Conflit meurtrier

Gaza : le bilan des victimes s'alourdit à 560 morts et 2.900 blessés

  • Publié le 9 octobre 2023 à 18:46
  • Actualisé le 9 octobre 2023 à 18:52

Bouleversé par l'attaque la plus meurtrière sur son territoire depuis sa création, Israël a officiellement déclaré la guerre dimanche au Hamas après l'offensive inédite lancée la veille par le mouvement islamiste palestinien depuis Gaza, dont le bilan s'élève à plus de 1.100 morts au total. L'armée israélienne a ordonné lundi un "siège complet" de la bande de Gaza.

  • C'est la fin de ce direct

    Bonne soirée à vous

  • Bombardements à la frontière entre Israël et le Liban

    Israël a bombardé le sud du Liban après avoir annoncé avoir tué "plusieurs suspects armés" qui s'étaient infiltrés sur son territoire, une opération revendiquée par le Jihad islamique palestinien

    Le Hezbollah a confirmé qu'un de ses hommes a été tué lors d'une frappe israélienne au sud du Liban et promet de répondre aux attaques israéliennes "conformément aux règles de dissuasion"

  • "Faire cesser l'agression israélienne sur la bande de Gaza"

    Les ministres arabes des Affaires étrangères se réuniront mercredi au siège de la Ligue arabe au Caire, annonce le numéro deux de l'institution panarabe Hossam Zaki. Lors de cette réunion "extraordinaire" présidée par le Maroc, les chefs de diplomatie discuteront "des moyens d'action politique au niveau arabe et international pour faire cesser l'agression israélienne sur la bande de Gaza", a-t-il ajouté

  • Les aides à la Palestine suspendues par l'Union européenne

    L'Union européenne suspend tous les paiements de son aide au développement en faveur des Palestiniens et décide de réévaluer l'ensemble de ses programmes en cours, qui représentent un total de 691 millions d'euros, annonce le commissaire européen Oliver Varhelyi

  • Un deuxième Français parmis les victimes

    Le ministère français des Affaires étrangères annonce la mort d'un deuxième ressortissant français, tué dans l'attaque du Hamas contre Israël
  • Le bilan s'alourdit

    Le bilan des victimes dans la bande de Gaza s'alourdit à 560 morts et 2.900 blessés, annonce le ministère de la Santé de l'enclave palestinienne

  • Gaza en éat de siège

    Le ministre de la Défense israélien a annoncé ce matin le "siège" de la bande de Gaza, en riposte à l'attaque du Hamas. L'Etat hébreu a déjà coupé l'alimanetion en électricité et en nourriture

     

  • Israël tente de reprendre le contrôle et lance 500 frappes contre Gaza

    "Pendant la nuit, des avions de combats, des hélicoptères, des aéronefs et l'artillerie ont frappé plus de 500 cibles des terroristes du Hamas et du Jihad islamique", a annoncé l'armée dans un communiqué.

    Cherchant à reprendre la main après l'attaque surprise du Hamas samedi - par terre, air, mer - en plein Shabbat, le repos hebdomadaire juif, les forces israéliennes continuent aussi à traquer ses membres dans le sud d'Israël où ils ont massé 100.000 réservistes selon un porte-parole de l'armée.

    Plus de 700 Israéliens ont été tués depuis le début de l'attaque et 2.150 ont été blessés, a annoncé l'armée israélienne dans un nouveau bilan publié lundi matin.

    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a mis en garde contre une guerre "longue et difficile".

    "L'ennemi est encore sur le terrain" en Israël, "nous renforçons nos forces surtout près de Gaza et nettoyons la zone", a déclaré dimanche soir le porte-parole de l'armée israélienne, promettant de traquer "les terroristes partout où ils seront".

    Dans la bande de Gaza sous le contrôle du Hamas depuis 2007, 413 Palestiniens dont 78 enfants et 41 femmes ont été tués et 2.300 blessés, ont annoncé les autorités locales dimanche.

    L'armée israélienne estime à un millier le nombre de combattants du Hamas ayant participé à "l'invasion d'Israël", a déclaré un porte-parole sur X.

