Retour sur les actualités qui ont marqué la semaine du lundi 2 juin au vendredi 6 juin 2025 : • Lundi 2 juin - Saint-André : les professeurs exercent leur droit de retrait après l’incendie du collège de Terrain Fayard • Mardi 3 juin - Narcotrafic : élus et professionnels de santé mettent en garde contre "une situation bientôt hors de contrôle" • Mercredi 4 juin - Chikungunya : rebond épidémique à l'été 2026, l'ARS n'y croit pas (vraiment) • Jeudi 5 juin - Dérèglement climatique : La Réunion et les autres territoires ultra-marins en première ligne • Vendredi 6 juin - Le nombre des refus d'obtempérer baisse en France, Retailleau veut quand même des courses-poursuites (Photo : rb/www.imazpress.com)
Ce lundi 2 juin 2025, professeurs et membres du personnel du collège Terrain Fayard à Saint-André ont décidé de laisser leurs salles de classe fermées. Ils se mobilisent dès 7h15 après les violences qui ont dans le quartier dans la nuit du vendredi 30 au samedi 31 mai. Une partie de l'établissement a été incendiée. Une cellule d'écoute a été mise en place.
• Mardi 3 juin - Narcotrafic : élus et professionnels de santé mettent en garde contre "une situation bientôt hors de contrôle"
Alors que les saisies de drogue explosent à La Réunion, les appels à une réponse du gouvernement se multiplient. Politiques et professionnels de santé tirent la sonnette d'alarme et demandent un renforcement des moyens engagés dans la lutte contre le trafic de stupéfiants dans l'île. Ils craignent que la situation soit bientôt "hors de contrôle". L'Etat affirme qu'il est mobilisé.
• Mercredi 4 juin - Chikungunya : rebond épidémique à l'été 2026, l'ARS n'y croit pas (vraiment)
Alors que près de 1.000 nouveaux cas de chikungunya et trois nouveaux décès ont été confirmés à La Réunion entre le 19 et le 25 mai 2025, l'épidémie continue de ralentir. Interrogée, l'ARS de La Réunion confirme que "l'on s’attend à un ralentissement de l’épidémie" et juge "peu probable" un rebond épidémique à l'été prochain.
Le Réseau Action Climat a publié ce mercredi 5 juin un rapport sur les conséquences du changement climatique dans les territoires d’Outre-mer. Ces derniers sont "en première ligne" selon l'association. A La Réunion, les phénomènes naturels déjà présents pourraient s'intensifier : cyclones, sécheresse, feux de forêt, ou encore fortes chaleurs.
Engager une course-poursuite en cas de refus d'obtempérer d'un automobiliste va être systématiser pour les forces de l'ordre. Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, a adressé une circulaire en ce sens à tous les préfets le 18 mai 2025. Une directive pour le moins disproportionnée. Elle arrive alors que le nombre de refus d'obtempérer est en baisse dans toute la France - y compris La Réunion -, depuis trois ans, selon les chiffres du... ministère de l'Intérieur. A La Réunion, victimes collatérales de courses-poursuites en 2019 et en 2003 au Chaudron et à Sainte-Clotilde (Saint-Denis), un homme et à une fillette de 8 ans ont été tués.
Le 5 juin 2025, le Conseil constitutionnel, saisi par le Premier ministre, a jugé conforme à la Constitution la proposition de loi organique.
La proposition de loi vient fixer, au niveau organique, le statut du futur procureur anticriminalité organisée. Ce procureur, à la tête du nouveau parquet national anticriminalité organisé (Pnaco), incarnera et coordonnera la lutte judiciaire contre le narcotrafic et la criminalité organisée.
L'essentiel de la proposition de loi
Ce texte complète la proposition de loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic, dont l'article 2 prévoit la création d'un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco), sur le modèle des parquets nationaux anti-terroriste (Pnat) et financier (PNF).
Il fixe au niveau organique le statut du futur procureur de la République chargé de lutter contre la criminalité organisée. L'ordonnance du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature est modifiée à cette fin.
Les fonctions de procureur anticriminalité organisée seront limitées à sept ans, comme c'est déjà le cas notamment pour les procureurs de la République financier et antiterroriste.
Les parlementaires ont prévu une application de la loi au 5 janvier 2026, soit la même date d'entrée en vigueur que les dispositions sur le parquet national anticriminalité organisée.
Si la police pouvait aussi faire des rondes du coté de BDC, et arrêter ces casseurs d'zeufs, avec leurs motos trafiquées, non homologuées, et sans pot, qui abrutissent tout le quartier...