L'avenir du média en jeu (actualisé)

Redressement judiciaire : la période d'observation du JIR prolongée jusqu'au 3 juillet

  • Publié le 29 mai 2024 à 23:29
  • Actualisé le 30 mai 2024 à 09:19

Ce mercredi 29 mai 2024, le tribunal de commerce de Saint-Denis a octroyé un nouveau sursis pour le Journal de l'île, annonce le média. Sa période d'observation est prolongée jusqu'au 3 juillet prochain, après un premier sursis accordé le 4 avril pour le titre de presse placé en redressement judiciaire depuis janvier. (Photo rb/www.imazpress.com)

Le tribunal de commerce avait pris la décision de prolonger ce délai après l'examen de lettres d'intention de partenaires financiers.

"Pour l'instant, on a obtenu le soutien des investisseurs, c'est un soulagement" déclarait Eric Boyer, délégué du personnel du JIR, à la sortie de l'audience, le 4 avril 2024.

"En l'état, le tribunal estime que le JIR a des capacités de financement suffisant pour permettre la continuation de l’activité", avait indiqué le président du tribunal de commerce.

Placé en redressement judiciaire en janvier 2024, l'avenir du JIR et cinq de ses filiales (JIR, JIR OI, Clicanoo, Recto verso, Régie espace publicitaire et Distrib presse OI) est suspendu.

"Quel que soit le délibéré, il y aura quand même dans les deux journaux une casse sociale. Il y a des salariés qui restent à terre, des journalistes qui restent à terre, qui ne trouveront pas de boulot. Ça, c'est grave" témoignait en sortant de l'audience Jacques Tillier, le président du JIR.

Lire aussi - Redressement judiciaire du JIR : poursuite de la période d'observation jusqu'au 29 mai

Lire aussi - Presse écrite : le Quotidien ouvre une nouvelle page, le Journal de l'Île dans l'incertitude

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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3 Commentaires
Snifou
Snifou
1 mois

Les c…… partent mais il en reste

Lejuste
Lejuste
1 mois

Si ce journal peut nous dire combien de millions d’euros de financement public entre l’état et la region de l’époque Robert

Payet Victor
Payet Victor
1 mois

« Il y aura de la casse sociale »… la faute à qui M. le directeur gestionnaire