Après Chido

Mayotte : Emmanuel Macron quitte l'île après une réunion de crise et une visite dans une zone enclavée

  • Publié le 20 décembre 2024 à 12:28
  • Actualisé le 20 décembre 2024 à 17:04
Emmanuel Macron rencontre des habitants dans le quartier de Kavani, à Mamoudzou, Mayotte, le 19 décembre 2024 ( POOL / Ludovic MARIN )

La préfecture de Mayotte a annoncé que l'état de catastrophe naturelle a été décrété pour les 17 communes de l'île. Bruno Retailleau a annoncé que "l’eau sera raccordée ce soir sur la quasi-totalité du territoire". Emmanuel Macron a lui quitté Mayotte après une réunion de crise et une visite dans une zone enclavée. Sur place, le Président a réfuté les accusations de "démission" de l’État et a annoncé vouloir "rebâtir" Mayotte avec de nouveaux "critères" et appelé aussi à "renforcer la lutte contre l'immigration clandestine.

  • C'est la fin de ce direct

    Merci d'avoir suivi cette actualité avec nous.

    Bonne nuit à toutes et à tous.

  • Macron reviendra

    Emmanuel Macron affirme qu'il reviendra à Mayotte "dans quelques mois"

    Dans l'interview accordée Mayotte la 1ère, au journal de Mayotte et à Kwezi TV, le président de la République affirme qu'il "revien(dra) dans quelques mois" sur l'archipel. "Je rendrai des comptes", ajoute Emmanuel Macron.

  • Mayotte : des premières mesures de soutien économique et social pour faire face aux conséquences du cyclone Chido

    Devant l’urgence de la situation à Mayotte, les acteurs économiques locaux et nationaux réunis au Ministère de l’économie ou à distance en visio-conférence ont appelé à des réponses rapides. Nous publions le communiqué du ministère.

    Concernant les mesures économiques, afin de répondre à l’urgence alimentaire, les mesures suivantes ont été décidées :

    - Afin d’éviter une flambée des prix, un décret entre en vigueur ce jour pour octroyer le pouvoir de régulation au Préfet du vendredi 20 décembre 2024 jusqu’au 15 juin 2025 en application de l’article L. 410-2 du Code de commerce. Ce décret concerne les catégories de produits suivants : eaux en bouteille, denrées alimentaires, produits d’hygiène, produits de santé du quotidien, matériaux de construction, produits destinés à l’alimentation animale, engrais, produits de traitement des végétaux, produits d’entretien, articles ménagers et petit appareillage électrique. Le prix de l’eau sera donc régulé. Les prix de vente en gros et de vente au détail des eaux en bouteille ne pourront être supérieurs, toutes taxes comprises, à ceux atteints le 13 décembre 2024 pour chaque commerce à Mayotte ;

    Afin de répondre à l’impact économique de la catastrophe, des premières mesures de soutien économique et social nécessaires vont être déclenchées :

    - La mise en œuvre de l’activité partielle avec une procédure assouplie : Les employeurs dont l’activité est affectée par le passage du cyclone peuvent placer leurs salariés en activité partielle dans les conditions prévues par le code du travail pour le motif « sinistre ou intempéries de caractère exceptionnel ». Des ajustements peuvent être envisagés en fonction de l’évolution de la situation. Une procédure simplifiée pour le dépôt des demandes d’activité partielle par les employeurs va être mise en place. L’employeur disposera également de trente jours à compter du placement de ses salariés en situation d’activité partielle pour adresser sa demande d’autorisation aux services de l’Etat. La prise en charge sera donc rétroactive et ce délai de trente jours pourra être prolongé si besoin. Les services de l’Etat instruiront les demandes dans des délais très brefs et selon une procédure allégée. Les allocations seront versées aux employeurs quelques jours après la validation des demandes d’indemnisation qu’ils adresseront.

    - Afin de soutenir les employeurs, auto-entrepreneurs et travailleurs indépendants mahorais affectés, la collecte et le recouvrement des cotisations et contributions sociales sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Il ne faut donc pas tenir compte des échéanciers et des demandes de paiement reçus. Par ailleurs, les retards de paiement à date du 15 décembre ne prêtent pas à conséquences et les entreprises qui devaient payer le 5 ou le 15 janvier et qui ne pourront pas payer n’auront aucune démarche à faire.

