(Photo Mardi 7 février 2023 - Manifestation à Saint-Denis contre la réforme des retraites (Photo rb/www.imazpress.com))
Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi 7 février 2023. Environ 5.000 personnes (3.900 selon la préfecture) en tout sont descendues dans la rue à Saint-Denis et à Saint-Pierre. L'examen du projet de loi pour la réforme des retraites, accompagné de ses 20.000 amendements, se poursuit à l’Assemblée nationale. La principale objection de l’opposition vise l’article 7 de la réforme,qui porte l’âge légal de départ à 64 ans au lieu de 62 ans. Suivez notre direct. (Photo : www.imazpress.com)
-
C'est la fin de ce direct
Merci d'avoir suivi cette actualité avec nous.
Une nouvelle journée de mobilisation est prévue ce samedi à partir de 9h30
- au Jardin de l'Etat à Saint-Denis
- devant la mairie à Saint-Pierre
Bonne après-midi
-
20,2% de grévistes dans l'Académie de La Réunion
À La Réunion ce mardi 7 février, le taux de grévistes est de 20,2% dont 22,8% dans le 1er degré, 21,3% dans le collèges et 15,2% dans les lycées, annonce le Rectorat.
La troisième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites se traduit ce mardi par un taux d'enseignants grévistes de 14,17%, dont 14,60% dans le primaire et 13,75% dans le secondaire (collèges et lycées), avec 8 académies déjà en vacances, selon le ministère.
-
Jean-Hugues Ratenon indigné devant l'attitude du gouvernement
Ce mardi 7 février 2023, le député Jean-Hugues Ratenon a interrogé la ministre déléguée chargée des personnes handicapées sur le fait que les bénéficiaires de l'AAH, au moment de l'âge de la retraite, soient obligées de demander l'ASPA, allocation de solidarité pour les personnes âgées, remboursable sur succession. Le député a demandé à la ministre de revoir cette disposition. "Cette dernière s'est contentée de faire une lecture de la loi existante. Affligeant!", s'indigne Jean-Hugues Ratenon.
-
Olivier Dussopt: "Il faut toujours regarder ce qui se passe dans une manifestation"
Alors qu'une troisième journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites se déroule ce mardi, Olivier Dussopt estime sur RMC qu'"il faut toujours regarder ce qui se passe dans une manifestation". "Il ne faut jamais être dans le déni", dit-il, reconnaissant deux premières mobilisations "importantes".
Et relevant un certain nombre de messages dont celui "des Français qui s'opposent à la réforme et qui disent nous ne souhaitons pas travailler plus".
-
Le Barachois rouvert à la circulation
Après la mobilisation de ce mardi 7 février, le Barachois est rendu aux automobilistes. Les manifestants, quant à eux, sont dans le square Labourdonnais.
-
3.900 manifestants selon la préfecture
Selon les chiffres publiées à la mi-journée par la préfecture, 3.900 personnes (1.850 à Saint-Denis et 2.050 à Saint-Pierre),en tout sont descendues dans les rues ce mardi.
Certains syndicalistes annoncent 10.000 personnes en tout.
(Photo sly/www.imazpress.com) -
L'intersyndicale satisfaite de la mobilisation
"C'est une popuation qui crie, c'est une population qui souffre et qui en colère" remarque une représentante du Saiper. "70% de la population est contre cette réforme. Le gouvernement ne nous entend pas pour le moment, il finira bien par nous entendre et par nous voir. On ne lâchera pas" ajoute-t-elle en précisant : "ce que nous vivons aujourd'hui n'est qu'un avant-goît de ce qui va se passer samedi"
RegardezPour la CFE CGC aussi la mobilisation de ce mardi est une réussite est "c'est une bonne chose car la réforme est injuste et elle va pénaliser beaucoup de monde".
