Des associations déposent un recours contre l'arrêté de pêche aux requins

Thierry Robert "remercie" Sea Shepherd, l'ASPAS et Longitude 181

  • Publié le 18 mai 2013 à 14:06

Suite à l'annonce de Sea Shepherd, l'ASPAS et Longitude 181 de déposer un recours au tribunal administratif contre la pêche aux requins, Thierry Robert réagit dans un communiqué. Le député-maire de Saint-Leu tient à "remercier" ces associations de leur démarche. Nous publions le communiqué ci-dessous.

A la suite de l'annonce par plusieurs associations dites "de protection des animaux" d'engager des recours contre mon arrêté, je tiens à indiquer que je les remercie vivement de cette démarche dont j'espère, de tout coeur, le succès!

En effet, si comme l'indique ces associations mon arrêté municipal serait illégal en ce que le territoire maritime de Saint-Leu "appartient entièrement à la réserve marine (hormis le port de Saint-Leu)", cela induirait  qu'il revient, en fait, au Préfet de prendre pour les usagers toutes les mesures de sûreté qu'implique nécessairement la règlementation nouvelle sur la réserve marine, qui tend à établir une cohabitation dangereuse entre l'homme et des animaux dont il est établi que les attaques survenues dans les zones de loisirs habituelles des usagers ont été mortelles ou mutilantes;

La Commune ne pourrait dans un tel cas que se réjouir de voir se lever la contradiction qui prévaut jusqu'à aujourd'hui entre, d'une part, le principe de libre administration des collectivités et, d'autre part, les prohibitions règlementaires imposées dans le choix des moyens que le maire peut mettre en oeuvre pour assurer la sûreté de ses concitoyens jusqu'à répondre de son inaction pour homicide involontaire devant le juge pénal, de sorte qu'il ne lui reste que le choix de l'interdiction totale et définitive de toutes les activités libres et gratuites de baignade et de loisirs, tel que le Surf, impliquant, qu'à terme et à titre de mesure de sûreté pour s'assurer du parfait respect de cette nouvelle interdiction faite aux habitants de la Réunion, la pose de barbelés et de barreaux pour en interdire l'accès au domaine public comme c'est déjà le cas pour le Volcan.

Ainsi, à La Réunion nous aurons créé trois grands parcs, un parc à poissons, un parc à indigènes comprenant pour ses besoins un sous-parc à baignade derrière des filets et un parc national des hauts.

Bien évidemment il ne faudrait pas voir dans les conséquences du Décret sur la Réserve marine et sa gestion l'existence d'une charge anormale causant un préjudice spécial  aux communes de l'Ouest et aux entreprises liées au tourisme de nature à engager la responsabilité de l'Etat.

Bienvenue dans le nouvel âge de l'écolo-tourisme et bon courage!

Thierry ROBERT
Député-maire de Saint-Leu

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