    - En matière de fiscalité, un ensemble de mesures sera mis en œuvre afin de permettre le report du paiement des impôts des entreprises comme des particuliers, ainsi que la remise gracieuse des majorations et pénalités de retard :

    Les mesures de recouvrement forcé sur les redevables mahorais seront suspendues ;
    Les obligations déclaratives des contribuables de Mayotte seront assouplies : les employeurs ne procédant pas à la déclaration de montants de prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu ne seront pas pénalisés ;
    Le paiement des impôts par les entreprises mahoraises pourra faire l’objet d’un report ;
    Les contribuables pourront solliciter des remises gracieuses à la DGFiP s’ils subissent des majorations ou des pénalités de retard.

    - Des aides d’urgence à destination des indépendants par CCI France et CMA France vont être mises en place.

    - Un numéro dédié sera activé dans les prochains jours à destination des chefs d’entreprise sous l’égide des chambres consulaires, CCI France et CMA France, pour écouter et informer les entreprises touchées par la catastrophe sur les dispositifs d'urgence et le soutien psychologique.

    D’autres mesures viendront accompagner dans les prochains jours ces dispositifs.

  • "On ne pourra pas rouvrir toutes les écoles le 13 janvier", prévient Macron

    L'État "ne pourra pas rouvrir toutes les écoles le 13 janvier", prévient Emmanuel Macron dans un entretien à plusieurs médias locaux.

    "Mais on veut pouvoir apporter une solution à toutes les familles pour le 13 janvier", assure le chef de l'État, évoquant entre autres la piste de scolariser des élèves " sur un autre territoire". "On va proposer des solutions à La Réunion ou ailleurs", ajoute-t-il.

  • Une unité mobile de réanimation installée lundi

    Pour faire face à l'urgence à Mayotte, le ministère de la Santé précise que "des postes sanitaires mobiles contenant notamment des médicaments et du matériel d’urgence permettant de prendre en charge rapidement des victimes en cas de survenue d’une situation sanitaire exceptionnelle ont été installés".

    Il annonce qu'une " unité sanitaire mobile (USM) capable de prendre jusqu’à 8 patients en réanimation sera aussi projetée sur place lundi et sera positionnée à côté du Centre hospitalier de Mayotte (CHM)".

  • 75 morts et près de 800 blessés au Mozambique

    Selon un nouveau bilan publié aujourd'hui, le cyclone Chido a provoqué la mort d'au moins 75 personnes (contre 73, la veille) au Mozambique, pays le plus touché sur le continent africain.

    Dans les zones ravagées par la dépression où les rafales de vent ont atteint 260 km/h, près de 330 000 personnes ont été touchées, d'après les autorités, qui ont décrété deux jours de deuil national à compter de ce vendredi.

  • Les Comores vont acheminer 250 tonnes d'eau en bouteille à Mayotte

    Les Comores vont envoyer aujourd'hui à Mayotte des milliers de bouteilles d'eau par bateau, multipliant les initiatives d'aide six jours après le passage du cyclone ayant ravagé le petit archipel français voisin où vivent de nombreux Comoriens.

    "Environ 250 tonnes de packs d'eau vont être acheminés via un ferry à Mayotte ce jour", indique à l'AFP Houmed Msaidie, conseiller du chef de l'État comorien, en charge des Affaires politiques.

  • Bruno Retailleau annonce que 80 tonnes d'alimentation et 50 tonnes d'eau ont été distribuées hier

    Après la réunion de crise qui s'est tenue ce matin, Bruno Retailleau annonce sur X que "80 tonnes d'alimentation et 50 tonnes d'eau ont été distribuées dans neuf communes" mahoraises hier.

    "Les huit autres communes de Mayotte seront quant à elles livrées aujourd'hui", précise le ministre de l'Intérieur démissionnaire.

  • Saïd Omar Oili, sénateur de Mayotte, s’inquiète de possibles "émeutes de la faim dans peu de temps"

    Sur Franceinfo, le sénateur de Mayotte (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants) Saïd Omar Oili exprime sa "peur qu’il y ait des émeutes dans peu de temps", alors qu’"ici les gens depuis samedi, ils essayent de survivre, tout simplement. Il y a une colère terrible".

  • Le bilan s’alourdit à 35 morts officiels à Mayotte

    Le bilan humain du cyclone Chido à Mayotte, "très délicat à consolider", s’élève désormais à 35 morts, selon un nouveau bilan provisoire dressé ce vendredi par le ministère de l’intérieur.

    Deux éléments laissent penser que le bilan sera "bien trop lourd", comme a dit le ministre de l’intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, sur BFM-TV et RMC mercredi.

    Les bidonvilles de l’archipel, qui hébergeaient au moins 100.000 personnes, dans leur majorité des étrangers en situation irrégulière, pour 320.000 habitants officiellement recensés à Mayotte, ont tous été rasés.

