Ce jeudi 13 avril 2023, les Français opposés à la réforme des retraites redescendent dans la rue pour la douzième fois. A La Réunion deux défilés sont organisés à Saint-Denis et à Saint-Pierre. En tout, ce sont 790 manifestants qui participent à ces actions dans notre département. Les syndicats espèrent bien maintenir la pression sur l'exécutif ainsi que sur les Sages du conseil constitutionnel, dont la décision sur la réforme est attendue ce vendredi, en fin de journée (Photo d'illustration www.imazpress.com)
Nos journalistes suivent le défilé à Saint-Denis. Regardez leur direct
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Le Conseil constitutionnel a acté la réception d'une demande pour le RIP
????INFO - Députés et sénateurs de gauche vont déposer une nouvelle proposition de #RIP sur la #RéformeDesRetraites, craignant que le@Conseil_constit ne retoque leur premier texte visant à empêcher de fixer l’âge légal de départ au-delà de 62 ans⤵️
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47 personnes interpellées à Paris selon la préfecture de police
???? EN DIRECT
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Retraites: 47 personnes interpellées à Paris selon la préfecture de policehttps://t.co/q1sdoiQ9KQ pic.twitter.com/dewnIIsd9f -
Les tensions continuent à Paris
???? Jets de projectiles, charges et lacrymogène sur la Place de la Bastille.
— Clément Lanot (@ClementLanot) April 13, 2023
Tensions à #Paris en fin de manifestation. #greve13avril #manif13avril pic.twitter.com/JH7GNYOG6Z[ ???????? FRANCE ]
— (Little) Think Tank (@L_ThinkTank) April 13, 2023
???? Un engin incendiaire a été lancé sur des policiers de la BRAV-M à proximité de la Bastille, à Paris.pic.twitter.com/7AgEJEuLgL -
Un million de manifestants en France selon la CGT, 380 000 selon ministère de l’intérieur
Plus d’un million de personnes ont défilé dans le pays jeudi, selon la CGT. Le syndicat en avait dénombré deux fois plus le 6 avril, lors de la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Plus tôt dans la journée, la CGT avait rapporté 400 000 manifestants à Paris, dix fois plus que la préfecture (42 000).
Le ministère de l’intérieur a relevé 380 000 personnes dans les rues du pays jeudi, contre un million pour la CGT.
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La situation se tend à Paris
???? Charge et coups de matraques : tensions en cours à #Paris en fin de manifestation. #greve13avril pic.twitter.com/8kGoQiWXhG
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400 000 manifestants à Paris selon la CGT
400 000 personnes ont défilé jeudi dans la capitale, selon la CGT, la même affluence que celle relevée le 6 avril. La préfecture dénombre 47 000 manifestants, contre 57 000 le 6 avril.
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Des heurts émaillent les manifestations de Nantes et Rennes
À Rennes, la douzième journée de manifestation a donné lieu aux traditionnels incendies de poubelles et actes de vandalisme contre des vitrines et du mobilier urbain. Deux véhicules de marque Mercedes et Tesla stationnés le long du parcours ont été vandalisés et incendiés, ont constaté des journalistes de l'AFP.
À la fin de la manifestation officielle, qui a rassemblé 15.000 personnes selon l'intersyndicale et 6.500 selon la préfecture, plusieurs centaines d'individus au visage masqué ont poursuivi leur marche en direction du centre historique, provoquant au passage les forces de l'ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogènes et de canon à eau.
Les forces de l'ordre, qui avaient organisé des fouilles aux abords du point de rassemblement, ont saisi "plusieurs sacs remplis de cailloux et pavés en amont de la manifestation", a précisé la préfecture d'Ille-et-Vilaine.
De violents heurts ont eu lieu entre forces de l'ordre et manifestants à Nantes, où la mobilisation a rassemblé entre 10.000 personnes selon la police et 25.000 personnes selon les syndicats.
Les premiers projectiles ont été jetés au passage du cortège devant la préfecture à Nantes, puis les forces de l'ordre ont répliqué en tirant du gaz lacrymogène quelques centaines de mètres plus loin, marquant le départ de plus de deux heures d'affrontements.
En marge d'un cortège festif, dansant sous la pluie, plusieurs feux ont été allumés le long du parcours et des feux d'artifice ont été lancés en direction des forces de l'ordre par des manifestants se protégeant derrière des parapluies sombres, notamment en fin de manifestation sur le Quai de la Fosse.
