Ce mercredi 23 avril 2025, Yannick Neuder, ministre chargé de la santé et de l'accès aux soins poursuit sa visite à La Réunion. En proie à une épidémie de chikungunya, l'île déplore son 7ème décès, avec la mort d'un nourrisson. Outre la gestion de ce virus, le membre du gouvernement axe sa visite plus largement sur l'offre de soins dans le département (Photo : rb/www.imazpress.com)
Le ministre se rendra dans plusieurs établissements de soins de la Réunion pour rencontrer les soignants et échanger avec eux.
Il ira tout d'abord à la Maison de Santé Pluridisciplinaire au Tampon, puis sur le site de Saint-Pierre du CHU de la Réunion pour inaugurer le projet d'extension.
L'après-midi, le ministre ira visiter le centre de ressource Payanké de Saint-Paul, avant de se rendre sur le chantier du futur Centre médico-psychologique Enfants et Adolescents de la commune de l'ouest.
Enfin, direction l'est et Bras-Panon pour se voir présenter la maison sport santé et échanger avec les équipes, avant de clotûrer sa visite par l'inauguration de cette même maison de santé.
- Les professionnels de santé veulent une rencontre avec le ministre de la Santé -
Le syndicat Force Ouvrière réclame une rencontre avec la Président de la République, et son ministre de la Santé.
"Nous sommes, l’ensemble des professionnels de santé de La Réunion, dans un réel état de sidération. L’hôpital public réunionnais fonctionne seulement sur la résilience de professionnels de santé engagés, avec un dévouement sans faille. Aujourd’hui, le burn out est présent dans tous les services de soins. Mais aujourd’hui c’est trop, stop ! Les limites sont franchies", dénonce David Belda dans un communiqué.
"En effet, l’ensemble des membres du gouvernement, ainsi que notre Président, se déclarent concernés par les problématiques sanitaires de la Réunion, mais ils refusent de nous rencontrer !", ajoute-t-il.
- Chikungunya : 7 décès et plus de 33.000 cas officiels -
Gérard Cotellon, directeur général de l'ARS, a annoncé ce mardi 22 avril 2025 qu'un nourrisson est décédé des suites du chikungunya, lors de la venue d'Emmanuel Macron. "J'ai appris à 13h le décès d’un enfant en néonat (service pour les nouveaux-nés ; ndlr) qui avait fait une encéphalite", a indiqué Gérard Cotellon.
L'encéphalite est une inflammation du cerveau qui se produit lorsqu'un virus infecte directement le cerveau ou lorsqu'un virus, un vaccin ou autre chose déclenche une inflammation.
Il s'agit du premier décès enregistré chez un enfant. Six autres décès en lien avec le chikungunya ont été confirmés, chez des patients tous âgés de plus de 70 ans.
Le 21 mars, le décès de deux personnes des suites du chikungunya était confirmé par la préfecture. Il s’agit de deux personnes âgées de 86 et 96 ans, dont une présentait des comorbidités.
Quatre nouveaux décès liés au chikungunya ont été annoncés par Santé publique France (SPF) le 16 avril. Toutes ces personnes présentaient des comorbidités.
Selon, Gérard Cotellon, directeur de l'Agence régionale de santé, plus de 100.000 Réunionnais auraient été touchés par le virus.
Face à l’intensification de l’épidémie de chikungunya, l'État a décidé de mobiliser 120 militaires du régiment de service militaire adapté (RSMA) des forces armées de la zone sud océan Indien (FAZSOI). "S’agissant des moyens humains de lutte anti-vectorielle, nous avons accueilli avec satisfaction la mobilisation récente de l’armée, suite aux demandes que nous avons exprimées", écrit Huguette Bello.
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- La France a acheté tous les vaccins contre le chikungunya -
Ce mardi également, alors que le président de la République le ministre de la Santé a rencontré Gérard Cotellon, directeur de l’Agence régionale de santé (ARS). Yannick Neuder a déclaré avoir acheté toutes les doses de vaccin contre le chikungunya pour la France.
Les autorités de santé ont élargi la campagne de gratuité du vaccin aux personnes âgées de plus de 65 ans et aux plus de 18 ans présentant des comorbidités (hypertension artérielle, diabète, maladies cardiovasculaires, respiratoires, rénales, hépatiques et neurovasculaires).
- Le CHU demande plus de moyens pour faire face à l'épidémie -
Ce dimanche 20 avril 2025, Lionel Calenge, le directeur général du CHU de La Réunion, était invité sur la radio nationale RMC afin d'évoquer l'épidémie de chikungunya. L'occasion de rappeler que le CHU a dû déclencher le plan blanc le 4 avril dernier pour faire face aux "30 à 40 patients" hospitalisés chaque jour depuis plusieurs semaines.
Par ailleurs, "540 soignants" ont été absents depuis le 7 mars, ce qui pousse Lionel Calenge a demandé "des renforts médicaux".
"L'hôpital est en première ligne et mobilise toutes ses capacités. Il est très résilient notre CHU, il a traversé beaucoup de crises. On arrive à tenir pour l'instant mais on a besoin de renforts médicaux notamment", conclut le directeur du CHU qui "ne sait pas" si le pic épidémique a été atteint mais pense que l'on s'en rapproche.
???? "Depuis plusieurs semaines, on accueille entre 30 et 40 patients atteints de Chikungunya sur nos deux services d'urgence", explique Lionel Calenge, directeur général du CHU de La Réunion #AnaisMatin pic.twitter.com/5pIiOgxT44
— RMC (@RMCInfo) April 20, 2025
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Être au chevet des réunion aïs suppose que ceux ci sont suffisamment malades pour être alités ou mourants.
Ce n'est manifestement pas encore le cas.
Le dernier prospectus du conseil général porte en couverture le titre suivant
Le département (lequel ?) au chevet de la Réunion, la réunion est elle mourante ?
Doucement le matin, pas trop vite l'apres-midi. Cottelon a laissé l'épidémie de chikungunya s'amplifier ! En Guadeloupe, il aurait payé cher. À virer dans les plus brefs délais...
Rayons anti moustiques quasi vides et le peu qui reste hyper cher. Certains profitent bien du chikungunia !