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Contre la réforme des retraites : de nouvelles manifestations spontanées s'élancent partout en Métropole

  • Publié le 22 mars 2023 à 19:30
  • Actualisé le 22 mars 2023 à 23:20

Mercredi 22 mars 2023, les jours se suivent et se ressemblent. Dans tout le pays mobilisation contre la réforme des retraites se durcit, après le rejet de la motion de censure, à neuf voix près, par l'Assemblée. A La Réunion l'intersyndicale a procédé à des distributions de tracts sur le rond-point de Gillot. Emmanuel Macron s'adressera aux Français à 16h heure de La Réunion). Suivez notre direct (Photo : sly/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com)

  • C'est la fin

    C'est la fin de ce live, merci de nous avoir suivi.

  • Malgré l'action des forces de l'ordre, la mobilisation continue à Paris

    https://twitter.com/realmarcel1/status/1638656133714911236?s=12&t=b-g1izW07oft0AAS960WOQ&fbclid=IwAR2EV5MLhPdHLcwrYumJfcV0SSVRWYAdtIVn6yU2mO2JZ_k2i_J47LMONR8

    https://twitter.com/ClementLanot/status/1638656535638286337

  • Quelques tensions à Paris

    https://twitter.com/LouisWitter/status/1638626270652014604

  • Les forces de l'ordre bloque un nouveau cortège à Paris

    https://twitter.com/ClementLanot/status/1638622693871198222

  • A Bordeaux, les forces de l'ordre commencent à faire usage de gaz lacrymogènes

    https://twitter.com/clementartine/status/1638608463495577601

    https://twitter.com/clementartine/status/1638617274817953792

     

  • A Strasbourg, un rassemblement s'est formé devant la gare

    https://twitter.com/RevPermanente/status/1638598600174206977

  • A Paris, les manifestants restent mobilisés aussi

    https://twitter.com/jacquincl/status/1638604530504835083

    https://twitter.com/AlertesInfos/status/1638601905373847557

     

  • De nombreux incendies rapportés aujourd'hui en Métropole

    https://twitter.com/AnonymeCitoyen/status/1638520625575743491

    https://twitter.com/Le__General_0ff/status/1638540720783994882

    https://twitter.com/InfosFrancaises/status/1638548467399229440

     

  • Le premier syndicat de journalistes alerte la Défenseure des droits

    Le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, a alerté mercredi la Défenseure des droits Claire Hédon sur des violences des forces de l’ordre contre des journalistes dans les manifestations contre la réforme des retraites, selon un courrier dont l’Agence France-Presse a eu connaissance.

    Ce courrier transmis mercredi après-midi à la Défenseure des droits vise à « signaler les violences et entraves à la liberté d’informer dont sont victimes les journalistes assurant la couverture des manifestations dirigées contre la réforme des retraites », écrivent Me William Bourdon et Vincent Brengarth, avocats du SNJ.

    Ils demandent à Mme Hédon des investigations sur ces « agissements (…) parfaitement contraires aux standards démocratiques les plus élémentaires », mais aussi son intervention « afin de garantir aux journalistes les moyens d’assurer leurs missions mais également leur sécurité physique dans le cadre des manifestations ».

    Ils dénoncent des arrestations « arbitraires » et « brutales » de journalistes mais aussi des témoignages d’autres membres de la profession sur des violences ou des « actes visant à les empêcher de pouvoir capturer des images » attribuées aux forces de l’ordre.

    Ils évoquent ainsi le cas de deux collaborateurs du site d’information Le Média arrêtés le 17 mars « alors même qu’ils se bornaient à exercer leur métier ».

  • EDF suspend les coupures d'électricité pour la soirée pour l'ensemble des clients

    Les prévisions faites par les équipes EDF pour la soirée du mercredi 22 mars amène l’arrêt des coupures d’électricité pour l’ensemble des clients réunionnais ce soir à 19h.

    Un nouveau point de situation sera fait demain en fonction de l’évolution de la situation.

