(Actualisé) À quelques jours du 10 septembre où toutes les Françaises et tous les Français sont appelés à participer activement au mouvement "bloquons tout", la mobilisation s'organise à La Réunion. Dans un département où la misère, les inégalités et les frustrations ont librement droit de cité, des personnes se disent concernées par cet appel au blocage. Cela sans qu'il soit possible, pour le moment, de déterminer si la mobilisation sera massive. Dans l'Hexagone les autorités s’attendent à de possibles manifestations, des actions "violentes", et des "sabotages". Mais là-bas également l'ampleur de la mobilisation reste difficile à quantifier. Une seule certitude établie : une majorité de Français et donc de Réunionnais sont fermement contre les restrictions budgétaires voulues par François Bayrou (Photo rb/www.imazpress.com)
Née sur les réseaux sociaux et les messageries cryptées, cette initiative se présente comme un appel aux blocages, contre la politique du gouvernement Bayrou.
Le 10 septembre "koi ou fé" ? "Ou rest la case, ou boycott, ou manifeste, ou bloque sat ou gagn ?", voilà ce que l'on peut lire sur les affiches collées aux quatres coins de l'île.
"Bloquons tout", cela ne signifie pas forcément d'aller tout "bloquer" ou manifester. Chacun à son propre niveau peut agir pour montrer son mécontentement face au gouvernement.
"Bloquons tout", c'est aussi s'empêcher d'utiliser sa carte bleue pour éviter toute transaction, bancaire, c'est ne pas céder à l'appel de la consommation, surtout en début de mois et en pleine période de soldes.
"Bloquons tout", c'est seulement une journée où chacun peut mettre à l'arrêt l'économie de la France, des banques et multinationales. Selon la Banque de France, en 2024, les revenus des principales banques françaises enregistrent une croissance de 8 % pour atteindre 158,7 milliards d'euros.
- "Bloquons tout" le 10 septembre : la mobilisation s'organise à La Réunion -
À La Réunion la mobilisation s'organise, notamment dans des groupes cryptés sur Telegram via le site "indignons-nous". Bien que la nature exacte des contestations reste floue, une volonté de paralyser de se mobiliser est certaine.
Blocages des centres commerciaux, du port ou de l'aéroport, défilé ou simple arrêt de la consommation… les propositions sont multiples mais pas figées.
Certains même proposent de ne pas se connecter à internet, ni regarder la télévision ou le téléphone. Mais il ne faut pas se leurrer, très peu le feront.
À l'échelle nationale, une note du renseignement territoriale table sur la participation de près de 100.000 personnes. Les services de renseignement s’inquiètent particulièrement "de l’absence de coordination structurée et de leadership clairement identifié, ce qui pourrait entraîner des initiatives désorganisées et difficilement anticipables".
Les renseignements territoriaux pointent de possibles actions violentes, des sabotages et des opérations de blocages des grandes surfaces, des dépôts pétroliers, des transports...
- Les Réunionnais résisteront-ils à la tentation de consommer ? -
L'appel du 10 septembre concerne toute la population de La Réunion, mais une minorité de personnes semblent savoir ce qu'il se passe vraiment.
Dans l'île, où les parkings des centres commerciaux sont pleins, les plus engagés craignent que peu se sentent concernés. Et à l'heure où la paye est tombée, les soldes commencent et où il est facile de retirer de l'argent la veille – sachant que les Réunionnais favorisent le paiement en liquide - difficile de penser que mercredi les commerces seront vides de tout clients à la recherche de bonnes affaires.
Au Port, les commerçants n'ont "pas de crainte particulière. On en parle, les gens en parle mais si les gens ne souhaitent pas utiliser leur carte bleue, on prend les espèces", déclare à Imaz Press, Cathie Buscemi de l'association des commerçants.
L'Union des commerçants de Saint-Denis reste elle dans l'expectative de ce mouvement. Alors que les soldes débutent ce samedi 6 septembre à La Réunion, certains s'inquiètent. "Nos adhérents nous posent des questions mais actuellement nous n'avons pas encore d'informations concrètes", explique Amina Limbada, présidente de l'Union des commerçants. Elle le dit : "s'il faut fermer nous le ferons mais je ne pense pas que l'on en viendra là".
D'autant que "les commerçants n'ont pas envie de fermer. Nous avons besoin de travailler. Nous sommes dans une période compliquée et au cinquième jour des soldes si on rate le coche cela risque d'être compliqué".
- Syndicats et élus appellent à la grève et à la manifestation -
Les syndicats ne prévoient pas de blocages massifs, mais l’appel est clair : soutenir l’initiative citoyenne, marquer le coup et dire stop à l’injustice sociale.
