alliance au Département termine en estimant que du "point de vue du conseil Général ce qui importe est que l'Etat assume les charges des transferts de compétences, en particulier la dette relative au RMI qui se chiffre à plus de 500 millions d'euros en cumulé".
guest
0 Commentaires