  • Phillipe Naillet : "Un Président de la République déconnecté des réalités, qui n’a fait aucune auto-critique"

    Phillipe Naillet, député Nupes de La Réunion a également réagi à l'allocution du chef de l'Etat en ces termes : "Un président de la République arrogant qui impute la crise sociale et politique actuelle aux Français qui n’ont rien compris et aux syndicats qui n’ont rien proposé."

    Il fustige, "un Président de la République totalement déconnecté des réalités, qui n’a fait aucune auto-critique".

    Le député "invite les Réunionnais à se mobiliser dans le calme dès demain [...] en attendant l’avis du Conseil constitutionnel et le lancement du référendum d’initiative partagé."

     

  • Saint-Benoît : des perturbations prévues dans les crèches

    En raison du mouvement de grève générale et nationale prévu ce jeudi 23 mars 2023, des perturbations sont à prévoir dans les crèches de Saint-Benoît :

    - Crèche Les Ecureuils
    Fermeture de la crèche.

    - Crèche Les Dauphins
    L’accueil est maintenu. Cependant, des perturbations sont à prévoir. Nous invitons les parents à s’informer auprès de la direction de la crèche afin de s’assurer que leur enfant pourra être accueilli et dans le cas contraire, à prendre leurs dispositions pour en assurer la garde.

    - Jardin d’enfants Les Bambinos
    L’accueil ne pourra être assuré dans certaines unités. Les parents ont déjà été informés par la direction de la structure.

  • Karine Lebon : "Emmanuel Macron préfère vivre avec des oeillères"

    Après l'allocution du Président de La République à 16h (heure de la Réunion), Karine Lebon, député Nupes de La Réunion, a réagit en ces termes : "le président a encore une fois décidé d’ignorer les contestations nombreuses et massives de ces dernières semaines."

    Elle fustige également, "son indignité" qui "le pousse à discréditer la parole des Français, à délégitimer les mouvements sociaux et à justifier une soi-disant adoption démocratique de sa réforme."

    Enfin, Karine Lebon assure qu'avec les député.e.s de son parti, ils et elles sont "déterminés à utiliser tous les moyens que nous avons à notre disposition pour définitivement enterrer ce projet de réforme et obliger le gouvernement à entendre les millions de personnes qui manifestent depuis des semaines pour exprimer leur profonde opposition à cette réforme injuste et inutile."

  • Le secrétaire général de la CFDT réagit aux propos du chef de l’Etat

    Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a taxé mercredi Emmanuel Macron de « déni et de mensonge », à l’issue de l’entretien télévisé au cours duquel le chef de l’Etat a affirmé que les organisations syndicales n’avaient pas proposé de compromis sur la réforme des retraites.

    « Macron 2023 refait l’histoire et ment sur la CFDT pour masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste », écrit-il sur Twitter.

  • Les propos d'Emmanuel Macron sont «du mépris pour les millions de personnes qui manifestent», selon Philippe Martinez

    En réaction à l'interview du chef de l'État sur TF1 et France 2, Philippe Martinez a fait part de son inquiétude. «Le président de la République est sûr tout seul de ce qu'il fait, et c'est grave», a-t-il déclaré sur France 2.

  • Macron a «mis plus d'explosifs sur un brasier déjà bien allumé», critique Olivier Faure

    Le premier secrétaire du Parti socialiste a réagi avec sévérité à l'interview du président de la République, estimant que celui-ci aggrave le mécontentement social.

    «C'est hallucinant, il est dans un déni absolu», a déclaré Olivier Faure depuis l'Assemblée nationale. «Je crains qu'il n'ait mis plus d'explosifs sur un brasier déjà bien allumé», a-t-il ajouté, notamment en «disqualifiant les syndicats».

  • Ce qu'il faut retenir de la prise de parole d'Emmanuel Macron

    Le chef de l'Etat a répondu aux questions de Marie-Sophie Lacarrau et Julian Bugier ce mercredi 22 mars. Une prise de parole très attendue, alors que l'adoption par le 49.3 de la réforme des retraites provoque la colère de l'opposition et que les manifestations se poursuivent. 

