Après Belal

Saint-Denis : environ 90% de la population réalimentée en eau à midi

  • Publié le 17 janvier 2024 à 09:42
  • Actualisé le 17 janvier 2024 à 12:35

Ce mercredi 17 janvier 2024, deux jours après le passage du cyclone Belal au plus près de La Réunion, de nombreux Réunionnais sont encore privés d'eau à leur domicile. Si le rétablissement et les équipes mettent tout en œuvre pour rétablir le réseau, les dommages causés par le système cyclonique retarde les opérations. La maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, a visité l'usine Runéo pour faire le point sur la situation sur la commune. La majorité des Dionysiens ont été réalimentés, mais des problèmes subsistent. (Photo Visite Runéo (Photo cn/www.imazpress.co))

"Sur Saint-Denis, aux alentours de midi, on devrait être à 90% de la population réalimentée en eau" annonce David Brunel, directeur technique des exploitations de Runéo et Dionéo. "Il y a une forte consommation actuellement, qui nous empêchent de monter le niveau".

Il appelle les Dionysiens à "un usage modéré de l'eau" pour "préserver la ressource et que tout le monde en ait".

Le captage de la rivière Saint-Denis a été endommagé pendant le cyclone, "mais on a pu récupérer un niveau de captage satisfaisant" souligne David Brunel.

La problématique principale désormais est le manque d'électricité. "On a à nouveau de l'électricité sur la plupart de nos ouvrages, ce qui est essentiel pour pomper l'eau. On est en relation étroite avec EDF" ajoute-t-il. Ecoutez :

Ericka Bareigts félicite Runéo : "Les coupures sont presques résolues et c'est grâce aux 10 personnes qui ont fait fonctionner la station lors du cyclone". "Mais il nous reste trois gros problèmes" en matière d'accès à l'eau, prévient la maire de Saint-Denis. "La Montagne, les hauteurs de Saint-François à Macassis, et Domenjod-La Bretagne, en raison du manque d'électricité. Nous avons demandé à l'entreprise de mettre des groupes électrogènes là où c'est possible. Il y en a un qui a été installé hier soir à La Montagne, un autre à la Bretagne, il faut désormais patienter pour que les citernes se remplissent" explique-t-elle. Il n'y a pour l'heure pas de solution pour Saint-François.

"La Cinor a mis en place une programmation pluri-annuelle de 80 million d'euros sur la période 2022-2026. La priorité de cette programmation est la sécurisation et la potabilisation de l'eau. Il y aussi une priorité sur les rendements du réseau" explique Yoland Savrimoutou, directeur général adjoint de la transition écologique à la Cinor.

"Nous avons prévu la réhabilitation complète de la station d'épuration de Bellepierre, pour un montant de 30 millions d'euros tout en assurant la continuité de service" détaille-t-il. Ecoutez :

Pour rappel même si l'eau est revenue, elle reste non potable. Il faudra attendre le retour des analyses de l'ARS dans les prochains jours. 

www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

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