[PHOTOS/VIDÉOS] À l'appel de lycéens (actualisé)

Saint-Pierre : une centaine de personnes mobilisées pour arrêter les massacres en Palestine

  • Publié le 28 mai 2025 à 18:34

Drapeaux palestiniens à la main et dessinés sur la joue, une centaine de personnes – des lycéens comme de simples citoyens – se sont rassemblés devant la mairie de Saint-Pierre. Une manifestation pacifiste pour "ne pas rester silencieux face au sort que subit la Palestine" (Photos : rb/www.imazpress.com)

"Regardez autour de vous. Là aujourd'hui on porte la voix de ceux et celles que l'on veut réduire au silence", scande Chaima Abdelhamid, élève au lycée Ambroise Vollard de Saint-Pierre.

"On nous dit que notre voix ne changera pas mais devons-nous croire à l'impuissance des actions de la jeunesse. Non. Notre présence est un cri, manifester c'est refuser de devenir complice par silence", dit-elle. Regardez.

- Un appel pour la Palestine, lancé par des lycéens engagés - 

Cet appel à manifester a été lancé "avec d'autres lycéens pour sensibiliser les gens sur ce qui se passe en Palestine", déclare à Imaz Press, la jeune élève.

"Il faut donner la parole à ce peuple que l'on essaye de soumettre au silence et notre éducation en tant que lycéens sur les massacres passés, permet de se mobiliser sur ce qui se passe maintenant". Écoutez.

Lire aussi - Saint-Paul : le collectif Réunion-Palestine rend hommage aux victimes de Gaza

- Plus de 54.000 victimes depuis le 7 octobre -

"Nous ne pouvons plus nous contenter du mot 'horreur'". Dans une tribune publiée lundi 26 mai par Libération, 300 écrivains appellent à "nommer le 'génocide'" dans la bande de Gaza, à l'heure d'une intensification de l'offensive israélienne dans le territoire palestinien.

Ils dénoncent "les déclarations publiques répétées des figures de premier plan comme les ministres israéliens Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir", qui "expriment ouvertement des intentions génocidaires". Virginie Despentes, Leïla Slimani, J. M. G. Le Clézio ou encore Mohamed Mbougar Sarr font partie des signataires de ce texte.

"La qualification de 'génocide' n‘est pas un slogan. Elle implique des responsabilités juridiques, politiques, morales. Nous ne pouvons plus nous contenter d’appeler cela une 'horreur', de faire montre d’une empathie générale et sans objet, sans qualifier cette horreur, ni préciser de quoi il s’agit", estiment-ils. "Tout comme il était urgent de qualifier les crimes commis contre des civils le 7 octobre, il faut aujourd’hui nommer le 'génocide'."

La tribune appelle également à infliger "des sanctions à l’Etat d’Israël", à "un cessez-le-feu immédiat" et à "la libération des otages israéliens" ainsi que celle "des milliers de prisonniers palestiniens détenus arbitrairement dans les prisons israéliennes".

Pour rappel, l'attaque du 7 octobre perpétrée par le Hamasa entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles. Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque, 57 restent retenues dans Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.

Plus de 54.056 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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2 Commentaires
jako
jako
1 jour

On n'entends guère nos élus sur ce sujet!

jako
jako
1 jour

On n'entend guère nos élus!!