Suite Ă l'annonce de Sea Shepherd, l'ASPAS et Longitude 181 de dĂ©poser un recours au tribunal administratif contre la pĂȘche aux requins, Thierry Robert rĂ©agit dans un communiquĂ©. Le dĂ©putĂ©-maire de Saint-Leu tient Ă "remercier" ces associations de leur dĂ©marche. Nous publions le communiquĂ© ci-dessous.
A la suite de l'annonce par plusieurs associations dites "de protection des animaux" d'engager des recours contre mon arrĂȘtĂ©, je tiens Ă indiquer que je les remercie vivement de cette dĂ©marche dont j'espĂšre, de tout coeur, le succĂšs!
En effet, si comme l'indique ces associations mon arrĂȘtĂ© municipal serait illĂ©gal en ce que le territoire maritime de Saint-Leu "appartient entiĂšrement Ă la rĂ©serve marine (hormis le port de Saint-Leu)", cela induirait qu'il revient, en fait, au PrĂ©fet de prendre pour les usagers toutes les mesures de sĂ»retĂ© qu'implique nĂ©cessairement la rĂšglementation nouvelle sur la rĂ©serve marine, qui tend Ă Ă©tablir une cohabitation dangereuse entre l'homme et des animaux dont il est Ă©tabli que les attaques survenues dans les zones de loisirs habituelles des usagers ont Ă©tĂ© mortelles ou mutilantes;
La Commune ne pourrait dans un tel cas que se réjouir de voir se lever la contradiction qui prévaut jusqu'à aujourd'hui entre, d'une part, le principe de libre administration des collectivités et, d'autre part, les prohibitions rÚglementaires imposées dans le choix des moyens que le maire peut mettre en oeuvre pour assurer la sûreté de ses concitoyens jusqu'à répondre de son inaction pour homicide involontaire devant le juge pénal, de sorte qu'il ne lui reste que le choix de l'interdiction totale et définitive de toutes les activités libres et gratuites de baignade et de loisirs, tel que le Surf, impliquant, qu'à terme et à titre de mesure de sûreté pour s'assurer du parfait respect de cette nouvelle interdiction faite aux habitants de la Réunion, la pose de barbelés et de barreaux pour en interdire l'accÚs au domaine public comme c'est déjà le cas pour le Volcan.
Ainsi, à La Réunion nous aurons créé trois grands parcs, un parc à poissons, un parc à indigÚnes comprenant pour ses besoins un sous-parc à baignade derriÚre des filets et un parc national des hauts.
Bien évidemment il ne faudrait pas voir dans les conséquences du Décret sur la Réserve marine et sa gestion l'existence d'une charge anormale causant un préjudice spécial aux communes de l'Ouest et aux entreprises liées au tourisme de nature à engager la responsabilité de l'Etat.
Bienvenue dans le nouvel ùge de l'écolo-tourisme et bon courage!
Thierry ROBERT
Député-maire de Saint-Leu