Regardez -
Jean-Yves Hoarau (CFTC) : "la mobilisation est une réussite"
Pour Jean-Yves Hoarau de la CFTC, la mobilisation de ce mardi est "une réussite" et "pour l'intersyndicale, c'est une satisfaction". Le dirigeant syndicale appelle à un nouveau rassemblement pour ce samedi
"Nous appelons à la mobilisation les salariés, les retraités, les jeunes, les bénéficiaires du RSA. Cela a être une belle fête de l'intersyndicale" dite encore Jean-Yves Hoarau. Regardez
-
Le Barachois fermé dans les deux sens de circulation
Les manifestants arrivent sur le Barachois et s'installent dans les jardins de la préfecture. Le Barachois est maintenant fermé dans les deux sens de circulation
-
Saint-Denis : les manifestants sont dans la rue de Paris
Les manifestants sont dans la rue de Paris. Ils se dirigent vers la préfecture au son des tambours et des slogans. Regardez le direct de notre équipe sur Instagram
Voir cette publication sur Instagram -
Huguette Bello : "je crois aux luttes menées par le peuple réunionnais"
"Je crois aux luttes menées par le peuple réunionnais" souligne Huguette Bello, présidente du conseil régional. "Il faut une retraite à 60 ans" dit encore l'élue régionale. Regardez
-
Au fil des renvendications
"On ne pas vivre correctement avec 900 euros par mois" après toute une vie de travail, témoigne ce retraite au micro d'Imaz Press. Regardez
"Un départ à la retraite à 67 ans ce n'est pas normal" estime une manifestante. "Quand on doit partir, on part" dit-elle. Regardez
-
Environ 5.000 personnes dans les rues de Saint-Denis et de Saint-Pierre
Environ 5.000 personnes en tout sont descendues dans la rue à Saint-Denis et à Saint-Pierre. La mobilisation est en baisse par rapport u mardi 31 janvier, mais pas l'ambiance. Regardez
-
Zohra Givran (CGTR) : "le recul de l'âge de départ à la retraite est inacceptable"
"Dans les métiers des hospitaliers, 60% des salariés arrivent à la retraite en invalidité. Nos salaires ne prenez pas en compte le travail de nuit, le travail du week-end. Comment voulez-vous que nous acceptions un recul de l'âge du départ" s'exclame Zohra Givran de la CGTR. Regardez
-
La manifestation de Saint-Denis en direct sur Instagram
Regardez le direct de notre équipe publié sur notre InstagramVoir cette publication sur Instagram -
Fumigènes devant un magasin
Des fumigènes ont été allumés à l'entrée d'un magasin du centre-ville de Saint-Denis. Il n'a pas eu de ralé poussé
(Photo rb/www.imazpress.com) -
Jacques Bhugon (CGTR) : "j'appelle les jeunes à se mobiliser"
Jacques Bhugon, secrétaire général de la CGTR, estime que la mobilisation de ce mardi est égale à celle du 31 janvier. Il indique attendre "plus de monde encore pour la manifestation de ce samedi".
Le dirigeant syndical appelle à la mobilisation des jeunes et insiste : "on veut le retrait de cette réforme". Regardez
-
Mandela et Che Guevara dans la rue
Des portraits de Nelson Mandela et de Che Guevara sont portés par des manifestants. Ces deux personnalités, l'une sud-africaine, l'autre cubaine, sont des symboles mondiaux de la résistance à l'oppression et à l'injustice
(Photo rb/www.imazpress.com) (Photo rb/www.imazpress.com) -
Huguette Bello parmi les manifestants
Huguette Bello, présidente du conseil régional, est une nouvelle fois dans la rue aux côtés des manifestants. La présidente de Région est fermement opposée au projet de réforme de retraites
(Photo sly/www.imazpress.com) -
Saint-Denis : les magasins baissent le rideau
Le défilé est dans le Carré piéton de Saint-Denis. Plusieurs magasins ont baissé le rideau au passage des manifestants. Aucun débordement n'est à signaler.
Mardi 7 février 2023 - Manifestation à Saint-Denis contre la réforme des retraites (Photo sly/www.imazpress.com) -
À Saint-Pierre, la Réunion mobilisée
Du côté de Saint-Pierre, un deuxième cortège a démarré du front de mer. (Photo : Leticia)
-
La Réunion de nouveau dans la rue contre la réforme des retraites
Ce mardi 7 février 2023, les manifestant sont de nouveau dans la rue pour le 3ème round. Du côté des syndicats, la détermination ne faiblit pas. Outre cette journée d’action, une autre mobilisation est prévue samedi 11 février, après deux journées de manifestations, les 19 et 31 janvier.
-
Le défilé a commencé à Saint-Denis
A Saint-Denis, les manifestants ont commencé à marcher dans les rues en direction de la préfecture. Pour le moment la mobilisation ne semble pas aussi importante que celle du mardi 31 janvier
Mardi 7 février 2023 - Manifestation à Saint-Denis contre la réforme des retraites (Photo sly/www.imazpress.com) -
Perturbations dans les écoles et les transports scolaires
Des perturbations dans les écoles, les cantines et les transports scolaires sont annoncées par plusieurs communes et intercommunalités en raison des grèves et manifestations contre la réforme des retraites. Les parents sont donc invités à prendre leurs précautions.
