Un troisième tour organisé

La macroniste Yaël Braun-Pivet est réélue présidente de l'Assemblée nationale

  • Publié le 18 juillet 2024 à 22:09
  • Actualisé le 19 juillet 2024 à 05:16

Après la démission du gouvernement, les regards se tournent ce jeudi 18 juillet 2024 vers le perchoir : les député.es ont voté pour la présidence de l'Assemblée nationale. C'est la présidente sortante macroniste Yaël Braun-Pivet qui est arrivée en tête du troisième scrutin, et est donc réélue au perchoir. André Chassaigne, chef de file des députés communistes et candidat pour le Nouveau Front Populaire, arrive second. Le député RN Sébastien Chenu termine, lui, troisième.

Le direct est à suivre ici :

  • C'est la fin de ce direct

    Merci de nous avoir suivis

  • Yaël Braun-Pivet s'exprime après sa réélection

    "Nous avons aujourd'hui une immense responsabilité. Pour la première fois depuis des années, les Français se sont déplacés massivement aux urnes. Cette mobilisation exceptionnelle nous appelle à une immense responsabilité" déclare Yaël Braun-Pivet.

    "Ils ont compris que la démocratie est un bien précieux, qu'il y a des enjeux majeurs, que nos décisions, nos actions peuvent changer leur vie. Ils nous ont dit : occupez-vous de nous, occupez-vous de notre pouvoir d'achat, occupez-vous de nos déserts médicaux, occupez-vous de nos écoles, occupez-vous de nos services publics, de nous recréer des emplois, occupez-vous de notre sécurité..." liste-t-elle.

    "Ces messages, nous devons les entendre et apporter de nouvelles solutions, avec de nouvelles méthodes. Cette Assemblée nationale est plus divisée que jamais. En même temps elle a cette immense responsabilité. Nous devons nous entendre, nous devons coopérer, nous devons être capable de nous écouter et d'avancer."

    "Cette élection m'oblige plus que jamais" conclut-elle.

  • Yaël Braun-Pivet est réélue présidente de l'Assemblée nationale avec 220 voix

    La députée macroniste conserve son poste au perchoir, grâce au report des voix. André Chassaigne cumule 207 voix.

  • Les votes sont terminés

    C'est terminé. Les résultats seront donnés aux environ de 22h40 (heure de La Réunion). Le ou la candidate qui arrivera en tête, avec une majorité relative, prendra la présidence de l'Assemblée nationale.

  • Charles de Courson, candidat qui s'est retiré, s'exprime et parle de "déni de démocratie"

    "Lorsqu'on interrogera les Français sur leur perception d'un troisième tour pouvant se résulter par la réélection d'une présidente sortante d'un parti qui a connu de grands échecs aux européennes et aux législatives...Beaucoup de concitoyens vont se poser la question sur ce déni de démocratie. C'est ce que nous avons voulu éviter, et hélas nous n'avons pas réussi" déclare-t-il.

    Il confirme qu'aucune consigne de vote n'a été donnée pour le troisième scrutin, les membres du parti étant "libres". Regardez

     

  • Le troisième et dernier scrutin commence

    Pour ce troisième tour, la majorité relative suffit et, en cas d’égalité des suffrages, le plus âgé des candidats sera élu.

  • Yaël Braun-Pivet arrive en tête au second tour avec 210 voix

    Yaël Braun-Pivet n'ayant pas la majorité absolue, un troisième et ultime scrutin va désormais avoir lieu. Contrairement aux deux premiers tours, le ou la candidate avec une majorité relative sera élu.e à la présidence de l'Assemblée.

    Le centristre Charles de Courson retire sa candidature pour le troisième tour, tandis que le député RN Sébastien Chenu se maintient. Le report des voix des 12 électeurs de Charles de Courson sera décisif pour le résultat final.

    Voici le détail des résultats :

    André Chassaigne : 202

    Yaël Braun-Pivet : 210

    Sébastien Chenu : 143

    Charles de Courson : 12

    Autres : 2

    Blanc/Nul : 5

     

  • Fin du second tour

    Le second tour vient de s’achever. Le résultat sera connu vers 21h (heure de La Réunion), selon José Gonzalez, le doyen des députés.

     

  • Le second scutin débute

    Deux candidats, Naïma Moutchou et Philippe Juvin, se sont retirés. André Chassaigne (NFP), Yaël Braun-Pivet (Ensemble), Charles de Courson (LIOT) et Sébastien Chenu (RN) sont toujours en lice.

    Il se clôturera à 20h. Pour remporter le scrutin à l’issue de ce dernier, il faut toujours recueillir la majorité absolue.