  • 55 % du réseau mobile Orange opérationnel à Mayotte -

    Au 20 décembre, les zones suivantes sont partiellement à totalement couvertes en réseau mobile. Nous rappelons que la qualité de service dépend du nombre de téléphones connectés compte tenu de l'état du réseau, avec des risques de saturation.

    – Pamandzi
    – Dzaoudzi
    – Mamoudzou
    – Koungou
    – Dembeni
    – Bandrele
    – Ouangani
    – Sada
    – Chiconi
    – Tsingoni

  • Orange se mobilise : un dispositif de solidarité pour soutenir ses clients mahorais

    Orange offre la gratuité à ses clients mahorais pour leurs communications et pour prendre contact avec leurs proches.

    Les clients Orange Mobile bénéficieront du dispositif suivant :

    - Puce Ankili : les clients disposant d'une ligne mobile prépayée pourront passer gratuitement leurs appels et envoyer leurs SMS de façon illimitée, et profiter de 5 Go d'internet qui seront crédités automatiquement et offerts jusqu’au 31 janvier 2025

    - Forfaits mobiles : les clients disposant d’un forfait bloqué ou non, bénéficieront de la gratuité* de leur abonnement, pour la période du 15 au 31 décembre 2024.

    - Clients Fixes et internet : les clients (Particuliers et Pro) disposant d’un abonnement fixe ou ADSL bénéficieront de la gratuité* de leur abonnement, pour la période du 15 au 31 décembre 2024.

    Ces dispositifs pourront être prolongés en fonction de l’évolution de la situation.

     

  • Le deuxième Dash de la sécurité civile entre en action

    Conformément aux annonces du ministre de l’Intérieur après le passage du cyclone Chido, des moyens aériens sont déployés pour renforcer le pont aérien entre les deux départements français de l’océan Indien.

    Un deuxième Dash de la sécurité civile est en action pour la projection des personnels et l’apport de fret. Les deux aéronefs sont basés à l’aéroport de Pierrefonds, qui facilite ainsi la mobilisation des moyens aérien en soulageant le trafic à Gillot.

    Ce samedi 21 décembre 2024, à Pierrefonds à La Réunion, aura lieu le décollage des deux Dash avec à leur bord 60 personnels et 3 tonnes d’eau pour Mayotte.

  • L’Union européenne accorde une aide d’urgence en faveur de Mayotte

    L’Union européenne va fournir hébergements d’urgence, kits d’hygiène et tentes médicales aux sinistrés du cyclone Chido à Mayotte, a annoncé vendredi Eva Hrncirova, une porte-parole de la Commission européenne. En réponse à une demande des autorités françaises, l’Allemagne, l’Italie, la Suède et la Belgique ont mis à disposition cette première aide d’humanitaire, a précisé Mme Hrncirova.

    La demande des autorités françaises porte sur 10.000 tentes et hébergements d’urgence, afin d’accueillir les familles sinistrées. "Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir Mayotte", a déclaré Hadja Lahbib, commissaire européenne chargée de la gestion des crises, citée dans un communiqué.

    La Commission européenne va également débloquer 900.000 euros pour aider le Mozambique, également touché par le même cyclone au cours du week-end dernier. Cinq vols, dans le cadre d’un pont aérien humanitaire, fourniront au Mozambique 60 tonnes d’aide d’urgence, y compris du matériel d’hébergement.

  • Bruno Retailleau annonce que "l’eau sera raccordée ce soir sur la quasi-totalité du territoire"

    Une réunion de crise présidée par le Président de la République s'est tenue ce matin en visioconférence.

    "Déjà 80 tonnes d'alimentation et 50 tonnes d'eau ont été distribuées dans 9 communes hier. Les 8 autres communes de Mayotte seront quant à elles livrées aujourd'hui", a annoncé le ministre de l'intérieur sur X.

    "600 000 litres d'eau par jour, soit 2 litres par Mahorais", seront encore distribués.

    Par ailleurs, "L’eau sera raccordée ce soir sur la quasi-totalité du territoire avec un réseau alimenté 2 jours sur 3 sur tous les secteurs pendant 8h", a ajouté Bruno Retailleau.

  • Macron quitte Mayotte après une réunion de crise et une visite dans une zone enclavée

    "De l'eau, de l'eau, de l'eau!" Emmanuel Macron a quitté Mayotte vendredi midi après avoir constaté les besoins urgents dans des zones enclavées de Mayotte, où il a été confronté, comme la veille, à la détresse d'habitants à la fois exaspérés et accablés par les dégâts générés par le cyclone Chido.