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Le cortège parisien s'élance dans les rues
???? Manifestation contre la #ReformeDesRetaites à #Paris : départ du cortège. #Greve13avril #Manif13avril pic.twitter.com/iW64Zpfbd2
— Clément Lanot (@ClementLanot) April 13, 2023 -
A Paris, une manifestation sauvage a éclatée sur les Champs-Elysées
Le cortège est désormais sur l’avenue des Champs-Elysees #ReformeDesRetaites #greve13avril pic.twitter.com/3PzfM2Oa4p
— AB7 Média (@Ab7Media) April 13, 2023Plus tôt dans la journée, des cheminots ont envahi le siège de LVMH, propriété du milliardaire Bernard Arnault.
[ ???????? FRANCE ]
— (Little) Think Tank (@L_ThinkTank) April 13, 2023
???? Le siège social de LVMH de l'Avenue Montaigne est envahi par des manifestants à Paris.pic.twitter.com/7EJaIUYOaV -
"Lol!", la réponse de Sophie Binet (CGT) à Emmanuel Macron
À la proposition d'Emmanuel Macron de recevoir l'intersyndicale après la décision du Conseil constitutionnel, Sophie Binet, secrétaire général de la CGT a répondu. "J'ai envie de dire 'Lol'. C'est bien qu'il ait envie de nous rencontrer, sachant que ça fait un mois qu'on lui a demandé un rendez-vous et qu'il a refusé".
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Olivier Véran assure que l'exécutif cherche "l'apaisement et le dialogue"
Alors que le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur le texte de la réforme des retraites, Olivier Véran assure que l'exécutif cherche "l'apaisement et le dialogue".
Le porte-parole du gouvernement rappelle notamment que la Première ministre a reçu l'intersyndicale et qu'Emmanuel "est disposé à parler avec les forces syndicales du pays dans un climat apaisé".
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Le peuple est contre la réforme
Un rassemblement est prévu demain. « Le peuple est contre la réforme », déclare Joël Dalleau. « Il faut être dernière nous La Réunion », clame-t-il devant la foule mobilisée à la préfecture.
« L’intersyndicale est unie et elle le restera encore demain », ajoute Marie-Hélène Dor de la FSU. -
Les manifestations interdites aux abords du Conseil constitutionnel
Le ministre de l'Intérieur a demandé à la préfecture de Police d’interdire les manifestations aux abords du Conseil constitutionnel pour la journée de vendredi. Les arrêtés seront pris dans la journée pour une interdiction effective ce jeudi soir,
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790 manifestants sur l'ensemble de La Réunion
Selon les chiffres de la Préfecture, 790 personnes ont défilé ce jeudi 13 avril contre la réforme des retraites. 360 à Saint-Pierre, 420 à Saint-Denis et 10 à Albioma.
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Les manifestants mobilisés devant la Préfecture
À l'issue de la manifestation, les grévistes sont mobilisés devant la préfecture de Saint-Denis. C'est d'ailleurs devant la préfecture qu'ils appellent à se mobiliser vendredi 14 avril au soir, pour suivre la décision du Conseil constitutionnel et décider de la suite de la mobilisation.
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5,5% de grévistes dans l'Académie de La Réunion
À La Réunion, selon le Rectorat, le taux de grévistes s'élève à 5,5% (contre 7% le 6 mars dernier). 3,6% dans le premier degré (6,2% le 6 mars), 8,4% dans les collèges (9,8% le 6 mars) et 4,9% dans les lycées (5,2%) le 6 mars)
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Si le Conseil constitutionnel valide la réforme, ""il faudra réfléchir concernant les actions futures.
"La CFDT est toujours déterminée car elle est toujours contre le projet de réforme des retraites", souligne Joël Dalleau. Il tient également à souligner que la CFDT est "toujours dans l'intersyndicale, malgré la manière de faire du défilé".
Pour Joël Dalleau, si le Conseil constitutionnel valide le RIP, cela serait une bonne chose. "C'est la seule issue qui resterait à l'intersyndicale pour mener un combat dans les entreprises contre la réforme." Mais s'il valide partiellement la loi sur la réforme, "il faudra réfléchir concernant les actions futures".
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"Ce projet est bancal depuis le départ."
Patrick Jacquottet de la CFE-CGC espère que les Sages vont entendre la protestation des Français. "Ce projet est bancal depuis le départ." Pour la CFE-CGC, "ils ont utilisé un véhicule législatif qui n'étais pas adapté".