  • André Chassaigne arrive en tête au premier tour

    Il n'atteint cependant pas la majorité absolue, un second tour va donc être organisé. La candidate Horizon Naïma Moutchou et le candidat LR Philippe Juvin se sont retirés pour le second tour.

    Voici les votes dans le détail :

    André Chassaigne : 200

    Yaël Braun-Pivet : 124

    Charles de Courson : 18

    Naïma Moutchou : 28

    Philippe Juvin : 48

    Sébastien Chenu : 142

    Blanc/Nul : 4

     

  • Le premier scrutin est clôturé

    Les scrutateurs sont appelés pour commencer le dépouillement. La séance est suspendue jusqu'à 19h (heure de La Réunion).

    Les urnes ont quitté l'hémicycle, les 4 scrutateurs, Lisa Belluco, Françoise Buffet, Jérôme Buisson et Karine Lebon, entourés d'huissiers, vont procéder au dépouillement.

  • Le vote commence

    Le vote pour le premier tour du structin commence. Les député.e.s vont voter à bulletin secret. Elles et ils sont 577. Le premier tour devrait se terminer vers 18h15 (heure de La Réunion).

    Les députés les plus jeunes et les plus âgés qui forment le bureau d'âge provisoire de l'Assemblée sont les premiers à voter.

  • Karine Lebon sera structatrice

    Après son discours le député RN José Gonzalez, doyen de l'Assemblée, tire au sort le nom des élus qui seront scrutateurs. Le nom de Karine Lebon, députée NFP de la 2ème circonscription de La Réunion est tiré au sort.

    Le vote commence

  • La séance s'ouvre avec le député RN José Gonzalez, doyen de l'Assemblée

    Le député débute son discours avec une pensée pour les victimes de l'incendie qui a fait sept morts à Nice dans la nuit de mercredi à jeudi, et salue les nouveaux députés récemment élus.

    "Au seuil de cette mandature, je forme le vœu que cette enceinte, la maison du peuple et de la démocratie, soit un lieu où s'expriment les convictions, toutes les convictions, mais dans un climat apaisé et respectueux", demande le député

    "Nous parlementaires, devons être conscients de notre nouvelle responsabilité", assure le doyen d'âge, qui appelle les élus à s'en "montrer dignes". "Personne ne peut souhaiter de voir le pays livré au blocage, au chantage ou au marchandage."

  • Présidence de l'Assemblée : suspens à tous les étages

    Avec le soutien de la droite, le camp macroniste pourrait doubler la gauche dans la course au perchoir. "Un coup de force antidémocratique", s'est indignée la présidente des députés insoumis Mathilde Panot. "Une forme de hold-up", pour le patron du PS Olivier Faure.

    Un "statu quo" avec Yaël Braun-Pivet serait "irresponsable", dénonce la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain. Les macronistes ont "perdu les élections", et il y a "une volonté de rupture et de changement politique" chez les électeurs, insiste-t-elle auprès de l'AFP.

    Mais selon une source macroniste, le Nouveau Front populaire fait face à un "tout sauf la gauche", le camp présidentiel, la droite et le RN n'étant pas prêts à lui concéder une victoire qui serait le signe de son éventuelle capacité à gouverner.

    Car au-delà de la présidence de l'Assemblée, c'est l'ensemble du paysage politique qui peine à se décanter dix jours après les législatives. Le Nouveau Front populaire est arrivé en tête, mais sans majorité claire, et s'est montré jusqu'ici incapable de proposer un candidat commun pour Matignon, sur fond de désaccord entre insoumis et socialistes.

    Le camp présidentiel est lui à la manœuvre pour tenter de composer une majorité alternative au moins avec la droite, pendant que le Rassemblement national dénonce un "bourbier" parlementaire et assure qu'il finira bien par arriver au pouvoir.

    Le coup d'envoi de la 17e législature va-t-il permettre d'y voir plus clair? Après le perchoir jeudi, les postes stratégiques de l'Assemblée seront en jeu vendredi - vice-présidents, questeurs... puis les présidences de commission samedi, dont celle de la très convoitée commission des Finances, attribuée à un groupe d'opposition.

    Lire l'article ici.

  • Six candidats en lice

    Les nouveaux députés se réunissent pour la première fois jeudi afin d'élire le président de l'Assemblée nationale, un vote à l'issue incertaine dans un hémicycle profondément fragmenté et où pourrait se dessiner une ébauche de coalition gouvernementale.