    L'armée israélienne s'efforce aussi de sauver les otages israéliens encore "en nombre" à Gaza, "des femmes, des enfants, des bébés, des personnes âgées et des handicapés", a-t-il déclaré.

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  • Les Etats-Unis livrent des munitions à Israël et renforcent leur présence militaire

    Les Etats-Unis ont commencé dimanche à envoyer de l'aide militaire à Israël avec de nouvelles munitions et à rapprocher leur groupe aéronaval en Méditerranée, marquant un soutien rapide à leur allié historique surpris par des attaques du Hamas palestinien.

    Lors d'un appel avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dimanche, le président Joe Biden a annoncé qu'"une aide supplémentaire pour les forces armées israéliennes est désormais en route pour Israël et que davantage va suivre dans les prochains jours," selon un communiqué de la Maison Blanche.

    "Plusieurs citoyens américains" ont été tués dans cette offensive, a indiqué dimanche un porte-parole du Conseil de la sécurité nationale américaine.

    Le président américain a promis "le soutien total à son gouvernement et au peuple israélien à la suite d'un assaut épouvantable et sans précédent des terroristes du Hamas", a ajouté l'exécutif.

    Le premier paquet d'aide militaire "va commencer à partir aujourd'hui et arrivera dans les prochains jours", a déclaré le ministre américain de la Défense Lloyd Austin dans un communiqué.

    Il a ajouté avoir ordonné au groupe aéronaval du porte-avions USS Gerald Ford, le plus gros navire de guerre du monde, de faire route vers la Méditerranée orientale. Le groupe aéronaval se trouvait début octobre en mer Ionienne, au sud de l'Adriatique, selon la marine américaine.

    L'Armée de l'air américaine a aussi renforcé le déploiement de ses avions de combat dans la région, a précisé Lloyd Austin.

    Tout cela "renforce la posture du ministère américain de la Défense dans la région", a-t-il encore dit, affirmant que "les Etats-Unis maintiennent leurs forces prêtes au niveau mondial pour renforcer la posture de dissuasion si nécessaire".

    Cette aide militaire revient à une "participation à l'agression contre notre peuple", a réagi dimanche le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza.

     

  • Gaza : le Djihad islamique affirme détenir plus de 30 Israéliens en otages

    Le Djihad islamique a affirmé dimanche détenirà Gaza plus de 30 des Israéliens enlevés la veille lors des attaques menées par le Hamas dans des villes israéliennes.

    Ces otages seront rapatriés en Israël seulement quand "tous les prisonniers" palestiniens seront libérés, a annoncé le Djihad islamique. Des milliers de Palestiniens sont détenus dans des prisons en Israël.

    Par ailleurs, le Hamas a publié des images des attaques menés par ces drones sur le territoire israëliens. Regardez

     

  • Israël-Gaza: des dizaines de vols internationaux annulés vers Tel-Aviv, El Al maintient les siens

    La compagnie israélienne El Al a dit maintenir ses liaisons dimanche alors que de multiples compagnies aériennes ont annoncé des annulations de vols à destination et en provenance de Tel-Aviv ce week-end, dans la foulée de l'offensive militaire du Hamas sur Israël.

    - Air France-KLM -

    "En coordination avec la Direction générale de l'aviation civile française et les autorités israéliennes, Air France suspend jusqu'à nouvel ordre sa desserte de Tel-Aviv", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la compagnie, qui assure habituellement deux vols par jour vers Tel Aviv.

    "Des mesures commerciales sont en place, permettant aux clients de reporter ou d'annuler leur voyage sans frais", a-t-il précisé.

    Transavia, la "low cost" du groupe Air France-KLM, a annoncé dans un communiqué annuler tous ses vols pour Tel Aviv jusqu'à lundi inclus. "Transavia France annule ses vols vers Tel Aviv et au départ de Paris Orly et Lyon Saint Exupéry du dimanche 8 octobre (2 vols depuis Paris Orly) et lundi 9 octobre (3 vols depuis Paris Orly et 1 vol depuis Lyon Saint Exupéry)", a précisé la compagnie.

    - American Airlines and United Airlines -

    Les compagnies américaines American Airlines et United Airlines ont suspendu leurs vols, sans préciser de date de reprise.