    "Nous sommes une Nation" et "Mayotte et la France, jusqu'au bout", a écrit sur X le chef de l'Etat en français et mahorais au moment de s'envoler en direction de Djibouti où il doit partager un repas de Noël avec les troupes, après deux jours de visite dans le département le plus pauvre de France.

    Avant de décoller, il a tenu en visioconférence une réunion de la cellule interministérielle de crise, pour "transmettre au gouvernement et aux administrations les actions utiles à prendre", a indiqué l'Elysée.

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  • Les Comores vont faire un don de 250 tonnes d'eau en bouteille à Mayotte

    "Environ 250 tonnes de packs d'eau vont être acheminés via un ferry à Mayotte ce jour", a indiqué à l'AFP Houmed Msaidie, conseiller du chef de l'État comorien, en charge des Affaires politiques.

  • Suspension de "la collecte" des cotisations et contributions sociales par l'Urssaf

    "La collecte et le recouvrement des cotisations et contributions sociales" seront suspendus "jusqu'à nouvel ordre" à Mayotte, a annoncé l'organisme chargé de collecter les cotisations des salariés comme celles des professions libérales.

    Dans un communiqué, l'Urssaf confirme que pour "soutenir les employeurs, auto-entrepreneurs et travailleurs indépendants mahorais affectés", la Caisse de sécurité sociale de Mayotte (CSSM) et l'Urssaf ont pris cette décision, "et cela même si des échéanciers et des demandes de paiement ont été reçus", .

  • Une reconstruction en "deux ans" comme objectif fixé par François Bayrou

    Environ un tiers de la population de Mayotte, soit plus de 100.000 habitants, notamment les personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, vivent dans des logements précaires.

    "Mettre fin" aux bidonvilles et "supprimer" ces habitats "indignes" et "dangereux", c'est l'un des objectifs de la "loi spéciale" promise par le président pour "rebâtir" Mayotte. Le Premier ministre François Bayrou a fixé un délai potentiel de deux ans pour cette reconstruction.

    A moyen terme, le président a aussi dit vouloir "renforcer la lutte contre l'immigration clandestine" en augmentant, jusqu'à presque doubler, le nombre de reconduites à la frontière, qui était de 22.000 en 2023.

    "Mayotte est une île où on a énormément investi", "simplement elle est soumise à une pression migratoire qui fait qu’elle s’effondre sous celle-ci", a plaidé vendredi Emmanuel Macron face aux accusations de désengagement de l'Etat.

    Vendredi soir, après cette visite de deux jours, le président de la République est attendu à Djibouti pour partager le traditionnel repas de Noël avec les troupes françaises déployés à l'étranger.

  • La Délégation à l'information et à la communication évoque les risques sanitaires

    Selon la Dicom, le centre de crises sanitaires du ministère de la Santé et de l’Accès aux soins met en œuvre des mesures de santé publique pour la maitrise des risques sanitaires.

    "A ce titre, un certain nombre de risques ont été identifiés et les autorités sanitaires travaillent à la préparation de réponses adaptées", écrit la Dicom.

    Parmi les maladies identifiées :

    Les maladies à transmission vectorielle : l’accumulation d’eaux stagnantes engendre un risque de prolifération des moustiques, augmentant le risque de transmission de la dengue et du chikungunya.

    Les maladies à transmission hydrique : la contamination des sources d’eau potable peut entrainer la diffusion de maladies à transmission hydrique sur l’île.

    Maladies d’origine alimentaire : les coupures d’électricité entrainent des ruptures de la chaîne du froid et la potentielle contamination des aliments.

  • 750 blessés ont été pris en charge dans les postes sanitaires mobiles

    En parallèle, du matériel d’urgence, "des produits de santé et des médicaments nécessaires pour soigner les habitants de Mayotte ont été, et continuent d’être envoyés sur place", assure la Dicom.

    A ce titre, des postes sanitaires mobiles ont été projetés, permettant la prise en charge de 750 blessés. Ils ont pour vocation de renforcer l’intervention de l'aide médicale urgente de prise en charge des patients. 

    En début de semaine prochaine, une unité de soins mobile sera également projetée sur place ainsi qu’un hôpital de campagne qui sera mis en place en lien avec la sécurité civile.

  • Point de situation sur les renforts humains

    La Délégation à l'information et à la communication (Dicom) du ministère de l'intérieur fait le point concernant les renforts humains.