Mais ce qui est certain, "c'est qu'on en restera pas là".
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« On attend du gouvernement un choix de société » lance Gladys Robert du Saiper
"On chercher le point d'équilibre avec le gouvernement mais on sait qu'il faudra rester actif", déclare Gladys Robert du Saiper. "Il faut régler les problèmes de société de la base."
"En tout cas, il est hors de question qu'on laisse notre président détruire le principe républicain."
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Le Barachois est fermé à la circulation
Les manifestants ont descendu la rue de Paris et sont actuellement sur le Barachois qui est donc fermé temporairement à la circulation. Le CRGT communiquera lorsque les automobilistes pourront de nouveau y circuler.
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Les manifestants descendent la rue de Paris à Saint-Denis
Dans une ambiance festive et au son des percussions, les manifestants descendent la rue de Paris à Saint-Denis pour se rendre vers le Barachois. Regardez.
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Claudi, artisan couvreur, "comprend ces militants"
"Bien sûr je comprends tout à fait ces militants. Moi je suis artisan couvreur et au-dessus de 64 ans ça va être difficile de travailler. J'espère que ça va changer et qu'ils auront gain de cause."
Le conseil constitutionnel : "on verra ça demain ! Peut-être qu'au bout du 13è jour de mobilisation ça changera quelque chose."
Pour lui, sa retraite "ça sera dans ces eaux là, vers 64-65 ans". Être sur les toits à cet âge là ? "Seul Dieu pourra nous le dire" conclut-il. Regardez.
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La Ligue des Droits de l'Homme (LDH) présente dans le cortège
"La Ligue est aussi contre les retraites : ce qu'elle crée de différences entre les hommes et les femmes, dans ce qu'elle crée en précarité dans le fond. On est aussi contre les violences policières." Regardez.
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Janick Sidney, Force Ouvrière : "On est toujours 70 % à être contre cette réforme"
Leur présence ici : « Pour montrer que nous sommes déterminés, nous restons opposés à cette réforme des retraites. »
Concernant la décision du conseil constitutionnel : "On verra ce que ça donne mais les salariés sont toujours dans la rue pour la contester (la réforme)."
"L’opinion publique nous donne raison", poursuit le syndicaliste, "on est toujours 70 % à être contre cette réforme. Sachant qu’il y a 5 % de français qui sont favorables à une montée de la violence. On ne veut pas arriver à ça mais il faut absolument que Macron l’entende. L’intersyndicale reste déterminée jusqu’au retrait."
Concernant le nombre de manifestants en baisse : "Il y a un roulement dans le cortège, ça montre bien que ça se maintient et que les salariés sont conscients qu’il y a un danger pour eux." Regardez.
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Défilé scindé à Saint-Denis : le coup de gueule d’Eric Marguerite (FO)
Le constat n'est pas nouveau et dure maintenant depuis plusieurs manifestatitons à Saint-Denis. A chaque défilé un espace de plusieurs centaines de mètres sépare la CFDT, en tête de manifestation, du reste des délégations syndicales.
L'affaire a fini par agacer Eric Marguerite (FO). "Il y a des règles à repescter dans un défilé. Ces régles ne sont pas respectées, nous prenons nos responsabilités" lance-t-il au micro d'Imaz Press. Conséquence : alors que la CFDT et loin derrière elle la CGTR sont passées par la rue de Paris pour rejoindre le Barachois, FO et les autres organisations syndicales derrière elles, ont emprunté la rue Jean Chatel.
"L'unité ça a un prix et ça implique le respect" a commenté Eric Marguerite. Regardez
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Philippe Poutou, Nouveau parti anticapitaliste : "nous continuerons la lutte contre la réforme"
"Nous sommes à la veille d'un tournant avec la décision du conseil constitutionnel" estime Philippe Poutou au micro d'Imaz Press. L'ncien candidat à la présidentielle et porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) est en visite à La Réunion depuis ce lundi
"Le conseil constitutionnel ira surement dans le sens d'une validation de la réforme, ce n'est paspour cela que nous arrêterons la lutte" ajoute-il. "ll faudra trouver les moyens de continuer à s'opposer à ce gouvernement" jusqu'à sa chute. Regardez
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Saint-Denis : lanbyans i mak anou ?
Défilé dans la bonne humeur et en musique dans le carré piéton à Saint-Denis. La preuve en images
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Le Conseil constitutionnel bloqué par des poubelles
De nombreuses poubelles bloquent l'entrée du Conseil constitutionnel ce matin. Les Sages doivent se prononcer vendredi sur la réforme des retraites.
