Ce mardi 6 juin 2023, un mois après la dernière mobilisation qui avait peu rassemblé à La Réunion, l'intersyndicale se retrouve une 14ème fois pour protester contre la réforme des retraites. Selon les forces de l'ordre, 450 personnes à Saint-Denis et 330 à Saint-Pierre (plus de 1.000 en tout selon les syndicats) ont répondu à l'appel à manifester. Cette mobilisation intervient alors que deux décrets d'application de la réforme ont d'ores et déjà été publiés au Journal officiel, dont celui portant sur l'âge légal départ à la retraite de 62 à 64 ans. Elle intervient également deux jours avant l'examen par l'Assemblée d'une proposition de loi du groupe Liot visant à abroger la réforme des retraites. Un texte vidé de sa substance première en commission avec le rejet de la demande d'abrogation du passage de l'âge légal de départ à 64 ans. Pourtant, selon l'intersyndicale, "rien n'est écrit d'avance"… Suivez notre direct. (Photos : sly/www.imazpress.com)
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C'est la fin de ce direct
Merci d'avoir suivi cette 14ème journée de mobilisation avec nous.
Bon appétit et bonne journée
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Environ un millier de manifestants
Selon les syndicats un millier de personnes sont descendues dans les rues de Saint-Pierre et de Saint-Denis ce matin. Le chiffre est pous bas du côtés des forces de l'ordre qui ont compté 450 manifestants à Saint-Denis et 330 à Saint-Pierre, soit un total de 780 personnes.
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À Saint-Pierre également, les manifestants sont mobilisés
Toujours déterminés et mobilisés contre la retraite à 64 ans !
— Alexis Chaussalet (@a_chaussalet) June 6, 2023
Nou tiyn bo nou larg pa ✊????#LaReunion #Team974 #ReformeDesRetraites pic.twitter.com/saa4NDXgZe -
Le Barachois fermé puis rouvert
Sur les RN1 et RN2 à Saint Denis, en raison d’une manifestation au niveau de la Préfecture, le Barachois est fermé à la circulation dans les deux sens jusqu’à nouvel ordre.
Des déviations sont mises en place par la rue Labourdonnais et la RD 41 route de la Montagne.
Le Barachois a été rouvert à la circultion vers 12h30
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C'est (presque) la fin de la manifestation
Le défilé est en train d se terminer. Les manifestants arrivent aux Monumnets aux Morts à Saint-Denis. L'ambiance est toujours là. Regardez
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Les manifestants descendent la rue de Paris
Toujours autant mobilisés, les manifestants réunis descendent la rue de Paris pour se rendre en direction du Barachois. Leur détermination pour faire flancher le gouvernement reste intacte, et ce, malgré un nombre moins importants de grévistes et malgré une 14ème journée de mobilisation.

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La CFDT dans la rue
Pour la CFDT la réforme des retraites c'est toujours non !
La CFDT n'en démord pas : la retraite à 64 ans, pas question ! Regardez
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"La lutte continue"
Malgré le faible nombre de manifestants dans la rue, certains sont présents ce mardi 6 juin. Et ce, comme depuis le premier rassemblement en janvier. "La résistance est un devoir, vive la démocratie, la lutte continue", peut-on lire.

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Contre la réforme, les dockers sont dans la rue
Armés de leurs tambours, les syndicalistes de la CGTR Port et docks défilent dans les rues de Saint-Denis. Regardez :
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Les dockers (toujours) présents au rendez-vous
Haute en couleurs et forte en sons, la CGTR Ports et Docks est présente au sein de cette manifestation contre la réforme des retraites. Regardez

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L'intersyndicale mobilisée
L'intersyndicale (FO, CGE-CGC, CFDT, CGTR, Unsa, Unef, FSU, Saiper) est en tête de ce cortège qui s'est élancé de la rue Maréchal Leclerc à Saint-Denis.

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Le cortège démarre
Ce mardi 6 juin 2023, le cortège de l'intersyndicale s'élance du petit-marché à Saint-Denis pour se rendre en direction du Barachois. Tous revendiquent la même chose, le retrait pur et simple de la réforme des retraites.

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Une centaine de personnes à Saint-Denis
Pour l'heure, une centaine de personnes sont rassemblés devant le petit-marché à Saint-Denis. Tous attendent le départ du cortège en direction du Barachois.

