Il est actuellement de 5 mois

Covid-19 : la Haute autorité de santé recommande de réduire à 3 mois le délai pour le rappel

  • Publié le 24 décembre 2021 à 14:18
  • Actualisé le 24 décembre 2021 à 15:33

Face à la cinquième vague de l'épidémie de Covid-19 et alors que le variant Omicron, particulièrement contagieux, se répand en France, la Haute autorité de santé (HAS) recommande que la dose de rappel de vaccin puisse être réalisée à partir de trois mois.

En attendant d'examiner cet avis, le ministère de la Santé a indiqué dans la foulée que le délai serait ramené à 4 mois dès maintenant (et non à partir du 3 janvier comme initialement prévu).

Jusque là, le délai pour la dose de rappel était de 5 mois après la précédente injection. "A l'instar de plusieurs pays, la HAS recommande que l'administration d'une dose de rappel puisse désormais être réalisée à partir de 3 mois après la primovaccination dans la population éligible à ce rappel", écrit la HAS dans son dernier avis publié vendredi.

Elle justifie cette recommandation par le fait que, selon les dernières études publiées, les vaccins sont efficaces à 80% pendant un à deux mois contre les formes symptomatiques non graves du variant Omicron, mais perdent plus rapidement leur efficacité qu'avec les variants précédents: 34% à 4 mois après une primovaccination avec le vaccin de Pfizer.

Ces mêmes données montrent une remontée de l'efficacité vaccinale à 75% deux semaines après une dose de rappel. La HAS a également considéré des travaux suggérant que l'administration très rapide d'une dose de rappel à la majorité de la population adulte permettrait de réduire de 15% la mortalité associée au Covid-19 liée au variant Omicron.

Les résultats de deux études confirment "une bonne tolérance" y compris lorsqu'elle est administrée dès 3 mois après la primo-vaccination, souligne la HAS.

Mercredi, le ministre de la Santé Olivier Véran avait indiqué que la dose de rappel ne serait pas élargie "pour l'instant" aux adolescents.

Dans son avis, la Haute autorité de santé recommande dès à présent l'administration d'une dose de rappel chez les 12-17 ans souffrant d'immunodéficience ou d'une comorbidité à risque de forme grave, selon les mêmes modalités que les adultes.

Elle précise qu'elle se prononcera ultérieurement sur l'administration de ce rappel à l'ensemble des adolescents, dans l'attente des résultats d'un essai clinique mené par Pfizer pour évaluer l'efficacité et la tolérance de cette dose de rappel chez les adolescents.

AFP

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4 Commentaires
Jeanbon
Jeanbon
2 ans

Ils ont trouvé un bon filon, ce serait bête qu'ils n'en profitent pas un max, les gens sont si c... !A quand un vrai vaccin, comme ceux qui nous protégaient pendant au moins 10 ans '

Alain
Alain
2 ans

Comité scientifique qui n'a de scientifique que le nomHeureusement que tu es là, Hulk, que deviendrions nous sans toi'

Ded
Ded
2 ans

Bref, il faudra bientôt se faire vacciner toutes les semaines'

HULK
HULK
2 ans

Et allez, çà roule. On est passé de 6 mois à 3 mois. Çà va commencer à se voir à qui profite tout celà non' Quel scandale. HAS payée par les labos. Comité scientifique qui n'a de scientifique que le nom. Et pendant ce temps-là,jackpot pour les labos. Vive MACRON,il fait le boulot, rien à dire. Il va être réélu. Les français sont tellement c..s!