[DIRECT-PHOTOS/VIDEOS] Mécontentement

Réforme des retraites : 3200 manifestants ont défilé à Saint-Denis et Saint-Pierre selon la préfecture

  • Publié le 11 février 2023 à 15:59
  • Actualisé le 11 février 2023 à 16:55

Ce samedi 11 février 2023 marque la quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites voulue par l’exécutif. Si l’affluence était en baisse ce mardi 7 février - 5.000 personnes dans les rues de La Réunion contre 10.000 le 31 janvier -, l’intersyndicale n’a pas dit son dernier mot. L'objectif est de maintenir la pression sur le gouvernement. Selon la préfecture, 3200 personnes ont défilé aujourd'hui à Saint-Denis et Saint-Pierre. (Photo : www.imazpress.com)

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  • Fin du live

    Nous mettons fin à ce live. Merci de l'avoir suivi et bonne fin de journée.

  • "On se félicite de la mobilisation, la manifestation est un succès pour un samedi" estime l'Unsa

    Les manifestants sont arrivés dans les jardins de la préfecture. Les syndicats prennent chacun la parole.
    "Il faut faire plier le gouvernement, il faut que les lycéens, les étudiants et les retraités se mobilisent" déclare Marie-Hélène Dor. "On est samedi et on était un peu interrogatif avant le début de la manifestation, mais le combat continue. La question des femmes a été beaucoup abordée : nous serions les plus impactées. Pourquoi ? Si on regarde la situation en terme de salaire de congés, la logique c'est que les femmes à la retraite touchent 40% de moins que les hommes en retraites." "On appelle aussi à la manifestation le 16 février et le 8 mars" dit-elle.
    "La réforme touche toute la société mais aussi les jeunes. La réforme joue sur le chômage, l'accès à l'emploi. A cause de cette réforme les jeunes seront pénalisés encore plus. Aujourd'hui l'Unef fait bloc et appelle les jeunes à se mobiliser" déclare un membre de l'Unef.
  • 3200 manifestants défilent à Saint-Denis et Saint-Pierre selon la préfecture

    2000 manifestants ont été comptabilisés à Saint-Denis par les autorités, et 1200 à Saint-Pierre

  • Environ 5000 manifestants partout dans l'île selon les syndicats

    "Il est important que nous soyons là pour dénoncer cette réforme injuste" estime Jeannick Cidney, de FO. "Nous serons à nouveau dans la rue le 16, nous appelons l'ensemble des citoyens pour faire capoter cette réforme."

  • Le début du cortège est arrivé devant la préfecture

    Les manifestants continuent de défiler dans la rue de Paris.

    A Saint-Pierre, environ 2.000 personnes manifestent aussi, selon les syndicats.

  • Les élus sont mobilisés

    "Il est extrêmement important de continuer la mobilisation, dans la rue et à l'Assemblée nationale, c'est le même combat. Il n'y aura pas de négociation, nous voulons le retrait de cette réforme. 64 ans, non, 62 ans, c'est déjà trop. Nous sommes pour une retraite à 60 ans" estime le député Jean-Hugues Ratenon.

    "Chaque personne pèsera dans la bataille. Je suis prêt à rester mobiliser autant de jours qu'il le faudra. Nous sommes engagés dans une bataille, un rapport de force, avec le gouvernement. Je suis persuader que le gouvernement cèdera, tôt ou tard" ajoute-t-il.

  • De nombreux syndicats sont présents

    "On veut montrer aux élus qu'on est présent contre cette réforme. On demande des amendements spécifiques à nos secteurs" indique Alain Laffite, représent de la CFTC.

  • Après un début difficile, la manifestation commence à prendre

    De nombreuses personnes ont rejoint le cortège. D'après la FSU, environ 3000 personnes seraient présentes.

    https://www.youtube.com/watch?v=zOTIOzlNoik

  • Huguette Bello appelle les Réunionnaises et les Réunionnais à se mobiliser contre la réforme

    "Nous avons une population qui est pauvre, 100 000 personnes qui touchent une pension de misère. Les femmes sont le plus touchées. Dès maintenant, j'appelle les femmes réunionnaises à se mobiliser" déclare la présidente de Région.

  • Les manifestants défilent dans la rue de Paris

  • Quelques politicien.nes ont répondu à l'appel

    La présidente de Région Huguette Bello, qui a exprimé son opposition à cette réforme à plusieurs occasions, est de nouveau présente dans le cortège. La vice-présidente de Région Céline Touzé est aussi sur place, ainsi que l'élue dionysienne Monique Orphée.

  • La mobilisation est plutôt faible

    En comparaison aux dernières manifestations, la mobilisation ne prend pas vraiment ce samedi. D'après les syndicats, 500 personnes étaient présentes à 10h.

  • Les syndicats sont mobilisés

    "Il faut absolument maintenir la pression" estime Marie-Hélène Dor, secrétaire départementale de la FSU.

    "Il faut dire à ce gouvernement qu'on ne veut pas de cette réforme" dit Jacques Bughon, secrétaire général de la CGTR.

     

     

  • Les manifestants arrivent au compte-goutte

    Des manifestants sont venus avec leurs enfants. Travailleuses et travailleurs, ainsi que des retraités sont présents dans le cortège, qui devrait démarrer à 10 heures.
  • Peu de monde pour l'instant

    A 9heures, moins d'une centaine de personnes sont présentes devant le Jardin de l'Etat.

  • Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct

    Nous suivons ce samedi la nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites, suivez-nous

À propos

Après trois premières journées réussies – malgré moins de monde dans les rues, l’hostilité face au projet de loi de réforme des retraites est toujours aussi forte.

L’intersyndicale appelle à « manifester encore plus massivement » ce samedi. « Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire », ont lancé les syndicats. Les syndicats appellent d’ailleurs l’ensemble des Réunionnais à venir ce samedi 11 février pour le 4ème round. « Jeunes, moins jeunes, étudiants, salariés, retraités, on vous attend », clame Zohra Givran de la CGTR.

Pour rappel, le 7 février 2023, la mobilisation a réuni plus de 757.000 manifestants à travers la France selon le ministère de l’Intérieur et deux millions selon les syndicats.

C’est certes moins que le 31 janvier où la mobilisation avait battu des records, mais les syndicats l’annoncent, ce samedi il y aura du monde. Pour Gladys Robert du Saiper, « la mobilisation de ce mardi c’était pour dire n’oubliez pas on est là, on vous donne un avant-goût de ce qui vous attend samedi ». Et ce, même si la mobilisation est en baisse pour ce troisième round. « On ne nous voit pas, on ne nous entend pas, mais là on nous verra », lance Gladys Robert.

Les syndicats veulent un rassemblement populaire, familial et surtout massif. "Le week-end, la mobilisation est plus familiale, avec des personnes qui ne peuvent pas forcément faire grève, par exemple parce qu'il n'y a pas de syndicats dans leur entreprise", indique la CGT. "La stratégie est d'élargir le mouvement en permettant à de nouvelles personnes de venir, sans se substituer à la grève."

Le rendez-vous est donné dès 9 heures au jardin de l’État à Saint-Denis et à la même heure devant le cimetière de Saint-Pierre, rue du Four à chaux.

- Intensifier la contestation -

Réunie mardi soir à la Bourse du travail, à Paris, l’intersyndicale a appelé dans un communiqué « à manifester encore plus massivement ce samedi 11 février ». « Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire », a-t-elle intimé.

Elle doit notamment permettre d'accentuer la pression sur l'exécutif et les députés, qui ont entamé les travaux dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.

Le leader de la CGT Philippe Martinez a appelé à des grèves « plus dures, plus massives, plus nombreuses », « si le gouvernement persiste à ne pas écouter ». « Il faudra d’autres manifs mais pour nous, c’est clair, la suite ce sera la grève reconductible, autour du 8 mars », lui a fait écho Simon Duteil (Solidaires).

« Si on n’est pas entendu, je pense que le climat va largement se dégrader », a cependant prévenu le leader de la CGT, fustigeant le fait que le dialogue soit rompu avec le gouvernement. « Elle (Elisabeth Borne, Ndlr) considère que les syndicats sont hors jeu et que maintenant tout se passe au Parlement. Ça aussi, c’est un problème. On n’a pas parlé ensemble depuis le 4 janvier. »

Alors que l'intersyndicale a d'ores et déjà prévu une cinquième journée de grève le jeudi 16 février, les chiffres de la mobilisation du 11 seront forcément scrutés. "La date de samedi est la date décisive", admettait mardi le coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard, au micro de LCI, en plein cœur de la manifestation. Reste à savoir si la journée sera réussie.

Une nouvelle manifestation qui n’est certainement pas la dernière, puisque l’intersyndicale a d’ores et déjà annoncé qu’au niveau national, la mobilisation sera reconduite le jeudi 16 février mais également les 7 et 8 mars.

– Des discussions houleuses à l’Assemblée nationale  –

Une pression au moment même où le texte est débattu à l’Assemblée nationale, dans une ambiance plutôt tendue. On le rappelle, plus de 70% de la population s'est prononcée contre cette réforme.

Depuis lundi 6 février, le projet de loi pour la réforme des retraites et ses quelque 20.000 amendements est examiné par les députés.

Dès ses prémices, le débat sur la réforme des retraites s’est heurté aux luttes d’un Hémicycle morcelé. Il a fallu attendre 23 heures, lundi 6 février, pour que les députés examinent les premiers amendements – sur les 16.500 jugés recevables – du projet de loi qui prévoit le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans d’ici à 2030.

"Je crois que l'intersyndicale sait très bien ce qu'elle est en train de faire. Elle a prouvé qu'elle sait mener la bataille dans la rue. Nous, nous la menons, en parallèle, à l'Assemblée nationale", a estimé jeudi Mathilde Panot, sur RTL. "Quand on voit les sondages, [...] je pense qu'il faut continuer la mobilisation et que le gouvernement doit céder. S'il y a des blocages et si les salariés le décident, nous irons les soutenir", martèle la députée LFI.

À l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, lui, a assuré que l'exécutif "souhaite continuer à dialoguer" alors que le projet de réforme des retraites est actuellement examiné à l'Assemblée nationale.

Lire aussi : Réforme : ils comptaient partir à la retraite dans quelques mois, c’est raté Lire aussi – Réforme des retraites : fuyez Monsieur Macron, fuyez… ma.m/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
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