    - Emmanuel Macron confirme qu'il souhaite promulguer le texte avant la fin de l'année

    - Emmanuel Macron dit entendre le «besoin de justice» exprimé lors des manifestations

    - Emmanuel Macron souhaite une réforme du RSA

    - Emmanuel Macron va demander au gouvernement de travailler à une “contribution exceptionnelle” de la part des entreprises “quand il y a des profits exceptionnels”

    - Emmanuel Macron veut une meilleure prise en compte de «l'usure professionnelle»

    - Emmanuel Macron redit sa «confiance» à Élisabeth Borne

    - Emmanuel Macron invite les les syndicats à renouer le dialogue “dans les trois semaines à un mois”.

    - Pour lancer de nouvelles réformes, Emmanuel Macron veut "élargir" la majorité

    - Emmanuel Macron fixe trois priorités : le plein emploi, l’ordre républicain et l’éducation

    Il conclut en disant : "J’assume ce moment, parce qu’il permet les autres. Ce qu’on a fait ces derniers mois, c’est ce que je veux continuer, moi je vois une vitalité sur le terrain. Cette réforme ne me fait pas plaisir, mais je n’ai pas de regret. Je suis à l’oeuvre pour faire ce qu’on doit faire."
  • Les élus réagissent à la prise de parole d'Emmanuel Macron

    Manon Aubry, présidente du groupe de la gauche au Parlement et eurodéputée LFI-NUPES, s'exprime, alors que le président poursuit son allocution télévisée. « Je regrette qu’aucune force syndicale n’ait proposé un compromis". Peut-être fallait-il accepter de les recevoir pour pouvoir entendre leurs propositions plutôt que de dérouler le tapis rouge à Jeff Bezos et lui offrir la légion d'honneur, non?

    Paul Vannier, député LFI-NUPES de la 5e circonscription du Val-d’Oise déclare, "Il pouvait retirer sa réforme et apaiser le pays. Il choisit l’insulte, le mensonge et annonce des années de souffrances aux travailleurs, aux pauvres. Un Président ne devrait pas faire ça."

    "En regardant cette interview, je persiste et je signe, ce Président est dangereux et déséquilibré !", lance Nicolas Dupont-Aignan.

    Louis Boyard appelle lui les Français à faire encore plus de bruit.

  • La justice saisie contre les interpellations "préventives"

    L'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico) a annoncé mercredi avoir saisi la justice afin de faire cesser à Paris les interpellations dites "préventives" de manifestants opposés à la réforme des retraites, des arrestations dénoncées comme "arbitraires" par des avocats, des magistrats et des élus.

    "Une requête en référé liberté a été déposée devant le tribunal administratif de Paris" pour qu'il enjoigne au préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, de cesser cette politique de maintien de l'ordre.

  • Emmanuel Macron compare les violences au Capitol

    Lors de sa prise de parole, Emmanuel Macri a tenu à rappeler que lorsqu'il parlait de "foule illégitime", il entendait "condamner les violences contre les élus, craignant de voir se produire en France des violences similaires à celles au Brésil ou aux États-Unis». «Nous ne pouvons accepter ni les factieux ni les factions», a insisté Emmanuel Macron.

  • Alors qu'Emmanuel Macron prend la parole, certains boycott

    Le président de la République répond aux questions des journalistes ce mercredi. Alors qu'il annonce d'ores et déjà que "ce texte va continuer son chemin démocratique", la Twittosphère s'embrase.

    "La rue gouvernera puisque le Président en est incapable", déclare Benjamin Lucas, député de la Nupes.

    À Marseille, les manifestants, quant à eux, ne veulent pas entendre ce que dit le Président.

  • Macron s'exprime...

    Après deux mois de manifestations et de mouvement social contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron s'adresse ce mercredi aux Français lors d'une interview télévisée très attendue.

    Le chef de l’État va tenter d’apaiser la situation sociale, extrêmement tendue depuis le recours au 49.3 et au rejet à seulement 9 voix près de la motion de censure transpartisane.