Début de journée et blocus du conseil constitutionnel #greve13avril pic.twitter.com/XDXwfcSeO5
— tulyppe (@tulyppe) April 13, 2023 -
Les manifestants mobilisés à Saint-Pierre
Dans le Sud de l'île, à Saint-Pierre, les opposants à la réforme des retraites sont rassemblés au niveau du rond-point Bank. C'est d'ailleurs de ce point que le cortège en direction du front de mer démarrera.
En attendant, les manifestants procèdent à des distributions de tracts pour les automobilistes.
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Emmanuel Macron reçoit les cadres de la majorité et plusieurs ministres vendredi à l'Élysée
Le président de la République Emmanuel Macron réunira ce vendredi les cadres de la majorité et des ministres à l’Élysée à 16h, a appris BFMTV de sources concordantes. C'est aussi ce vendredi que le Conseil constitutionnel doit rendre ses décisions sur la réforme des retraites.
Le chef de l'État a également indiqué qu'il proposera un "échange" avec les partenaires sociaux "qui permettra d'engager la suite et de tenir compte des décisions, quelles qu'elles soient, du Conseil constitutionnel".
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La CGT appelle à 24 heures de grève dans les raffineries
La CGT a appelé à 24 heures de grève jeudi dans les raffineries françaises, secteur en pointe dans la contestation contre la réforme des retraites. « Nous appelons à une grève de 24 heures jeudi dans tous les sites avec arrêt de travail et arrêt des expéditions », a déclaré mercredi Eric Sellini, cordonnateur CGT au sein du groupe pétrolier TotalEnergies.
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Deux défilés à Saint-Denis et Saint-Pierre
À La Réunion, deux cortèges sont annoncés pour cette 12ème journée de mobilisation. Le premier à Saint-Denis, où le défilé partira à 9 heures du petit marché, comme à l’accoutumer. Dans le Sud, même horaire également, avec un départ au rond-point Bank.
Le Saiper-Udas appelle tout le personnel enseignant et les actifs à venir rejoindre les cortèges de manifestation. "Tous debout dans la rue avant la réponse du conseil constitutionnel ! Debout contre ce gouvernement qui muselle son assemblée nationale, qui n’entend pas le cri de son peuple, debout pour dire non ! Non à ce hold-up, non à cette réforme" affirme le syndicat dans son communiqué.
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Macron prône la "concorde" avant le couperet constitutionnel
"Le pays doit continuer d'avancer", a affirmé le chef de l'État lors d'une conférence de presse à Amsterdam (Pays-Bas).
"J'engagerai, pour tout ce qui les concerne, les partenaires sociaux à pouvoir revenir - je sais que la période gardera encore les traces des désaccords du moment - mais je le ferai avec l'esprit de concorde et la volonté d'engager la suite, quelle que soit la décision" des Sages, a-t-il poursuivi.
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600.000 personnes attendues en France
La mobilisation devrait rester conséquente, bien qu'en décrue par rapport à la dernière journée d'action, il y a une semaine. Au ministère de l'Intérieur, le renseignement territorial prévoit entre 400 et 600.000 personnes dans les rues, à comparer avec les 570.000 recensés le 6 avril et 740.000 le 28 mars.
"Ce n'est pas le moment de craquer car c'est ce qu'attendent Macron et Borne, que ça s'essouffle. Il faut continuer à montrer que le peuple est contre la réforme", explique Johan Chivert, un étudiant de Toulouse.
Depuis le 19 janvier, onze journées de mobilisation ont été organisées, avec des cortèges rassemblant des centaines de milliers de personnes dans toute la France, et des grèves qui ont créé de fortes perturbations, notamment dans les transports et chez les éboueurs.
Lire aussi - Retraites: dernière mobilisation avant le verdict constitutionnel
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Bonjour La Réunion
Merci de nous retrouver pour cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. La 12ème. Une mobilisation très attendue à la veille da la décision du Conseil constitutionnel.
À propos
À La Réunion, deux cortèges sont annoncés pour cette 12ème journée de mobilisation. Le premier à Saint-Denis, où le défilé partira à 9 heures du petit marché, comme à l’accoutumer. Dans le Sud, même horaire également, avec un départ au rond-point Bank.