    A partir de 15 heures (17 heures - heure Réunion), à bulletins secrets, trois tours seront sans doute nécessaires pour départager les candidats, tant les inconnues sont nombreuses dans cette Assemblée fracturée en trois blocs - Nouveau Front populaire, camp présidentiel et Rassemblement national - et où la droite et les indépendants du groupe Liot pourraient jouer les arbitres.

    Six candidats sont en lice. Au sein de la macronie, la présidente sortante Yaël Braun-Pivet, adoubée par son groupe et soutenue par le MoDem, est contestée par la députée Horizons Naïma Moutchou.

    Le communiste André Chassaigne portera les couleurs de la gauche et le centriste Charles de Courson celles du groupe Liot. Tous deux promettent de se maintenir jusqu'au troisième tour.

    Egalement en lice, le RN Sébastien Chenu, qui pourrait se retirer dès le deuxième tour, au profit de Yaël Braun-Pivet.

    La Droite républicaine, nouveau nom du groupe LR, a finalement pour candidat Philippe Juvin plutôt qu'Annie Genevard. Signe probable d'une entente avec la macronie, alors que le député avait noué un accord avec Gabriel Attal dans les Hauts-de-Seine pour les législatives.

    En échange de son soutien à Mme Braun-Pivet, la droite souhaiterait une place à la questure, la présidence de la commission des Finances et une vice-présidence, selon des sources concordantes.

  • Un vote à bulletin secret, pouvant aller jusqu'à trois tours

    La 17ème législature s'ouvre ce jeudi à 17 heures (heure de la Réunion). C'est lors de cette première séance de l'Assemblée nationale issue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 que se déroule l'élection du président de l'Assemblée nationale.

    Tout député peut se porter candidat à la présidence (appelée communément le "perchoir"). Comme le prévoit l'article 32 de la Constitution de 1958, le président est élu pour la durée de la législature.

    L'élection, qui a lieu lors de la première séance de l'Assemblée nouvellement élue, est présidée par le doyen d'âge : le député RN José Gonzalez.

    Elle se déroule au scrutin secret à la tribune.

    "Conformément au Règlement de l'Assemblée nationale, si la majorité absolue des suffrages exprimés n’a pas été obtenue aux deux premiers tours de scrutin, un troisième tour a lieu. Pour ce troisième tour, la majorité relative suffit et, en cas d’égalité des suffrages, le plus âgé des candidats est élu" détaille le site Vie Publique.

    En pratique, le député élu au "perchoir" est issu du groupe politique majoritaire à l'Assemblée. En 2022, Yaël Braun-Pivet, député Renaissance, avait été élue au deuxième tour, par 242 voix sur 462 exprimées.

  • Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct

    C'est ce jeudi que les députés font leur rentrée, pour désigner le ou la Président.e de l'Assemblée. Nous suivrons les votes en direct

À propos

La sortante Yaël Braun-Pivet, l'indépendant centriste Charles de Courson, Sébastien Chénu pour le RN... La tripartition de l'hémicycle entre Nouveau Front populaire, camp présidentiel et Rassemblement national, tous éloignés de la majorité absolue, brouille le paysage parlementaire et encourage à la constitution d'alliances.

Cela donnera aussi le ton sur les chances futures de dégager une majorité dans cette Assemblée, et donc sur celles de voir un gouvernement émerger.

Arrivé en tête des législatives anticipées, le Nouveau Front populaire s'est accordé sur le principe d'une candidature commune avec André Chassaigne (PCF).

- La colère de Tondelier -

Mais ces tractations à gauche se heurtent à l'échec des négociations sur le candidat commun au poste de Premier ministre. Depuis 10 jours, Insoumis et socialistes s'opposent de plus en plus frontalement, suscitant l'ire de leurs partenaires.

La patronne des écologistes Marine Tondelier s'est dite "en colère" et "écoeurée" par cette guerre de leadership. "Je suis fatiguée et je suis désolée du spectacle qu'on donne (...) Si certains n'ont pas envie (de gouverner), ils vont devoir l'assumer. Parce que si on n'y arrive pas, là, on en prend pour dix ans", a-t-elle regretté sur France 2, exhortant ses partenaires à se remettre à la table des négociations car "chaque heure compte".

Pour sortir de l'impasse, certains comme François Ruffin ou le groupe communiste aimeraient trancher la question par un vote des députés du NFP.

Olivier Faure a appelé ce jeudi à un vote des député.es pour départager deux candidatures : Huguette Bello et Laurence Tubiana. Sur X (ex-Twitter), le hashtag #HuguetteReviens appelle la présidente de Région à reconsidérer sa candidature, et réunit des milliers de publications.