Lire ici : Jour de grève contre la réforme des retraites : perturbations dans les écoles et les transports scolaires -
"64 ans, c'est non, 60 ans, c'est oui"
Alexis Chaussalet, militant au sein du PLR et de LFI a pu, sur son chemin, capturer le temps d'une photo cette pancarte affichée au Tampon.Simple. Basique.
Vu ce matin au Tampon à #LaReunion.#greve7fevrier #ReformeDesRetraites pic.twitter.com/m7MjnLELIf
— Alexis Chaussalet (@a_chaussalet) February 7, 2023
-
"Si vous n'écoutez pas le Parlement, c'est votre réforme que vous entendrez bientôt s'écrouler"
Paul-André Colombani, député de Corse s'est exprimé sur le sujet. "Vous avez annoncé l'effondrement du système des retraites. Mais si vous n'écoutez pas le Parlement, c'est votre réforme que vous entendrez bientôt s'écrouler dans le vacarme de la rue"."Vous avez annoncé l'effondrement du système des #Retraites. Mais si vous n'écoutez pas le Parlement, c'est votre réforme que vous entendrez bientôt s'écrouler dans le vacarme de la rue", prévient @pacolombani (LIOT). #RéformeDesRetraites #DirectAN pic.twitter.com/fcpc1pCCxg
— LCP (@LCP) February 6, 2023
-
"Vous voulez voler deux ans de vie à tous ceux qui font tourner le pays"
"Vous voulez voler 2 ans de vie à tous ceux qui font tourner le pays. Pendant 50 jours vous allez devoir endurer les arguments de ceux qui vous disent qu'il n'y a pas besoin de les voler", annonce Antoine Léaument, député de l'Essone."Vous voulez voler 2 ans de vie à tous ceux qui font tourner le pays. Pendant 50 jours vous allez devoir endurer les arguments de ceux qui vous disent qu'il n'y a pas besoin de les voler", annonce @ALeaument (LFI).#Retraites #RéformeDesRetraites #DirectAN pic.twitter.com/zs2NDXa77B
— LCP (@LCP) February 6, 2023
-
Les personnes ayant commencé à travailler entre 20 et 21 ans pourront partir à 63 ans
La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé au «JDD» que les personnes ayant commencé à travailler entre 20 et 21 ans pourront partir à la retraite à 63 ans, et non 64 ans, répondant ainsi favorablement à la demande des députés LR. -
La réforme dans l'arène de l'Assemblée, démarrage sous haute tension
Un texte "d'équité et de progrès", "la réforme ou la faillite": le gouvernement a tenté de défendre lundi son projet très controversé des retraites, en ouverture des débats à l'Assemblée nationale dans une ambiance très chahutée.
Série de rappels au règlement et suspension de séance ont retardé les discours des ministres dans un hémicycle surchauffé où les oppositions ont ferraillé sur des demandes de référendum sur le projet gouvernemental, qui prévoit un recul de l'âge de la retraite de 62 à 64 ans.
La prise de parole d'@olivierdussopt est de nouveau perturbée par le brouhaha ambiant. "Mes chers collègues, on n'est pas dans un amphi, on n'est pas dans une manif, on est dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale !", s'exclame @YaelBRAUNPIVET. #RéformeDesRetraites #DirectAN pic.twitter.com/ArNZU6Fso1
— LCP (@LCP) February 6, 2023
-
3e round dans la rue pour la réforme, déjà sur le ring de l'Assemblée
Les syndicats espèrent une troisième mobilisation massive ce mardi 7 février contre la réforme des retraites, pour maintenir la pression sur les députés qui viennent d'ouvrir les hostilités dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
Unis contre le report de l'âge légal à 64 ans, les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) entendent bien continuer à mettre la pression à l'exécutif, après deux journées réussies à plus d'un million de manifestants - selon les autorités.
Avec plus de 200 rassemblements prévus dans le pays, une source sécuritaire évoque une fourchette de 900.000 à 1,1 million de manifestants, dont 70.000 maximum à Paris.
Lire la suite du reportage ici. -
Bonjour La Réunion
Bonjour et bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité du mouvement contre la réforme des retraites ce mardi 7 février 2023.
À propos
Après un passage compliqué en commission, les députés examinent donc le texte en séance publique à l’Assemblée. Pendant une vingtaine de jours, ils étudient les 20.000 amendements déposés par l’opposition, dont 13.000 déposés par la Nupes. Même si certains pourraient être jugés irrecevables, ce délai réduit signifie que le texte sera probablement transmis au Sénat avant d'avoir été débattu dans sa totalité. Les sénateurs disposeront de 15 jours pour examiner le texte.