    United Airlines a cependant indiqué avoir "opéré deux vols réguliers au départ de Tel Aviv samedi soir et tôt dimanche et (avoir) hébergé nos clients, équipages et employés voyageurs qui se trouvaient à l'aéroport". Elle et précise que les vols "resteront suspendus jusqu'à ce que les conditions permettent leur reprise".

    American Airlines a de son côté "émis une alerte de voyage offrant une flexibilité supplémentaire aux clients dont les projets de voyage sont affectés".

    - Lufthansa -

    Le groupe allemand, premier transporteur européen, annule jusqu'à lundi inclus ses vols à destination et en provenance de Tel-Aviv en raison de "la situation sécuritaire", a indiqué un porte-parole samedi soir à l'AFP.

    La compagnie belge Brussels Airlines, filiale de Lufthansa, a annoncé la même décision.

    - Iberia -

    La compagnie espagnole a indiqué sur les réseaux sociaux que sa filiale low cost Iberia Express annulait ses vols à destination ou au départ de Tel Aviv samedi "en raison de la situation en Israël".

    - El Al -

    El Al n’a pas annulé ses propres vols, a confirmé à l’AFP une porte-parole de la compagnie, qui maintient ses vols réguliers. Seuls quelques vols opérés par des compagnies étrangères en coopération avec El Al, vers Prague ou Varsovie, ont été annulés.Mais il est possible qu’El Al décide d’annuler certains vols pour envoyer plus d’avions vers certaines villes. "Nous pourrions annuler des vols vers des destinations où il y a peu d’Israéliens, afin d’aider des Israéliens ailleurs", explique la porte-parole d’El Al.

     

     

  • Bonjour La Réunion

    Les combats se poursuivent entre le Hamas et Israël. Plus de 1.100 personnes ont été tuées au total, dont plus de 700 Israëliens et 413 Palestiniens selon des bilans provisoires publiés les autorités israëliennes et palestiniennes.

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À propos

Cherchant à reprendre la main après cette attaque de grande ampleur - terre, air, mer - en plein Shabbat, le repos hebdomadaire juif, les forces israéliennes ont continué dimanche de traquer les membres du Hamas dans le sud d'Israël et poursuivi leurs frappes aériennes contre des cibles à Gaza, où de nouveaux bâtiments ont été détruits.

Lire aussi : Israël : le Quai d'Orsay annonce la mort d'une Française "dans le contexte des attaques terroristes"

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a mis en garde contre une guerre "longue", qui a fait plus de 1.100 morts au total en moins de 48 heures, selon de nouveaux bilans officiels.

Plus de 700 Israéliens ont été tués depuis le début de l'attaque et 2.150 ont été blessés, a annoncé l'armée israélienne dans un nouveau bilan publié lundi matin.

"L'ennemi est encore sur le terrain" en Israël, "nous renforçons nos forces surtout près de Gaza et nettoyons la zone", a déclaré dimanche soir le porte-parole de l'armée israélienne, promettant de traquer "les terroristes partout où ils seront".

- Reprendre le contrôle -

Dans la bande de Gaza sous le contrôle du Hamas depuis 2007, 413 Palestiniens incluant 78 enfants et 41 femmes ont été tués et 2.300 blessés, ont annoncé les autorités locales dimanche.

L'armée israélienne a déployé des dizaines de milliers de soldats pour reprendre le contrôle total des régions désertiques près de la bande de Gaza, sauver les otages israéliens qui s'y trouveraient encore et évacuer l'ensemble des habitants de la région d'ici à lundi matin. Le Hamas a fait "plus de 100 prisonniers", a indiqué dimanche le Bureau de presse du gouvernement (GPO).

"Des civils et des soldats sont aux mains de l'ennemi, c'est le temps de la guerre", affirmé le chef de l'armée israélienne, Herzi Halevi.

"Plusieurs" américains ont été tués dans l'offensive du Hamas, selon un responsable américain, de même que dix Népalais ainsi que des ressortissants d'autres pays parmi lesquels une Française. Le ministère canadien des Affaires étrangères a fait état "du décès d'un Canadien et de la disparition de deux autres".

