À 19 heures ce vendredi 14 septembre 2012, le député-maire de Saint-Leu Thierry Robert s'est à nouveau adressé aux manifestants venus le soutenir devant les grilles de la préfecture. "Il n'y a rien eu de nouveau au cours de la réunion que je viens d'avoir avec le préfet. Il s'est limité à me dire que je suis en dehors de la loi à cause la manifestation d'aujourd'hui car je n'ai pas déclaré 5 jours à l'avance ma manifestation. Monsieur le préfet m'a aussi dit que si je le cherchais sur le terrain de l'ordre public, je le trouverai", a-t-il déclaré. L'élu a ensuite réaffirmé : "je ne ressortira pas d'ici tant que je n'aurai pas de réponses positives. Si je suis dans l'illégalité, que le préfet m'envoie les forces de l'ordre pour me faire dégager". Il a ensuite asséné : "je suis un dur à cuire".
Le maire de Saint-Leu n’exclut pas que toutes les écoles de sa commune soient fermées dès ce lundi 17 septembre au matin. Il doit se concerter avec les parents d’élèves avant de prendre une décision définitive sur le sujet. La situation est grave, il faut se rendre compte. Si un enfant se casse la jambe à l’école, c’est Bibi qui sera envoyé au tribunal. Je ne peux pas l’accepter", a-t-il souligné.
Il a rappelé qu’il avait "30% de moyens en moins en terme de contrats aidés" et qu’il était "impossible de gérer le fonctionnement des écoles dans ces conditions. "Je le dis et le redis, ce n’est pas possible, maintenant si on veut utiliser la force contre moi qu’on le fasse. Et si on m’oblige à sortir de la préfecture, je resterai là , - devant les grilles de la préfecture, ndlr -, tant qu’il n’y aura pas eu de réponses satisfaisantes", a-t-il martelé.
Pierrick Robert, frère du maire de l’élu saint-leusien, est également présent devant la préfecture avec quelques membres du collectif Sauvons nos entreprise. Il précise toutefois : "pour le moment, nous ne sommes pas là au nom du collectif, mais à titre individuel en soutien à l’action du député-maire".
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