Cette avalanche d'amendements n'est pas vue d’un bon œil par plusieurs élus. Certains, comme Marine Le Pen, dénoncent une « stratégie stupide d’obstruction qui va nous empêcher de rejeter ce texte ».
En déposant des milliers d’amendements, la NUPES va permettre au gouvernement de faire passer la réforme des retraites en première lecture, sans vote. Nous avions la possibilité de rejeter ce texte, mais leur stratégie stupide d’obstruction va nous en empêcher.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) February 2, 2023
Aurore Bergé, président du groupe Renaissance, regrette aussi cette stratégie « Examiner tous ces amendements nécessiterait quatre mois de débat parlementaires. Ils le savent, c’est impossible ».
20 270 amendements ont donc été déposés.
En 2010, réforme Woerth : 600 amendements.
En 2013, réforme Touraine : 800 amendements.
Examiner tous ces amendements nécessiterait 4 mois de débat parlementaire.
4 mois.
Ils le savent, c'est impossible. Cela s'appelle de l'obstruction.
— Aurore Bergé (@auroreberge) February 2, 2023
Le député Ian Boucard (LR) ajoute que ces amendements « vont permettre au gouvernement de sortir des 9 jours de débat sans se confronter au vote de l’Assemblée ».
13000 amendements France Insoumise. 175 par député. Ils vont donc permettre au gouvernement de sortir des 9 jours de débat sans se confronter au vote de l’Assemblée. Ils évitent au Gouvernement d’être battu. #ReformeDesRetraites
— Ian Boucard (@IanBoucard) February 2, 2023
Divisés sur leur soutien à la réforme, 245 députés Les Républicains ont cosigné cinq amendements. Parmi ces parlementaires : le vice-président de LR Aurélien Pradié, Pierre-Henri Dumont, Pierre Cordier, Raphaël Schellenberger, Julien Dive, Antoine Vermorel-Marques ou Ian Boucard. Certains sont ouvertement rétifs au projet du gouvernement et n’en démordront pas. D’autres se servent de ces amendements comme d’un levier pour faire pression sur Elisabeth Borne.
À La Réunion, le député Philippe Naillet souhaite rappeler fermement son opposition à ce projet de réforme. "À travers des amendements cosignés avec le groupe des députés socialistes et apparentés, je rappellerai mon opposition au report de l’âge de retraite".
L’objectif premier pour le député est de tout faire pour que la retraite à 64 ans ne passe pas. "Je vais profiter de ce débat pour rappeler qu’une des causes de la pauvreté à La Réunion est la faiblesse des pensions perçues par les retraités réunionnais", ajoute-t-il.
"Un retraité sur deux perçoit moins de 850 euros brut de retraite nous avons les retraites les plus faibles de France. D’ailleurs, la proportion des bénéficiaires ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées) ici est de 5,5 fois supérieure à celle de la France hors DOM. À cet effet, je porterai avec le groupe des amendements pour supprimer la récupération sur la succession du bénéficiaire de l’allocation de solidarité des personnes âgées", précise le député.
"Pour résumer, je vais porter le refus de la retraite à 64 ans, dire qu’il n’y a rien dans le projet de loi qui va améliorer la situation des retraités réunionnais, qu'il n'y a rien pour la retraite des femmes, pas grand-chose non plus sur la pénibilité et bien sûr je vais faire des propositions", conclut Philippe Naillet.
Pour les députés Émeline K/Bidi, Karine Lebon et Frédéric Maillot, "la réforme des retraites proposée par le gouvernement représente une injustice pour tous les Français, et particulièrement pour les Réunionnaises et les Réunionnais". "Pour ce faire, nous avons donc déposé plus d’une trentaine d’amendements visant tout d’abord à exclure l’application du report de l’âge de départ à la retraite à la Réunion en particulier, et dans les outre-mer en général : NON à la retraite à 64 ans !"
"La présentation même de ce texte pose problème: car la réforme proposée fait travailler les gens plus longtemps, alors que l'espérance de vie bonne santé est en moyenne à 62 ans. Macron et son gouvernement veut faire travailler les salariés jusqu'à leur mort! Indigne d'une République. Le gouvernement doit retirer ce projet", déclare Jean-Hugues Ratenon.
Lire aussi : Réforme : ils comptaient partir à la retraite dans quelques mois, c’est raté- Le gouvernement ne compte pas céder -
La première ministre l’a rappelé sur France 2. Pour elle, cette réforme est « indispensable » selon elle. Toutefois, elle se montre ouverte à des aménagements sur l’emploi des seniors ou les carrières longues. La première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé au Journal du dimanche du 5 février que les personnes ayant commencé à travailler entre 20 et 21 ans pourront partir à la retraite à 63 ans, et non à 64 ans, faisant un pas en direction des députés du parti Les Républicains (LR).
