Ce fut le 4 juillet 2022 – soit il y a un peu plus d'un an. L'Élysée annonçait la composition du nouveau gouvernement. Parmi les noms qui défilent, celui de Jean-François Carenco, nommé ministre délégué des Outre-mer auprès du ministère de l'Intérieur. Oui, délégué, vous avez bien noté. Une année déjà, que le ministre – actuellement au cœur des critiques – enchaîne les sorties de routes, vous avez pu le lire (souvent) dans nos articles (Photo : sly/www.imazpress.com)
Et oui, Jean-François Carenco n'en finit pas d'attirer l'attention sur lui. Les derniers en dates à évoquer cette année de nomination, non sans questionnement, nos confrères du Monde.
Ils vont même à se demander si "la nomination de cet ancien préfet au ministère délégué aux outre-mer, n'est pas une erreur de casting ?" Le média évoquant de nombreuses critiques à l'encontre du ministre de la part de hauts fonctionnaires et d'élus, "dénonçant sa maîtrise désinvolte des dossiers".
Certains évoquent même, selon Le Monde "le tonton gênant qu'on peut avoir dans une famille".
- "Les résultats sont là"... ah bon ? -
De plus, Jean-François Carenco se targue de dire que "nos sujets avancent", "les résultats sont là". "Je suis un mec qui positive.".
Pourquoi pas ? Mais, bizarrement, seul le ministre délégué semble voir des "résultats" et "les sujets avancer". Les populations des outre-mer en géneal et de La Réunion en particulier, ne voient pas la même chose...
Jean-François Carenco affirme aussi "les outre-mer manifestent moins qu'à Paris". Et ? Car ce n'est pas parce qu'ils ne manifestent pas qu'ils sont pour la politique du gouvernement. Bien au contraire. S'ils ne manifestent pas autant qu'ils le souhaiteraient, c'est qu'ils ne le peuvent pas. Difficile de perdre une journée de salaire quand la vie à La Réunion est plus chère, quand les fins de mois sont difficiles.
Mais la vie chère, il est vrai, le ministre délégué a eu du mal à savoir ce que c'était. Le 9 janvier 2023, le député de La Réunion Philippe Naillet l'avait interpellé . Au cœur du débat, "le sentiment d’injustice que ressentent les ultramarins face à la vie chère".
Ce à quoi Jean -François Carenco lui a répondu avec une aisance si naturelle que cela en devient effarant : "Sur le coût du fret, je n’ai même pas compris comment ça marche, alors le mec qui en a besoin il comprend encore moins".
Conclure en disant "je n’ai pas la mesure, mais je compte sur vous", fut même consternant.
Mais on le sait, Monsieur Carenco a bien d'autres dossiers à traiter. Comme celui révélé par France Info où le ministre se serait mis en tête de rebaptiser les Outre-mer.
- Des écarts en veux-tu en voilà -
Ses nombreux passages devant les élus, à l'Assemblée ou en commission sont aussi également remarqués. Dire "l'inflation est plus faible en outre-mer qu'en France", alors que les prix sont plus chers ici, quelle aberration.
Le 3 mai, alors que Jean-François Carenco remplace son ministre de tutelle, au grand dam des élus de l'Assemblée nationale, ces derniers dénoncent des réponses "totalement déconnectées, à côté de la plaque".
Le même jour, reprochant à plusieurs reprises à la gauche de l'interrompre, il a fini par lâcher un retentissant : "putain, c'est pas vrai, ah quelle démocratie ici".
Le ministre délégué a ensuite provoqué un incident de séance en quittant son banc après avoir lancé à un député LFI: "acceptez la responsabilité des forces de l'ordre d'être sur ce chemin de crête entre la démocratie et la violence".
Une grande fatigue a finalement poussé le ministre délégué à quitter l'Assemblée nationale. "La fatigue a ses raisons que la raison ne connaît pas" s'est justifié, agacé, Jean-François Carenco.
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Peu de temps avant, le 3 avril, avait lieu le débat concernant la lutte contre le terrorisme d’extrême droite. Sauf que… pour évoquer le terrorisme qui menace notre pays, Monsieur le ministre de l’Intérieur a préféré confier la tâche à son ministre délégué, Jean-François Carenco.
Une absence que n’avaient pas manqué de faire remarquer les députés présents lors de la séance publique dans les locaux de l’Assemblée nationale.
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- Monsieur Carenco serait-il fatigué ? -
Lors de prises de parole, celui qui a célébré ses 71 ans le 7 juillet dernier, se dit "un peu fatigué". Se plaignant à peine de la charge de travail. "J'ai 200 sujets par semaine à régler. Je suis à mon bureau avant 6 heures et je le quitte à 23 heures. J'ai fait 21 voyages en onze mois", avait-il souligné devant l'Association de la presse ministérielle en juin.
Le ministre allant même jusqu'à se lamenter sur son salaire. "J'ai perdu la moitié de mon salaire par rapport à la CRE (Commission de régulation de l'énergie) ! Vous savez combien ça gagne un ministre ? 6.800 euros net !"
Juste pour être fixé, Monsieur Carenco : savez-vous combien les Réunionnais gagnent et combien gagnent en moins d'un an ce que vous vous gagnez en un mois.
Allez Monsieur Carenco, reposez-vous si vous êtes fatigué. Profitez-en pour relire vos dossiers - si ce n'est pour en prendre connaissance -, cela vous permettra (peut-être) de prendre la juste mesure de tous les défis et enjeux posés aux outre-mer.
Cela vous permettra aussi (enfin peut-être) de prendre les problèmes à bras-le-corps. Les outre-mer devraient mieux s'en porter...
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Ce ministre a bien raison… Les français sont assistés et ils en veulent toujours plus !
Et La Schiappa ? Toujours ministre ?
Vous connaissez par cette expression ? "Arrête de faire ton carenco, et tu vas y arriver". C'est quelqu'un qui dit tout faire pour atteindre son objectif, qui pense tout faire correctement, mais qui en fait ne comprend rien à rien. (Merci pour votre humour super Bambou. Belle après-midi - Modérateur)
Lorsqu'on nomme un incompétent et un malfaisant a un tel poste,qu'on le garde a son poste,le président envoie un signal clair :Domiens je vous méprise a la hauteur du rejet que vous avait montré envers moi lors des quatres dernières élections.Du reste on voit aussi quel poids ont les élus des DOM,merci Martiniquais et Guadeloupéens de rejeter les Réunionnais pour des fantasmes de tiédeur supposé,alors que vous refusez tout et son contraire depuis 30 ans.
La nullité de ce gouvernement est à pleurer. Entre incompétents, mis en examen et menteurs, les français sont servis. Merci MACRON l'incompétent en chef. Et arrogant en plus.