Ce jeudi 10 janvier 2013, les taxiteurs se mobilisent. Ils protestent contre des changements législatifs concernant le transport des malades. Le mouvement est national. À l'appel des trois syndicats de la profession, un rassemblement de taxiteurs a eu lieu devant la préfecture en milieu de journée. Une délégation a été reçue en préfecture vers 12 heures. Elle est composée de représentants du syndicat des artisans taxis réunionnais, de la fédération réunionnaise des taxis indépendants et du syndicat réunionnais des exploitants de taxis et de transporteur. "La préfecture nous a écouté", assure Hugues Atchy, président de la fédération réunionnaise des taxis indépendants.
Dans le collimateur des taxiteurs, l'article 44 de la loi de financement de la sécurité sociale 2013. Ce dernier prévoit, en effet, la possibilité pour les établissements de santé de procéder à des appels d'offres pour le transport des patients. Les taxiteurs craignent une concurrence déloyale.
"Cet appel d’offres va éliminer beaucoup d’entreprises", indique Hugues Atchy, président de la fédération réunionnaise des taxis indépendants. Selon lui, ce sont 6 000 entreprises et 12 000 emplois qui sont menacés au niveau national et dans les départements d’outre-mer. Ce dernier ne cache pas son inquiétude concernant l’avenir de la profession.
Les taxiteurs se sont donc rassemblés devant la préfecture en fin de matinée. Une réunion s'est tenue entre une délégation syndicale et la préfecture. "La préfecture nous a écouté", assure Hugues Atchy, qui dit attendre maintenant les retombées de la mobilisation au niveau national.
je connais ce milieu y ayant travaillé pendnt plus de 25 ans. Contrairement aux affirmations entendues, les transports en taxi coutent plus cher que ceux effectrués en VSL. (ne pas comparer avec ambulances).D'autre part, le nombre de VSL est contingenté. La sécurité sociale maitrise leur coût. Alors qu'elle n'a aucun controle ni sur le nombre ni sur les tarifs des taxis. Comparons ce qui est comparable. Les gens transportées sont des "malades" donc ils ont le droit à des moyens de transport spécifiques, ne servant qu'à ce type de transport, avec des règles d'hygiène maximum.