Cinq organisations (CGTR, FO, FSU, Solidaires et l'Union des étudiants) participeront à une mobilisation commune devant les grilles de la préfecture de Saint-Denis à 9 heures. Un second rendez-vous est envisagé à Saint-Pierre.
"Nos organisations syndicales appellent les salariés et agents publics à tenir des piquets de grève dès 7 h devant leurs lieux de travail le mercredi 10 septembre et à participer aux rassemblements prévus devant la préfecture et les sous-préfectures à partir de 9 h", écrivent-ils dans un un communiqué.
L'Union des forces progressistes appelle également à la manifestation les 10 et 18 septembre. "On aura beau construire des murs et des barricades pour se donner l’illusion de la sécurité, cela ne durera pas. Nous demandons aux Réunionnais de se lever pour détruire ces barrières", a lancé Huguette Bello.
- "Le 10 septembre, mobilisons-nous" -
À La Réunion, selon l’Observatoire des prix, des marges et des revenus (OPMR), un produit vendu 100 euros en métropole coûte 179 euros sur l’île.
Le coût de l’alimentaire y est 37 % plus élevé selon l'Insee, un écart qui atteint même 46 % pour les produits importés.
Le 10 septembre, c'est toute la population qui doit parler. Toutes celles et ceux qui voient leurs portefeuilles vidés dès le 15 du mois.
Le 10 septembre, c'est l'occasion une nouvelle fois de défendre nos salaires et retraites, de défendre les droits des Français d'avoir deux jours fériés en plus et une vie convenable, alors que de l'autre côté, le gouvernement et principalement François Bayrou, s'attèle à remettre la faute de la dette sur le dos des Français.
Le 10 septembre la France et La Réunion veut dire "stop".
À ceux qui hausseront les épaules ou qui resteront dans leur canapé, notez bien : le 10 septembre est une occasion de dire massivement "non" à de nouvelles mesures mortifères pour le simple bien-vivre du plus grand nombre, et encore plus pour le bien-survivre des plus démunis.
À ceux qui hausseront les épaules ou qui resteront dans leur canapé le 10 septembre, notez bien : lorsque l'injustice, les inégalités, les frustrations et la misère se conjuguent et atteignent leur paroxysme cela débouche toujours sur la plus dangereuse des situations.
À ceux qui hausseront les épaules ou qui resteront dans leur canapé le 10 septembre, notez bien : le 11 septembre vous ne pourrez pas dire "je ne savais pas".
La rédaction de www.imazpress.com / redac@ipreunion.com
Chute du gouvernement ou non le 8 septembre 2025, ne changera rien. Il faut changer notre façon de vivre. Un peuple vivant d’emprunts étrangers tombe fatalement sous la dépendance du prêteur obligé de surveiller les garanties de sa créance. une nation assez riche pour prêter beaucoup à une nation pauvre finirait par la dominer plus étroitement qu’au moyen d’une conquête militaire.Gustave Le Bon
A l'horizon 2030 le rôle croissant des fonds de pension au regard d'une puissance publique qui finance de moins en moins ses infrastructures. Les détracteurs de ce système font valoir que le PPP n'est ni plus ni moins qu'un montage financier permettant de dissimuler aux instances de contrôle (institutions internationales, marchés financiers) une partie de la dette publique.
Le Conseil constitutionnel puis le Sénat s'en sont alarmés, parlant d'une « bombe à retardement.
Une formule soutenue par certaines organisations internationales L'importance de la dette publique dans certains États occidentaux les pousse à se tourner de plus en plus vers la formule des partenariats public-privé, lesquels ne sont pas comptabilisés dans cette dette même lorsque le contrat oblige la puissance publique à verser un loyer sur de très longues durées et sans possibilité de sortie anticipée.
Le capitalisme monopoliste des concentrations patrimoniales un sujet épidermique en France. Il faut mettre un terme à l’attachement aux règles fiscales s’appliquant actuellement à l’héritage. Nous vous conseillons de lire l'étude 2025 de la Fondation Jean Jaurès la roue de la fortune.Constitution et transmission des patrimoines dans la France contemporaine. Particulièrement page 11 La pierre et la Bourse : les murs porteurs des gros patrimoines.
Le droit doit donc être réajusté en permanence, en essayant de devenir non pas parfaitement juste, mais le moins injuste possible.