    En lien avec l’ARS et le centre hospitalier de Mayotte (CHM), les besoins ont été identifiés annonce la Dicom : médecins (urgentistes, néphrologues, anesthésistes, réanimateurs), chirurgiens (orthopédistes et viscéraux), traumatologues, sage-femmes, infirmiers, psychologues, préparateurs en pharmacie, pharmaciens hospitaliers.

    "Ces renforts humains sont pour la plupart issus de la réserve sanitaire, qui représente un vivier de professionnels de santé mobilisables rapidement sur place", écrit la Dicom. Au 19 décembre 2024,
    "113 réservistes sont sur place et plus de 1000 volontaires se sont déclarés pour venir renforcer les équipes à Mayotte", est-il encore possible de lire.

    Une base vie sera montée à côté du Centre Hospitalier de Mayotte pour accueillir ces 150 renforts humains.

  • L'USPO - Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine - continue de se mobiliser

    Dans un communiqué, l'Uspo indique que "un dispositif d’aide d’urgence va être mis en place, avec l'octroi d'une aide forfaitaire de 2.000 euros par salarié, sans tenir compte de l'assureur de l'officine et du règlement ou non de cotisations HDS (Haut Degré de Solidarité)".

    Par ailleurs, l’Uspo avait également sollicité l’URSSAF "pour demander la suspension immédiate de la collecte et du recouvrement des contributions et cotisations sociales pour les officines mahoraises, car elles sont actuellement dans l’impossibilité de facturer les médicaments distribués à la population, faute d’électricité. Cette requête est désormais actée, et nous nous en félicitons".

    "Des aides exceptionnelles son également possibles en s’adressant à la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) pour ceux ayant été contraints de fermer leur officine, ou qui peuvent être conduits à le faire (évolution de la situation sanitaire, sociale...)."

  • Près de 800 militaires sont sur place annonce le ministre des armées, Sebastien Lecornu

    "Près de 800 militaires sont sur place, davantage arriveront dans les jours à venir", a déclaré le ministre des armées Sebastien Lecornu.

    "Le Champlain est le premier navire à avoir accosté au port de Longoni, apportant 80 tonnes de vivres dont de l’eau potable", a ajouté l'ancien ministre des outre-mer.

     

  • La Fondation de France a récolté près de 15 millions d'euros pour Mayotte

    La Fondation de France a récolté près de 15 millions d’euros pour Mayotte. Cela représente, selon Alexandre Giraud, son directeur de l’action philanthropique, le "plus gros démarrage de collecte d’urgence en si peu de temps."

    Huit projets d’associations implantées localement à Mayotte sont à l'étude par la Fondation. "Nous avons validé un projet de Solidarités International destiné à l’eau et l’assainissement", précise Alexandre Giraud

  • "Les propos d’Emmanuel Macron sont graves" fustige la sénatrice de La Réunion

    "Alors que nous ne connaissons toujours pas le bilan humain, qui peut s’élever à des centaines voire des milliers de morts selon le préfet de Mayotte, les propos d’Emmanuel Macron sont graves", écrit la sénatruce dans une tribune libre.

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  • Emmanuel Macron préside actuellement une réunion de crise

    L'Élysée a annoncé qu'Emmanuel Macron présiderait à 13h30 (heure de La Réunion) une réunion de la cellule interministérielle de crise sur Mayotte, pour conclure son déplacement.

    Le chef de l'État est en visioconférence depuis l'île avec les ministres et services concernés pour "conclure son déplacement et transmettre au gouvernement aux administrations les actions utiles à prendre", a précisé l'Élysée.

     

  •  Cyclone Chido : la compagnie Corsair se mobilise

    La compagnie aérienne assure être mobilisée pour venir en aide aux Mahorais suite au passage du cyclone Chido à Mayotte.

    Dans les prochains jours, la compagnie acheminera à La Réunion 18 500€ de produits issus de ses stocks.

    Corsair va procéder au don de bouteilles d’eau d’1,5 L, de kits de première nécessité, de couvertures à l’usage des hôpitaux, des écoles et des familles avec enfants notamment.

    "L’ensemble de ces produits seront ensuite remis aux autorités compétentes pour acheminement vers Mayotte", inqiue la compagnie.

    Plus de 6 tonnes de matériels de première nécessité ont été acheminées sur place. "Plus de 15 tonnes de matériels supplémentaires seront transportées sur ses vols de ce jeudi 19 décembre en direction de La Réunion", annonce encore la compagnie.

    La compagnie se prépare par ailleurs à "faciliter les évacuations sanitaires depuis La Réunion vers l’hexagone dans les prochains jours".

