Le bras de fer politico-judiciaire entre Maurice Gironcel et l’État se déplace ce mardi 9 décembre devant le tribunal administratif de Saint-Denis. Le maire de Sainte-Suzanne conteste l’arrêté préfectoral du 13 octobre 2025 le déclarant "démissionnaire d’office" de l’ensemble de ses mandats à la suite de sa condamnation définitive à cinq ans d’inéligibilité dans l’affaire du Sidélec. Les magistrats de la rue Félix-Guyon doivent examiner son recours en urgence (Photo : rb/www.imazpress.com)
Le préfet de La Réunion, Patrice Latron, avait signé l’arrêté actant la déchéance de l’élu quelques jours après que la peine a été confirmée. Cette sanction pour favoritisme, corruption passive et prise illégale d’intérêts entraîne automatiquement la perte du mandat de maire, du siège à la Cinor et de la délégation au Sidélec.
Maurice Gironcel a immédiatement contesté la légalité de la décision préfectorale, qu’il juge injustifiée. Par ce recours, il demande la suspension de l’exécution de l’arrêté, le temps que le tribunal se prononce au fond. En cas d’échec, il envisage déjà de saisir le Conseil d’État.
- Maurice Gironcel souhaite geler l'arrêté préfectoral -
Cette démarche a eu pour effet de geler temporairement l’arrêté du préfet : tant que la justice administrative n’a pas rendu sa décision, Maurice Gironcel reste en fonction. Après sa condamnation, il déclarait d’ailleurs : "Je conteste la décision rendue. Mes conseils ont déjà interjeté appel. Cette décision n'est pas définitive et ne présume en rien pour l’avenir", assurant vouloir "assumer pleinement ses mandats".
La situation crée des remous à Sainte-Suzanne. Ses soutiens évoquent un combat politique et défendent un maire "injustement écarté". D’autres s’interrogent : peut-il continuer d’exercer alors que la peine d’inéligibilité, elle, est bien définitive. Maurice Gironcel a cependant annoncé ce lundi 1er décembre 2025 qu'il ne sera pas candidat à sa réélection à Sainte-Suzanne lors des élections municipales de mars 2026.
Pour rappel, l’affaire du Sidélec trouve son origine dans un signalement de la Chambre régionale des comptes en 2019. Le syndicat intercommunal d’électricité avait attribué des marchés d’électrification rurale dans des conditions jugées irrégulières. Plusieurs responsables publics et acteurs économiques ont été condamnés. En tant que président du Sidélec, Maurice Gironcel a été reconnu coupable d’avoir favorisé certains prestataires.
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1 terrain et li cause plus.
La politique c'est un clan : le petit frère, le tonton, ma tante. On a connu sa a st André pendant 40 ans. Les électeurs be veulent plus.
lache tété le gouvernement, tu as bien profité du système laisse la place à quelqu'un. comment lé bon les voyages, les voitures, les hôtels,........ c'est terminé mr
Ce type gagne du temps afin d'exister
La justice dicte la fin politique de ce communiste reconnu coupable
Au PCR, le culte de la personnalité.
Bravo kunta kinte