Vote de confiance : pour Bayrou, les députés ont 13 jours pour choisir entre "chaos" ou "responsabilité"

  • Publié le 26 août 2025 à 19:42
  • Actualisé le 27 août 2025 à 05:36
Le Premier ministre François Bayrou quitte le palais de l'Elysée après le Conseil des ministres le 21 avril 2025 à Paris

Les députés, amenés à voter sur la confiance au gouvernement le 8 septembre, ont "treize jours" pour "dire s’ils se placent du côté du chaos ou du côté de la responsabilité", a estimé mardi le Premier ministre François Bayrou dans une intervention à l’université d’été de la CFDT.

Un peu plus tard, devant les journalistes, il a semblé penser que la décision des oppositions de ne pas lui accorder la confiance n’était pas irréversible et il les appelées à réfléchir.

A l’adresse du Parti socialiste, en particulier, il a lancé: "Je ne demande à personne de se renier, mais on peut réfléchir. On a le droit de remettre en question les réflexes spontanés qu’on peut avoir".

Dans des propos rapportés un peu plus tôt par l’Express, François Bayrou a également assuré "qu’il se battrait comme un chien" alors que la gauche et le RN ont déjà annoncé qu’ils ne lui accorderaient pas cette confiance, le condamnant à une chute quasi certaine.

François Bayrou avait annoncé lundi qu’il engagerait la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée sur une déclaration de politique générale établissant un diagnostic de gravité de l’endettement de la France. Et si l’Assemblée lui permettait alors de poursuivre sa tâche, il lancerait les discussions sur le détail des mesures pour le budget 2026, certaines de ses propositions présentées en juillet ayant été massivement rejetées, en particulier la suppression de deux jours fériés.

Devant la CFDT et à destination notamment de la gauche, il a réaffirmé que les plus hauts revenus et "ceux qui optimisent leur fiscalité" se verraient demander un "effort spécifique" pour le budget 2026, promettant également de s’attaquer à certaines niches fiscales.

Il a également assuré vouloir refaire "pleinement et entièrement confiance aux partenaires sociaux en leur confiant la gestion des principaux piliers du système de protection sociale". Avec pour obligation d’en maintenir l’équilibre financier.

"Je ne suis pas là pour assurer ma sécurité. Je ne suis pas là pour durer. Je suis là au contraire pour qu’on s’occupe de l’essentiel", a-t-il encore déclaré, répétant que la lutte contre le surendettement était selon lui une "urgence nationale".

Lire aussi - Bayrou veut un vote de confiance, le gouvernement suspendu à un fil

AFP

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3 Commentaires
Difficile de faire pire
Difficile de faire pire
3 mois

Difficile de faire pire que Bayrou.
Si peut être Didier robert ou melchior.

Missouk
Missouk
3 mois

Qu'il s'en aille, marre de ce guignol prétentieux

Goutanou
Goutanou
3 mois

Bye bye Bay..by!!! Ton nom ne restera pas dans l'histoire. Enfin, peut être si, comme le 1er ministre le plus éphémère que la France ai connu. On fera un un pot pour ton retour à Pau.