    Les vols Corsair depuis et vers Mayotte sont actuellement annulés jusqu’au 22 décembre inclus.

  • L'état de catastrophe naturelle a été décreté pour les 17 communes de l'île

    L’arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle est paru au Journal Officiel.

    Cette garantie permet d’indemniser les victimes d’épisodes naturels d’une intensité anormale.

    Les personnes non assurées seront concernées par un fond d’indemnisation.

  • Saint-André a chanté pour Mayotte

    Ce jeudi 19 décembre 2024, une soirée émouvante et musicale s'est déroulée dans le cœur de ville de Saint-André.

    Le Maire, Joé Bédier, en présence de ses élus, et entouré d’artistes, de sportifs et de personnalités de la ville, se sont tous réunis en solidarité avec Mayotte.

  • Un concert-solidaire est organisé à la Salle le Kerveguen ce dimanche

    Ce dimanche 22 décembre 2024, un concert-solidaire est organisé à la Salle le Kerveguen par la municipalité de Saint-Pierre pour lever des fonds en faveur des sinistrés de Mayotte. L'entrée est fixée à 10 euros.

  • La mairie de Saint-Paul offre une aide de 25.000 euros à Mayotte

    En réponse aux dégâts causés par le cyclone Chido à Mayotte, le Conseil municipal de Saint-Paul a voté une aide de 25.000 euros, versée à la Croix-Rouge française. Cette subvention vise à soutenir les actions humanitaires sur place, où de nombreuses familles ont été durement touchées.

    En complément, la Ville mettra gratuitement à disposition le Parc Expobat pour accueillir un concert solidaire organisé en partenariat avec la Région Réunion le 18 janvier 2025.

     

  • Macron prolonge sa visite à Mayotte, en proie à la colère après le passage du cyclone

    Emmanuel Macron prolonge vendredi sa visite à Mayotte, dévastée par le cyclone Chido, auprès d'habitants partagés entre exaspération et accablement face à l'énorme travail de reconstruction qui se profile, en se rendant dans un des nombreux bidonvilles de l'archipel.

    Jeudi, lors d'une première journée dans le département le plus pauvre de France qui a été ravagé le 14 décembre par le cyclone le plus violent depuis 90 ans, le chef de l'Etat a pu constater l'étendue des dégâts et l'ampleur de la détresse.

    "J'ai décidé de dormir ici parce que je considérais que compte tenu ce que vit la population", repartir le jour-même aurait pu "installer l'idée qu'on vient, on regarde, on s'en va", a-t-il expliqué dans la soirée à la presse. "C'est une marque de respect, de considération", a-t-il assuré.

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  • Emmanuel Macron chahuté par des habitants en colère

    Hier soir, à l'issue d'une journée de rencontre et d'échanges tendus avec certains habitants, Emmanuel Macron a été une nouvelle fois pris à partie par des habitants de Mayotte mécontent de la gestion de la catastrophe par l’État.

    "N'opposez pas les gens! Si vous opposez les gens, on est foutus! Parce que vous êtes content d'être en France!", a notamment répondu le président de la République.

  • Bonjour

    Nous sommes en direct pour suivre la situation à Mayotte, au deuxième jour de la visite du président de la République sur l'île.

À propos

Interpellé, pris à partie et même hué par des Mahorais désespérés cinq jours après le passage dévastateur du cyclone Chido, Emmanuel Macron a promis jeudi de "rebâtir" Mayotte grâce à une "loi spéciale", mais aussi de "renforcer la lutte contre l'immigration clandestine".

Le chef de l'Etat qui a fixé à lundi 23 décembre la journée de "deuil national", avec drapeaux en berne et minute de silence partout en France à la mi-journée.

- Eau, nourriture et électricité -

Dès son arrivée dans la matinée, et tout au long de la journée, il a été confronté à la détresse des habitants. Et aux urgences, nombreuses.

"Donnez des aides", "des solutions qui aboutissent", le supplie d'emblée, en larmes, Assane Halo, employée à la sûreté de l'aéroport, qui l'exhorte à ne pas "partir trop vite". "Nos maisons sont détruites. Nos enfants sont traumatisés", soupire-t-elle.

À Cavani, quartier du chef-lieu Mamoudzou, une mère de trois enfants lui dit ensuite que la "mobilisation" de l'Etat et des secours vantée par le président, "elle ne vient pas". "On est complètement démunis, on ne sait pas pleurer, on ne sait pas sourire", lâche-t-elle, avant de fondre en larmes dans les bras d'Emmanuel Macron, qui l'enlace longuement.