Le président israélien, Isaac Herzog, a appelé à "l'unité dans le peuple, au Parlement et dans un gouvernement d'urgence"

 M. Netanyahu a prévenu que "la guerre serait longue et difficile".

Une Israélienne de 37 ans s'est dit horrifiée de voir plusieurs membres de sa famille enlevés, sur des vidéos en provenance de Gaza, notamment sa cousine et les enfants de celle-ci, âgés de neuf mois et trois ans. "C'est la seule confirmation que nous ayons", a déclaré à l'AFP par téléphone Yifat Zailer, la voix brisée.

- "11 septembre" -

Israël a été en outre attaqué à sa frontière nord avec le Liban. Le Hezbollah libanais, un allié du Hamas et de l'Iran, a tiré des obus sur un secteur contesté à la frontière, entraînant une frappe de drone israélienne sur une cible du Hezbollah.

En Egypte, deux touristes israéliens ont été tués par un policier qui a tiré sur eux à Alexandrie, selon le ministère israélien des Affaires étrangères.

Le Hamas et le Jihad islamique, autre groupe armé palestinien, ont affirmé avoir capturé de "nombreux soldats". "Ce qui s'est passé est sans précédent en Israël", a reconnu M. Netanyahu.

"Israël a été pris de court par cette attaque sans précédent", a déclaré pour sa part Jonathan Panikoff, directeur de l'initiative Scowcroft pour la sécurité au Moyen-Orient: "J'ai entendu de nombreuses comparaisons avec le 11 septembre (2001 aux Etats-Unis), et beaucoup d'Israéliens ont du mal à comprendre comment cela a pu se produire".

Un ancien soldat israélien a déclaré que la guerre israélo-arabe de 1973, qui reste un traumatisme national en Israël, était "peu de chose" comparée au raid du Hamas de samedi, ajoutant qu'il s'agissait d'un "très grave échec". L'offensive du Hamas a été lancée 50 ans et un jour après cette guerre qui avait pris Israël totalement par surprise et fait 2.600 morts côté israélien en trois semaines de combats.

Face à la contre-offensive israélienne, "nous craignons la destruction et la fin de la société civile dans la bande de Gaza", a déclaré Chadi al-Assi, un habitant de Gaza de 29 ans.

- "Légitime défense" -

Les Brigades Al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont annoncé avoir déclenché cette opération et tiré plus de 5.000 roquettes vers Israël pour "mettre fin aux crimes de l'occupation". Israël occupe depuis 1967 la Cisjordanie, un territoire palestinien, et la partie orientale de Jérusalem, et impose un blocus à Gaza depuis 2007.

Israël a suspendu les livraisons d'électricité, de nourriture et de biens vers le territoire palestinien.

Le ministère de l'Education israélien a annoncé la fermeture des écoles jusqu'à mardi au moins.

L'attaque du Hamas a été condamnée par les Occidentaux. Dimanche, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a estimé qu'Israël avait "le droit de se défendre" face aux attaques "barbares" du Hamas. Les Etats-Unis ont eux commencé dimanche à envoyer de l'aide militaire à Israël avec de nouvelles munitions, et à rapprocher leur groupe aéronaval du porte-avions USS Gerald Ford en Méditerranée.

Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a assuré son homologue israélien du "soutien indéfectible du Royaume-Uni", tandis que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a exhorté Israël et le Hamas à "soutenir la paix" et à épargner les civils.

La France "est également active pour éviter que le conflit ne dégénère, via un embrasement en Cisjordanie, au Liban, ou dans la région", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Pour sa part, "l'Iran soutient la légitime défense de la nation palestinienne", a déclaré dimanche le président iranien, Ebrahim Raïssi.

Plusieurs membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont condamné dimanche l'offensive du Hamas même si les Etats-Unis ont regretté l'absence d'unanimité lors de cette réunion d'urgence.

Athènes a rapporté oeuvrer pour rapatrier "149 touristes grecs" bloqués en Israël tandis que le Brésil a prévu de mobiliser au moins six avions pour rapatrier ses ressortissants désirant quitter la région.

AFP

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