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Deux défilés à La Réunion
À La Réunion ce mardi, il y aura deux défilés. Le premier s'élancera du petit marché à Saint-Denis pour rejoindre le Barachois. Le second prendra place à Saint-Pierre en partant du Casino et en faisant une boucle pour revenir vers le point de départ. Rendez-vous est donné à 9 heures.
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Bonjour zot tout
Merci de nous suivre pour cette 14ème journée de mobilisation contre la réforme des retraites, un mois après la mobilisation du 1er mai.
Une mobilisation qui intervient, alors que deux décrets ont d'ores et déjà été publiés aux Journal officiel, dont celui portant sur l'âge légal départ à la retraite de 62 à 64 ans, la mesure la plus controversée du texte.
Une mobilisation qui intervient également deux jours avant le dépôt d'une proposition de loi du groupe Liot visant à abroger la réforme des retraites. Un texte dont la substance première a été éliminée en commission.
À propos
"L'objectif est clair et fixé par le Président", avait déclaré la Première ministre lors de sa venue à La Réunion, alors interrogée sur le sujet de la réforme des retraites. Un cap duquel le gouvernement ne s'est jamais écarté, au détriment d'une majorité de Français, opposés à cette loi.
Des Français qui, ce mardi 6 juin, ont décidé de ne rien lâcher et de continuer à descendre dans la rue pour scander leur slogan qui revient depuis 14 mobilisations, "Non au départ à la retraite à 64 ans".
À La Réunion ce mardi, il y aura deux défilés. Le premier s'élancera du petit marché à Saint-Denis pour rejoindre le Barachois. Le second prendra place à Saint-Pierre en partant du Casino et en faisant une boucle pour revenir vers le point de départ. Rendez-vous est donné à 9 heures.
Les syndicats entendent maintenir la pression sur le gouvernement. Et ce, même si les derniers appels à manifestation ont peu été entendus dans notre département. Peu entendu notamment car il est particulièrement difficile pour les salariés de sacrifier plusieurs journées de salaire, surtout en ces temps de crise.
Dans l'Hexagone également, l'appel à une forte mobilisation a été lancé. Entre 400.000 et 600.000 manifestants sont attendus. Parmi ces manifestants, entre 40.000 et 70.000 personnes devraient descendre dans la capitale, dont 1.000 éléments radicaux (200 à 300 d'"ultra-gauche" et de gilets jaunes "ultra").
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT appelle elle à une vaste mobilisation ce mardi. "Jusqu'ici, on a déjoué tous les pronostics. Cela fait six mois que l'intersyndicale est mobilisée, c'est énorme. Les suites dépendront du niveau de la mobilisation mardi et du vote le 8 juin. J'appelle donc tout le monde à descendre dans la rue", a déclaré la patronne de la CGT au JDD. "Rien n'est écrit d'avance", a-t-elle assuré, jugeant que l'avenir de cette réforme dépendra "du niveau de la mobilisation" mardi.
Sophie Binet (@BinetSophie): "Nous ne demandons pas que ce gouvernement tombe, mais que la réforme des retraites tombe" pic.twitter.com/BbyLltjdIo
— BFMTV (@BFMTV) June 4, 2023
Lire aussi - Retraites: après le 1er mai, les syndicats au défi de l'unité pour la suite
- 11.000 policiers et gendarmes déployés -
Ce mardi, à l'occasion de la 14ème journée de mobilisation, et face aux risques de débordements, le ministère de l'Intérieur a annoncé déployer 11.000 policiers et gendarmes, dont 4.000 rien que sur Paris.
En tout, 11 000 policiers et gendarmes seront déployés mardi dont 4 000 à Paris pour assurer la sécurité des manifestations et garantir le droit de manifester. Merci à nos forces de l’ordre. https://t.co/XY10WRE0k3
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) June 4, 2023
"Les services de renseignement anticipent la participation à la journée nationale d’action de mardi de membres de l’ultra-gauche venus de l’étranger. Conformément à mes instructions, 17 interdictions administratives du territoire ont déjà été prises afin d’empêcher ces individus de rejoindre les cortèges et le cas échéant de faciliter leur interpellation", a indiqué Gérald Darmanin.
- Le camp présidentiel déjoue la proposition de LIOT en commission -
Une mobilisation qui intervient deux jours avant le dépôt d'une proposition de loi du groupe Liot visant à abroger la réforme des retraites.