C'est presque l'heure de la dernière chance pour la gauche, qui craint de se faire doubler par le "bloc central" à l'Assemblée: de nombreux cadres macronistes lorgnent du côté de la droite pour construire une "coalition majoritaire" ou un "pacte législatif", une demande qui émane d'Emmanuel Macron.

- Le Pen se désole du "bourbier" -

Gabriel Attal, démissionnaire depuis mardi mais qui reste chargé des affaires courantes, a d'ailleurs promis de proposer prochainement "des rencontres" aux autres groupes politiques pour "avancer vers (un) pacte d'action" en vue de la formation d'un nouveau gouvernement.

La réélection possible de Yaël Braun-Pivet au perchoir avec l'assentiment de la droite - des tractions ont lieu en ce sens -, pourrait ainsi prouver aux yeux des macronistes qu'une majorité alternative à la gauche est possible.

Laurent Wauquiez, le leader du nouveau groupe de La Droite républicaine, refuse néanmoins toujours catégoriquement l'idée d'une coalition avec la majorité sortante, préférant plancher sur un "pacte législatif" autour de plusieurs mesures phares de la droite.

Battu dans les urnes mais en nette progression avec 143 députés aux côtés de ses alliés, le Rassemblement national compte bien tirer profit de ce blocage institutionnel qui fait tache à neuf jours de l'ouverture des Jeux Olympiques.

"J'avais dit soit le Rassemblement national aura une majorité absolue, soit ce sera le bourbier. C'est le bourbier, tout cela était prévisible", a lancé Marine Le Pen sur BFMTV/RMC. La triple candidate à la présidentielle s'indigne d'une "classe politique qui tourne sur elle-même" et promet elle aussi de désigner dans les prochaines heures un candidat RN pour le perchoir.

Elle a également réclamé que le RN et ses alliés soient représentés à la hauteur de leurs élus dans les instances dirigeantes de l'Assemblée alors que la gauche veut s'y opposer. "Une hypocrisie majeure", selon Mme Le Pen.

Les postes stratégiques de l'Assemblée, comme les questeurs et vice-présidents, seront désignés vendredi, avant des élections samedi pour la tête des commissions, en clôture d'une nouvelle semaine d'intenses tractations politiques.

"Je ne voudrais pas que succède au grand marchandage de la gauche le grand marchandage de l’Assemblée nationale", a prévenu le député du Lot Aurélien Pradié, ex-LR qui pourrait siéger chez les non-inscrits. "On a un pays à reconstruire et c’est plus important que la répartition des postes à l’Assemblée", a-t-il insisté sur franceinfo.

AFP

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6 Commentaires
Sucré-Salé
Sucré-Salé
2 mois

HAHAHAHA....Dans ce pays il est normal que plus rien n'avance, TOUS INCAPABLES de changer quoi que ce soit, on reste dans la zone de confort. TOUT le monde se fout de tout !
VOUS allez finir par vous prendre UNE REVOLUTION dans les dents.

Missouk
Missouk
2 mois

Un Scandale avec un grand S. Ca valait bien la peine de nous em... à l'entrée des vacances. Dans tous les cas, le front républicain est mort ce soir, et quoi qu'il arrive désormais, plus jamais je ne me ferai avoir !

Papangue
Papangue
2 mois

La France a bradé sa démocratie lors de cette élection. Malheureusement ce n'est que le début. Des députés LR probablement aux postes les plus en vue maintenant et demain dans le prochain. Et voilà comment les perdants finissent par gagner en s'asseyant sur les votes des Français. Et dire que notre pays donne des leçons au monde. Il ne vaut pas mieux que la Russie de Poutine. La désignation du gouvernement promet un vrai déni de la démocratie.

Lamentable
Lamentable
2 mois

Non pas elle !
Mauvaise nouvelle

parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mo
parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mo
2 mois

Que le RN s'abstient au 3e tour laissant les MACRO - Nistes, les islamo gauchistes, Macron compatible se baiser la gueule, l'entre soi . . .

Entre la peste et le choléra le peuple regarde ailleurs.

Rv dans quelques mois avec le départ du gamin à l' Elysée du château, bon débarras

le kiré totocheur de la pointe du diable, lé + cat
le kiré totocheur de la pointe du diable, lé + cat
2 mois

Le merdier !

Avec les islamo gauchistes péyi tout est possible :
1 Des alimentaires
2 La cantine de l'assemblée nationale, ils mangent qu'à la maison
3 Faire des selfies en avion
4 Les courses à prix cassé dans Paris