Le Saiper-Udas appelle tout le personnel enseignant et les actifs à venir rejoindre les cortèges de manifestation. "Tous debout dans la rue avant la réponse du conseil constitutionnel ! Debout contre ce gouvernement qui muselle son assemblée nationale, qui n’entend pas le cri de son peuple, debout pour dire non ! Non à ce hold-up, non à cette réforme" affirme le syndicat dans son communiqué.
Lors de cette douzième journée de mobilisation, l'intersyndicale veut marquer un grand coup, en rassemblant d'importants cortèges à travers le pays. Pour espérer faire flancher l'exécutif, il lui faudra inverser la tendance observée ces dernières semaines, alors que le nombre de manifestants ne cesse de baisser depuis quelques semaines.
Les syndicats espèrent à nouveau rassembler une foule importante. Dans la capitale, la dernière mobilisation, le 6 avril, avait vu défiler quelque 57.000 personnes, un chiffre en forte baisse par rapport aux 93.000 manifestants comptés par les autorités le 28 mars. À La Réunion, ils étaient seulement 1.280 a être rassemblés.
Lire aussi - Grève du 13 avril : perturbations dans les écoles et transports de La Réunion
- L’exécutif en crise -
Une nouvelle journée qui a pour but, de faire flancher l’exécutif. Un exécutif sourd à toutes revendications. Il n’y a qu’à entendre les déclarations d’Emmanuel Macron en marge de son déplacement en Chine, qui a nié toute « crise démocratique » en France. Le président qui a assuré avoir la légitimité et un mandate clair pour réformer le système des retraites.
Si Elisabeth Borne souhaite l’apaisement, la colère sociale continue toutefois de gronder. Selon Olivier Dussopt, "il ne faut pas être dans le déni" face à "une mobilisation importante"
Au sortir de son échange avec la Première ministre, Élisabeth Borne, à Matignon, Marine Le Pen a fustigé la politique du gouvernement qu’elle qualifie "d’échec". Élisabeth Borne "n’a plus le crédit" pour gouverner, selon la patronne du Rassemblement national.
Le 49.3 sur la réforme des retraites restera un traumatisme pour le peuple français, une cicatrice profonde, au même titre que le référendum de 2005. Emmanuel Macron a imposé une réforme pourtant rejetée par les Français et par leurs représentants. pic.twitter.com/r3G0dICnoJ
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) April 11, 2023
"Les Français sont malades de vous voir parler de cheminement démocratique", a lancé la députée insoumise Raquel Garrido à Olivier Dussopt, à quelques jours de la décision du Conseil constitutionnel sur la légalité de la réforme des retraites.
"Quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel, il n’y aura pas de guérison sans retrait de la loi", a encore jugé l'élue de Seine-Saint-Denis, jugeant "l'aspiration démocratique des Français profonde et puissante".
????????️ « Retirez la loi ! C'est encore le message qui sera porté en masse dans les mobilisations ce jeudi 13 avril.
— Groupe parlementaire La France Insoumise - NUPES (@FiAssemblee) April 11, 2023
Quelle que soit la décision du Conseil Constitutionnel, il n'y aura pas de guérison sans retrait de la #RéformeDesRetraites ! » - @RaquelGarridoFr#QAG #DirectAN pic.twitter.com/NO55QUTDdB
Lire aussi - Réforme des retraites : une réunion éclair pour zéro résultat
- Le Conseil constitutionnel, dernier juge -
Cette nouvelle journée de mobilisation a lieu la veille du point culminant de cette semaine décisive : les décisions du Conseil constitutionnel, qui doivent être rendues vendredi en fin de journée.
Les Sages ont été saisis pour se prononcer sur deux points : le premier est la constitutionnalité du projet de financement de la sécurité sociale, dans lequel est inclus la réforme des retraites. Ils peuvent ainsi le censurer complètement, ce qu'espèrent les syndicats et les oppositions, ou bien partiellement, point par point. Ils pourraient ainsi retoquer certaines mesures, comme l'index sénior, mais conserver le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Le Conseil constitutionnel doit également rendre une autre décision très scrutée : celle sur le référendum d'initiative partagée (RIP) demandé par la gauche. S'il valide cette procédure, le report de l'âge légal pourrait ainsi être soumis à la consultation nationale.
Et après ? La décision du Conseil constitutionnel mettra-t-elle fin au mouvement de contestation ? « On le décidera ensemble », avec l’intersyndicale, « mais il est clair que la CFDT ne fera pas des manifestations pendant six mois », a déjà prévenu Laurent Berger.
L'intersyndicale se réunira vendredi à l'issue de la décision du Conseil constitutionnel.
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