Les membres du collectif "les emplois verts en danger", qui manifestaient depuis hier jeudi au Pôle Emploi de Saint-Benoît, ont obtenu satisfaction ce vendredi 8 février dans l'après-midi. À l'issue d'une rencontre avec la direction, 900 contrats aidés ont été promis. Les manifestants, qui avaient entamé leur grève de la faim, ont cessé leur action.
10 heures 30 : 11 membres du collectif "les emplois verts en danger" se trouvent toujours à l'intérieur du Pôle Emploi de Saint-Benoît. C'est le statu quo, selon Jean-Hugues Ratenon, président de l'ARCP (alliance des Réunionnais contre la pauvreté), et soutien des manifestants. Le collectif dénonce la radiation de dossiers au Pôle Emploi de plusieurs de ces membres, qui bénéficiaient de contrats aidés. "Les forces de l'ordre sont sur place. Les personnes qui manifestent ont l'impression d'être pris en otage et d'être presque en garde à vue", affirme Jean-Hugues Ratenon. Pour se faire entendre, dix manifestants ont entamé une grève de la faim. À l'extérieur du Pôle Emploi, ils sont une soixantaine de manifestants
Rappelons que le siège du Pôle Emploi de Saint-Benoît par le collectif "les emplois verts en danger" a démarré hier jeudi 7 février. Soutenus par l’ARCP, les manifestants réclament du travail et sont déterminés à rester sur place tant qu'une solution n'est pas trouvée. Ils ont passé la nuit de ce jeudi à vendredi.