La tension est aussi palpable, par moments, lors d'un long échange avec les élus locaux dans la salle au murs de briques noires du conseil départemental.

A la nuit tombée, une foule remontée l'attend à Pamandzi, sur l'île de Petite-Terre face à Mamoudzou. "Macron démission !", "tu racontes des salades", lancent des jeunes et des mères de famille en colère à un chef de l'Etat qui n'arrive pas à s'exprimer et finit par lâcher: "C'est pas moi le cyclone ! Je ne suis pas responsable !"

Face à ces interpellations, Emmanuel Macron apporte aussi de premières réponses.

"La téléphonie va être rétablie dans les prochains jours", rassure-t-il. Quant aux distributions d'eau et de nourriture pour pallier aux pénuries, elle vont atteindre "toutes les communes" du département le plus pauvre de France "d'ici dimanche soir", grâce aussi à des "largages par hélicoptères".

"Il y aura 50% de l'électricité qui sera rétablie d'ici à demain, à peu près pareil pour l'eau", promet aussi le président, avant de reconnaître que pour les communes les plus "isolées", il faudra toutefois "plusieurs semaines".

Lire aussi - Mayotte dévastée par Chido : à La Réunion et dans l'Hexagone la solidarité s'organise pour aider les sinistrés

- Pillages -

Autre urgence, la sécurité alors que des pillages ont été signalés. "Monsieur le président on a peur que ce soit Haïti !", s'alarme une personne face aux risques de débordements. Un couvre-feu est en vigueur depuis mardi.

"Vous aurez dimanche 1.200 forces de sécurité intérieure qui seront déployées", répond-il.

Lire aussi - Cyclone Chido : près de 200 personnes envoyées en renfort à Mayotte

Quant aux élèves, l'objectif reste bien de "préparer la rentrée au 13 janvier".

Emmanuel Macron a aussi annoncé un "fonds d'indemnisation" pour les non-assurés, dont il n'a pas encore dévoilé le montant. Les coûts des dégâts pris en charge par les assurances ont été estimés entre 650 et 800 millions d'euros par la Caisse centrale de réassurance, qui souligne toutefois que seuls 6% des particuliers à Mayotte disposent d'une assurance habitation.

Au-delà des besoins immédiats, le président de la République tente de projeter l'archipel vers la reconstruction, promettant de "rebâtir" Mayotte. Il annonce une "loi spéciale" pour accélérer les délais, "déroger aux règles" et faciliter les chantiers, à l'instar de ce qui a été fait pour organiser les Jeux olympiques et reconstruire Notre-Dame de Paris.

"On a été capables de rebâtir notre cathédrale en cinq ans. Ce serait quand même un drame qu'on n'arrive pas à rebâtir Mayotte", glisse-t-il.

L'objectif est de "mettre fin" aux bidonvilles et "supprimer les habitats qui sont à la fois indignes, dangereux".

Environ un tiers de la population, soit plus de 100.000 habitants, notamment les personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, vivent dans des logements précaires, dont la plupart ont été pulvérisés.

Emmanuel Macron dit d'ailleurs vouloir "renforcer la lutte contre l'immigration clandestine", estimant que la "pression migratoire" a pesé sur les multiples crises auxquelles est confronté l'archipel. Il veut remettre sur le métier la question du droit du sol, et augmenter drastiquement les reconduites à la frontière pour atteindre 35.000 ou 40.000 par an contre 22.000 en 2023.

- "Totalement dévastée" -

Pour rappel, à son retour de Mayotte le lundi 16 décembre, le ministre de l'Intérieur démissionaire Bruno Retailleau avait été interrogé par la presse dans les salons de la préfecture de La Réunion. Il avait alors souligné "Mayotte est totalement dévastée".

"L'habitat précaire, il n'y a plus rien. L'habitat moins précaire a beaucoup souffert", a-t-il déclaré.

"Il va falloir des jours et des jours pour avoir un bilan des victimes". Il le sait, s'il n'y a pas de bilan à ce stade, "le bilan se lourd, trop lourd" avait-il insisté.

Un décompte qui s'avère d'ores et déjà complexe alors qu'à Mayotte, selon les rites de l'islam, les défunts sont enterrés dans les 24 heures suivant leur décès.

Les secouristes eux, s'attendent à trouver de nombreuses victimes dans les décombres des bidonvilles très peuplés, notamment dans les hauteurs de Mamoudzou.

www.imazpress.com avec AFP/redac@ipreunion.com

 

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7 Commentaires
HULK
HULK
9 mois

Et 3300 milliards de dette et les coups de pied au c.l du monde entier. Vous avez raison d'admirer une telle personne. Mais vous aimez peut-être les humiliations?