La dette publique d'état est le résultat de la décision politique de G Pompidou d'interdire au gouvernement d'emprunter au taux zéro à la Banque de France ( à une époque où les élus de la Nation avait encore la main sur leur monnaie). Avant il ny avait pas de dette publique puisque l'argent public investi pour le développement économique après la Libération. Cela permettait, au fur et à mesure des rentrées fiscales liées à la croissance , de détruire l'argent qui rentrait, rééquilibrant ainsi les comptes publics. Aucune dette. "Les trente glorieuses" (1945-75) ont ete stoppees par le changement du financement public obligeant les pouvoirs publics à emprunter exclusivement aux banques privées. Ce sont elles qui perçoivent depuis ce moment les intérêts de la dette payés par les fonds publics.
La création imposée (malgré le vote NON au referendum de 2005) des critères de LUnion européenne a accentué et amplifié le phénomène.
Reconquérir la souveraineté sur la monnaie est un passage obligé pour le rétablissement de la démocratie en France.
Manifester ? Mais contre qui ? Y'aura plus personne lundi soir pour répondre.... Macron vire sa marionnette juste avant et il coupe l'herbe sous le pied de tout le monde.
Manifester contre le budget de bairou ??? Mais il passera jamais ce budget, bairou va partir avec.
Donc à part perdre du temps et surtout risquer un bon conflit et pas mal de casse, aucun intérêt... Surtout que là c'est juste orchestre et récupéré par les politiques...
Quand on a besoin d'eux.
Ils sont aux abonnés absents.
Et quand il n'arrive pas à résoudre leurs problèmes.
Il nous appelle.
Il nous prend vraiment pour des cons.
Casser, raqueter, brûler, molester, menacer, injurier…et après?
Vous raconter n importe quoi
C'est pour cela on a à faire des crapauds guignols rien dans la tête tout en brassant de l'air et se masturber l'esprit.
La majorité silencieuse n'en a rien à foutre de cette manifestation bidon
Contre le système politique de la macronie, les carpettes du système Bayrou en tête, Le PS la rose fanée, LR en orbite, PCF que le sigle, le traîne savate mélenchon, les Verts plein de couillonisme, tous les syndicats grassement payés par la macronie pour brasser du vent .... Ainsi soi-il !
deux manifs et puis s'en vont.... bloquer? Au café du coin??
résisteront ils à la tentation de consommer ? NON
et des affiches je n'en ai pas vu une seule
Je ne savais pas quoi ? Désolé ce n'est pas clair.
Ne commentons plus !
Agissons, chacun à notre échelle !
Le mouvement ne doit en aucun cas être politisé car tous les politiciens sont à mettre dans le même sac.
Ce mouvement n'est pas politisé, il est manipulé
Je prierai aux lecteurs de bien vouloir excuser les fautes d'accord et de frappe car le texte a été tapé dans l'urgence.
Ne bougeons pas de chez nous. Pas de téléphone, pas d'internet, aucun achat, ce serait cela un vrai blocage.
Ce sont bien les politiciens et quelques syndicats qui manipulent il me semble.
Augmentation de plus de 300 euros des émoluments des députés alors que le peuple
est en passe de crever de faim .
Ne nous laissons plus manipuler par qui que ce soit.
Ce sont tous nos élus qui baillent et dorment à l'assemblée, nos ministres, les sénateurs, le président,(même les anciens qui de surcroît ont un casier sali) qui nous coûte très cher.
Je suis formatrice indépendante et c' est fou ce que je verse à l'état et en retour je n'ai rien sauf l'obligation de me lever de plus en plus tôt afin de limiter ld temps passé dans les bouchons .
Nota : Je ne suis pas pour la violence. Il y a d'autres moyens pour se faire entendre.
Une journée île morte pouf ne citer que cela...
"Agiter le peuple avant de s’en servir." (Talleyrand)
Extra !
Justement, il faudrait que personne ne 's'agite. Imaginez une journée où personne ne sort, les rues transformées en désert des tartares.
Zot la point deux trois pieds de fleurs pou occuper ?
Ca sent tellement le pshiiit... Par contre les humains et les humaines, la veille et le lendemain on se lâche on achète chez shein, on ça jusqu' a sa boîte aux lettres en voiture, on mange ultra transformé, on pense pognon pognon pognon et surtout on se reproduit a fond. Et on impressionne les voisins en mangeant des bichiques a noel. S'il y a une chose a stopper c'est l'humanité. Vive les moustiques. On ne verra que les ados cassos dans les rues pressé de brûler des bagnoles, votre futur.
Il y a encore de belles personnes chez les humains. Il ne faut pas faire d'un cas une généralité. Je suis en contact avec des personnes de tous âges dans le cadre de mon activité et la bienveillance est au rendez-vous alors permettez moi de ne pas être d'accord avec les propos tenus.
Cela doit se faire DANS le respect
Dans le respect de ceux qui ne nous respectent pas ?
Cela doit se faire sans le respect.