(Actualisé) Ce lundi soir 24 novembre 2025 dans quartier Ti carré du Port, les forces de l'ordre ont été visées par des tirs de mortiers. Un policier de la BAC a été blessé à la tête. Le parquet de Saint-Denis annonce le placement en garde à vue de trois personnes, une majeure et deux mineurs. La procureure indique "les décisions seront à venir en fonction du résultat des investigations en cours". Un des mineurs - présumé innocent à ce stade -, a "été condamné pour non empêchement de crime ou délit dans le dossier dit du jet de galets mortel du Port", précise Véronique Denizot (Photo : rb/www.imazpress.com)
Lors de ces violences policières où ont été visés les officiers de la brigade anticriminalité (BAC) de la commune et de la BAC territoriale, un homme a été touché. Il a été hospitalisé.
- Un des mineurs déjà condamné dans l'affaire des jets de galets mortels au Port -
"Un des mineurs en garde à vue, présumé innocent à ce stade, et non encore à cette heure objet de poursuites a été condamné pour non empêchement de crime ou délit dans le dossier dit du jet de galets mortel du Port", précise la procureure de Saint-Denis.
Pour rappel, en octobre 2023, quatre mineurs avaient été interpellés. Ils étaient suspectés d'être impliqués dans la mort de Kenya, une jeune mère de famille de 25 ans, heurtée par des galets jetés du haut du pont du Sacré Coeur enjambant la 4 voies du Port.
Le drame avait eu lieu le samedi 30 septembre 2023 vers 20 h 45.
Deux mineurs avaient été écroués pour "coups mortels" et "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Ils avaient également été mis en examen pour "violences ayant entraîné une Incapacité temporaire de travail inférieure à 8 jours sur huit victimes, en réunion, avec arme, et préméditation, et pour dégradations en réunion d’un bien destiné à l’utilité publique".
Les deux autres avaient été mis en examen pour "abstention volontaire d'empêcher un crime ou un délit", et avaient été placés sous contrôle judiciaire.
En 2024, un an après la mort de Kenya, deux mineurs ont été condamnés à 9 ans de prison avec maintien en détention.
Les deux autres avaient été condamnés à 18 mois de détention assortis à un sursis probatoire de deux ans, en accord avec les réquisitions du parquet le 22 novembre 2024.
C'est donc l'un de ces deux mineurs, toujours mineur ce jour qui est mis en cause dans les tirs de mortier contre les policiers.
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Pour rappel, samedi 30 septembre 2023 vers 20 h 45, plusieurs personnes ont projeté sur la RN1, depuis le pont du rond-point du Sacré Cœur au Port, sur des véhicules en circulation dans le sens Saint-Denis – Saint Paul, plusieurs galets apportés sur place à l’aide d’un chariot de supermarché, également projeté sur la voie de circulation.
Au total, sept véhicules ont été touchés par des tirs de galets, "concernant au moins 9 personnes" indique le parquet. En plus de la jeune mère de famille décédée, une autre personne a été blessée au bras par une pierre ayant traversé le pare-brise, entraînant une incapacité temporaire de travail de 5 jours.
Les autres conducteurs des véhicules touchés ont pu s’arrêter ou ont continué leur route pour se mettre en protection avant de prévenir les forces de l'ordre.
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na point un gas la BAC y gaign passe ali un message au creux de son oreille comme il faut !
Ce mineur faisait l’objet de mesures éducatives ordonnées par la justice et gérés par le département et ces éducateurs dont on voit l’efficacité
Mette a lu en prison et aucunes visite ôté lu l'étai connu de la justice pour la mort de cette jeune maman, et la lu agresse l'État. Jusqu'à quand notre justice va traîté les voyous de cette façon. Il faut sévir, faire faire des travaux forcés mais en combinaison de prisonnier comme on fait dans certains pays.
Nos juges sont des lâches
Que justice soit faite
La richesse de la FRANCE et de LA RÉUNION. Et j'assume