Solène
Solène
9 mois

Il aura tout vécu :les attentas le Covid la guerre les inondations et cyclone ,quel president a eu a gérer autant !!! Courage à lui un autre aurait peut-être abandonné

taz
taz
9 mois

ah bon ... pas compris le propos ...

Eve
Eve
9 mois

Lucie Castets

Le Président, fébrile au point d’agresser verbalement la population en détresse.

Cela abîme la fonction présidentielle. Protéger les plus précaires, défendre les services publics doit être un engagement sur tout le territoire.

Soutien à Mayotte et merci à tous nos agents.

Eve
Eve
9 mois

Nassurdine Haidari, président du Conseil représentatif des associations noires, et Chahidati Soilihi, élue à Marseille, ont aussi réagi à cette séquence dans une tribune publiée par Libération. Ils ont dénoncé l’arrogance du président de la République lors d’une scène «digne du temps des colonies». Les mots du chef de l’Etat sont «d’une indécence crasse et d’une indignité inouïe, [qui] ont résonné comme une gifle dans l’esprit des habitants», ont affirmé les cosignataires. Pour les deux auteurs, qui parlent d’une «insulte» à des gens traités comme des «sous-citoyens», «ces propos présidentiels ne sont pas seulement des mots ; ils incarnent un mépris profond, un abandon institutionnel».

Mi di Mi pense
Mi di Mi pense
9 mois

@ taz



Contre le système politique de Macron

Mais pas tort quand il a dit : » parce que vous êtes contents d’être en France ! »

Rappelons que l’île comorienne de Mayotte a accédé à la départementalisation sous un format de collectivité unique, sans récupération de toutes les compétences …

L’île comorienne de Mayotte: 1 Collectivité Territoriale Unique de la République dit : “ département “

Tout le reste est une simple causerie au coin d la cheminé .... Point trait

taz
taz
9 mois

Propos malhonnêtes et mensongers car totalement illusoires … jusque dans les délais de … 2 ou 3 ans (évidemment …)
« Reconstruire Mayotte sans clandestins » donc … L’objectif explique-t-il le fait qu’il n’y ait eu aucune opération de recherche / sauvetage des survivants coincés sous les décombres des plus gros bidonvilles justement habités principalement par des personnes en situation irrégulière ? En matière de gestion de l’urgence suite à une catastrophe sans précédent, Macron fait du Retailleau en priorisant la légalité à l’humanité. C’est bien la première que l’on gère l’urgence en considérant des victimes « légales » à qui distribuer des bouteilles d’eau et des boîtes de sardines et des victimes « illégales » qu’on laissent se décomposer sous les tôles, les gravats et la boue. On comprend mieux cette obstination des représentants de l’exécutif à signifier qu’il faudra très longtemps pour déterminer le nombre de morts. Où sont les sauveteurs de la Sécurité Civile, les chiens de recherche, les unités de pompiers spécialisés, les volontaires du PUI que l’on déploient habituellement en quelques heures sur les lieux de catastrophes (séismes notamment) ? 5 jours après le passage de Chido, les PUI n’avaient toujours pas l’autorisation de se rendre à Mayotte.
L’Etat semble faire des choix contraires aux principes de l’urgence humanitaire et cela apparaît appuyé par des propos politiques qui ne seraient tenus en d’autres circonstances.
Quant au fait de « reconstruire des logements pour celles et ceux qui travaillent », c’est de la rhétorique libérale déplacée quand on sait que Mayotte comptait 37% de demandeurs d’emploi et que ce sont bien des Mahorais qui n’ont pas d’emploi, qui vivent en dessous du seuil de pauvreté et cela dans des logements souvent précaires. Quand on sait également qu’à Mayotte, « ceux qui travaillent » sont très souvent des clandestins justement. Ils travaillent puisqu’ils ne peuvent pas faire autrement pour survivre. Les irréguliers travaillent puisqu’ils constituent, pour les Mahorais, une main d’oeuvre bon marché, corvéable et largement exploitable.
« Reconstruire sans clandestins » est un non sens … qui reconstruirait Mayotte s’il n’y a plus de clandestins ?
« Reconstruire Mayotte, belle, solide » … Macron confond Mayotte et une célèbre cathédrale dont la reconstruction rapide est un exploit qui lui reviendrait de fait ..
Mayotte n’est pas et ne sera jamais une cathédrale. De toute façon les Mahorais ne sont pas dupes et connaissent la valeur des promesses de Macron.