Le Comité international des Jeux des îles a tranché : la prochaine compétition, prévue pour 2027, se tiendra aux Comores. Une décision qui satisfait sûrement le président du pays, Azali Assoumani, qui a formulé son souhait d'accueillir les JIOI à plusieurs reprises ces dernières années. Mais si le pays dispose de quatre ans pour se préparer, sa capacité d'accueil pose tout de même question. Car ce n'est pas la première fois que le pays est désigné pour accueillir les Jeux, les Comores n'ont juste jamais été en capacité de fournir des infrastructures en permettant l'organisation (Photo d'illustration rb/www.imazpress.com)
Les Comores sont un petit pays, où les infrastructures sportives manquent. C'est d'ailleurs la raison principale pour laquelle le pays n'a jamais organisé les jeux jusqu'à présents, bien qu'il a été nommé trois fois déjà pour le faire, sans que jamais cela se réalise.
????????15 février 2005
— ???????? Comoros Football 269 (@ComorosFootball) March 22, 2022
Les Comores et l'organisation des JIOI, une très longue histoire.
Les années passent et les divers échecs à pouvoir accueillir cette grande fête indianocéanique se poursuivent. https://t.co/LExY6i1kZO pic.twitter.com/MLM3ovxOVy
Un seul stade olympique est présent sur le territoire, pour zéro piscine olympique. "Le pays manque d’infrastructures sportives adéquates pour accueillir un tel événement" soulignait d'ailleurs le média Comoros football en janvier dernier. "Il ne dispose que d’un seul stade olympique, mal entretenu, et ne possède pas encore de piscine olympique, de gymnase, de cours de tennis ainsi que d’autres structures" détaille-t-il.
Une situation qui rappelle malheureusement celle de Madagascar, où plusieurs disciplines ont dû être annulées par manque d'infrastructures.
La question de l'hébergement des athlètes se pose aussi, particulièrement après les déboires de cette année à Madagascar. Les hôtels ne seront pas en capacité d'absorber les 2000 membres des différentes délégations. Où les loger alors ? "La construction d’un village olympique s’avère donc impérative" estime ce jeudi Comoros football. Mais avec quel argent ?
La situation économique de l'archipel est loin d'être florissante, et, toujours d'après nos confrères, le budget annuel alloué au sport est bien maigre. "En effet, les lois de finances des dernières années sous le régime d’Azali Assoumani n’ont pas dédié de fonds pour les infrastructures sportives et le budget 2023 de l’Etat, validé récemment par le Parlement, ne déroge pas à la règle" explique Comoros football.
Cette réalité peut tout à fait changer dans les mois à venir. Mais quatre ans suffiront-ils pour préparer le pays pour les JIOI, tout en composant avec la précarité dont de nombreux Comoriens souffrent ? Le temps nous le dira.
Lire aussi ; Jeux des îles : chronique d'une inorganisation et de cafouillages annoncés
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La France 💸💸💸💸💸
Décidément pour le visiteur Templier, les jours se suivent et se ressemblent…..
A Alain, vas gratter ti bois et jouer cannettes.
Excellent article
Templier, élevez le niveau un jour...
Qui va encore payer la facture ?Encore la France.