Un texte dont la substance première a été éliminée en commission. En effet, le camp présidentiel a réussi à détricoter en commission une proposition de loi visant à abroger la retraite à 64 ans.
Les députés ont voté de justesse, par 38 voix contre 34, la suppression de l'article-clé de cette proposition de loi portée par le groupe indépendant Liot, la plupart des élus LR joignant leurs voix à celles de la majorité présidentielle. Ils ont ensuite adopté un texte ainsi vidé de sa substance.
Pour Jean-Hugues Ratenon, député et présent en commission, il y a eu un "véritable coup de force contre la démocratie". "Lors des débats, la présidente de la commission a décidé unilatéralement de ne pas examiner les amendements et sous amendements au texte. Du jamais vu. Une atteinte grave au travail des parlementaires que nous n’avons pas manqué de dénoncer. Ce qui fait qu’un certain nombre de mes sous amendements sont tombés sur décision arbitraire d’une seule personne sur ordre de la présidente de l’Assemblée Nationale, elle-même sous les ordres de Matignon et de l’Elysée", a-t-il fustigé.
Lire aussi - Retraite à 64 ans: le camp présidentiel marque un point, les oppositions fulminent
- Le départ à la retraite à 64 ans déjà publié au Journal officiel -
Même adoptée par l'Assemblée, la proposition de loi de Liot n'aurait que de faibles chances d'aboutir au plan législatif.
D'autant que les premiers décrets d'application ont été publiés au Journal officiel ce dimanche. Deux décrets dont celui portant progressivement l'âge légal de 62 à 64 ans, la mesure la plus controversée du texte.
Les décrets publiés déclinent les modalités d'application des articles 10, 11 et 17 de la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 "relatifs, d'une part, à l'augmentation progressive de l'âge d'ouverture des droits à la retraite de 62 à 64 ans et à l'accélération du rythme de montée en charge de la durée d'assurance requise pour le taux plein, et, d'autre part, aux départs anticipés, notamment s'agissant des carrières longues et au titre du handicap", explique le gouvernement dans un communiqué.
Sont notamment précisées les dispositions relatives aux "catégories actives" de la fonction publique (pompiers, policiers, contrôleurs aériens...), qui pourront toujours partir avant 64 ans mais dont l'âge légal de départ sera lui aussi relevé, et aux départs anticipés pour les personnes qui ont commencé à travailler tôt et ont cotisé les 43 années requises.
Pour les carrières longues, le dispositif "prévoit désormais quatre bornes d'âge d'entrée dans le dispositif (16 ans, 18 ans, 20 ans et 21 ans), en permettant un départ anticipé à la retraite selon quatre bornes d'ouverture des droits à la retraite (respectivement 58 ans, 60 ans, 62 ans et 63 ans)", indique le communiqué.
Ces deux décrets sont les premiers des 31 textes d'application qui doivent être publiés avant le 1er septembre pour que la réforme puisse être mise en œuvre dans les temps.
"Dès le mois de juillet, il y aura des retraites qui seront calculées en fonction des nouvelles règles", a indiqué le 31 mai le directeur général de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), Renaud Villard.
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT fustige l'intention du gouvernement de mettre la réforme en application dès le mois de septembre, alors que les premiers décrets viennent d'être publiés. La responsable syndicale juge "scandaleux de vouloir appliquer cette réforme à marche forcée", rappelant qu'il y a encore 29 décrets à prendre sur 31 pour que cette réforme s’applique.
"Il est totalement irresponsable de prétendre l’appliquer au 1er septembre", a insisté la patronne de la CGT, qui dit "regarder tous les leviers juridiques" afin d'obtenir son retrait.
Lire aussi - Réforme des retraites : les premiers décrets d'application publiés au JO
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La colère est toujours là .. Mais on y croit de moins en moins .. Tout semble vain ! A coup de 49-3 et de matraques : que faire ?
eh, les rigolos qui n'acceptent pas les volontés du peuple, en 1940, on vous a tondu.
Philosoeencartonpate
Tout une bande de rigolo qui n'ont pas encore accepté l'échec de leurs simagrées syndicales..