“C’est indispensable de mener une réforme pour préserver notre système de retraites par répartition”, même si “demander aux Français de travailler progressivement plus longtemps ça n’est pas simple”, a-t-elle affirmé.
La Première ministre a d’ailleurs assuré qu’elle n’avait “pas de doute” sur le vote de la majorité en faveur de la réforme et assuré qu’elle n’envisageait pas de recourir au 49.3 qui permet l’adoption d’un texte sans vote sauf motion de censure. "Je cherche des compromis sur ce texte comme sur tous ceux que je présente au Parlement", a avancé la Première ministre.
? « Mon objectif sur ce texte, c’est de trouver les compromis. »
? @Elisabeth_Borne affirme qu’elle « n’envisage pas l’hypothèse » d’un recours à l’article 49-3 pour la réforme des retraites #Levenement pic.twitter.com/2fFpVaq1AM
— L'Événement (@LevenementFTV) February 2, 2023
Son avis est partagé par Bruno Le Maire, « convaincu » de pouvoir avoir une majorité au Parlement.
Mais le gouvernement pourra-t-il se passer de ce 49.3, face à une opposition grandissante, même dans les rangs de la majorité ? Il suffirait pourtant à la majorité de convaincre 23 députés LR sur les 62 que compte le groupe pour faire passer sa réforme.
Aujourd'hui, il semblerait que le compte n'y soit pas. Seuls une quinzaine de députés LR seraient sûrs et certains de voter pour le texte. Autant seraient contre ; et une trentaine, indécis ou abstentionnistes, à l'instar de Patrick Vignal, Yannick Favennec ou encore l'ancienne ministre Barbara Pompili, qui a expliqué il y a une semaine qu'"à ce stade" elle ne voterait pas pour le texte, "pas assez équilibré".
Lire aussi - Réforme des retraites : fuyez Monsieur Macron, fuyez… - Les Français de plus en plus mobilisés -Sous la pression de mobilisations grandissantes, le gouvernement pourrait-il flancher ?
C’est en tout cas ce que souhaitent les syndicats, désabusés face à l’attitude de l’exécutif. « On dirait qu’il n’y a pas eu deux journées de mobilisations », a déclaré Laurent Berger, patron de la CFDT.
Pour rappel, le 31 janvier, lors de la dernière journée de mobilisation, entre 1,2 et 2,7 millions de personnes sont descendues dans la rue, dont près de 10.000 à La Réunion. Lors de la première journée, le 19 janvier, ils étaient près de 4.000 dans le département. C’est dire l’ampleur qu’a pris cette mobilisation.
Cette mobilisation est-elle partie pour durer ? Seule la rue peut le dire. En attendant le gouvernement espère tirer profiter des tiraillements entre syndicats.
Au niveau national, la grève fait débat entre les syndicats. À la SNCF, alors que la CGT et Sud-Rail avaient déjà appelé à la grève pour 48 heures les 7 et 8 février, le consensus syndical ne porte que sur la première date. Tandis que celle du samedi 11 - un jour de départs en vacances d'hiver en mtropole et de chassé-croisé pour certaines zones - fait désormais débat chez les cheminots.
L'Unsa Ferroviaire semble préférer une grève le 7 mais un simple « appel à la mobilisation » le 11, pour ne pas trop gêner les clients à cette date critique. « Ce n'est pas un sprint, c'est un semi-marathon », selon Didier Mathis, son secrétaire général.
À La Réunion également, il existe des petites tensions entre syndicats. Chacun voulant s’exprimer plus vite et plus fort sur le sujet.
N’oublions pas non plus que cette vaste mobilisation arrive dans une période de grande inflation. Tous les grévistes – aussi mobilisés soient-ils contre cette réforme – ne peuvent pas tous se permettent de perdre plusieurs jours de salaire.
Alors dans un contexte où les avis sont divisés, dans un contexte de conflit social, dans un contexte d’inflation… la mobilisation sera-t-elle toujours autant au rendez-vous ce mardi 7 et le 11 février ? Réponse dans la rue ce mardi.
Lire aussi - Réforme des retraites : nouvel appel à la mobilisation le 7 et le 11 février à La Réunion Lire aussi - Monsieur le Président, entendez la France, elle dit massivement "non" à votre réforme des retraites ma.m/www.imazpress.com/[email protected]