    Suivez notre direct.
  • À Marseille, le port bloqué et une autoroute fermée

    Le port de Marseille est bloqué dans le cadre de la journée «ports morts» et l'autoroute A55, une des principales entrées vers Marseille, fermée dans un sens depuis 06h40, en raison d'une manifestation contre la réforme des retraites.

    Des feux de palettes et de pneus allumés par des manifestants ont conduit à la fermeture de l'A55 en direction de Marseille, tôt mercredi matin, causant d'importants bouchons pour entrer dans la cité phocéenne, a constaté une journaliste de l'AFP.

  • Scènes de tension à Rennes

    La presse locale rapporte des scènes de tension à Rennes, ce mercredi matin, en marge d'une manifestation des marins pêcheurs.

    Ceux-ci souhaitaient accéder au Parlement de Bretagne, et ont été repoussés par les forces de l'ordre, qui ont notamment utilisé un canon à eau. La situation est «très tendue dans le centre-ville», a commenté la police sur Twitter, appelant les manifestants à se désolidariser des «casseurs et des groupes violents».

  • Citalis : des perturbations demain sur la ligne 1

    Jeudi 23 mars 2023, "sur la ligne Station Chaudron > Petit Marché Océan, le nombre de passage sera diminué à raison de la suppression de trois services le matin et deux l’après-midi. Les usagers de la ligne 1 pourront se reporter aux arrêts Petit Marché et Mail du Chaudron pour emprunter les lignes 5, 6, ou 8" indique Citalis dans un communiqué, ajoutant que "les horaires habituels seront appliqués sur toutes les autres lignes du réseau, sauf perturbations de circulation."

  • 11.000 clients privés d'électricité à Saint-Paul, Saint-Benoît et Saint-Denis

    De 15 heures à 17 heures, ce sont 11.000 clients de Saint-Paul, Saint-Benoît et Saint-Denis qui sont impactés.

    "Les coupures surviennent uniquement en cas de fortes tensions sur le réseau électrique, lorsque le système ne parvient pas à répondre à tous les besoins", explique EDF.

    Le point à suivre ici.
  • "Plus il parle, plus c'est du carburant pour la mobilisation", lance Perceval Gaillard

    Perceval Gaillard, député de La Réunion, réagit aux propos d'Emmanuel Macron qui conteste la légitime de la foule. "C'est une provocation de plus qui va rester dans la tête des gens". "C'est un cynisme total."

    Le député ajoute, "on rejette totalement le terme foule. Dans la rue, ce sont des manifestants, des gens du peuple".

    "Emmanuel Macron a foulé le pied à la légitimité populaire et parlementaire et essayer d'opposer les deux, c'est être totalement déconnecté et c'est très dangereux", dit-il. "Il ne se rend pas compte que le pays est dans une situation totalement inflammable." "En tant que citoyen du peuple de longue date, je refuse cette opposition, nous sommes élus et manifestants et nous l'assumons."

    "Plus il parle, plus c'est du carburant pour la mobilisation", lance Perceval Gaillard. "Il a contre lui le peuple et la majorité des élus, sinon il n'aurait pas fait passer le 49.3." "C'est une victoire pour lui dans le sens électoral mais c'est une défaite politique énorme", ajoute l'élu.

    Le député Réunionnais conclut en disant. "Le président devrait faire l'inverse et retirer la loi et faire en sorte que le calme revienne. Il devrait aussi être respectueux des gens qui manifestent et des élus qu'il maltraite."

  • Pour François Ruffin, « c’est le pays tout entier, presque » qui s’oppose à Emmanuel Macron

    « Ce n’est pas la foule qui s’oppose à Emmanuel Macron, c’est le pays tout entier, presque », a affirmé le député « insoumis » François Ruffin, mercredi matin sur LCI.

    « Quand on a tous les syndicats unis qui disent “non”, quand on a quatre salariés sur cinq qui disent “non”, deux Français sur trois qui disent “non”, quand on a des millions de personnes dans la rue qui disent “non”, une, deux, trois, quatre fois, quand on a, y compris à l’Assemblée, la majorité des députés qui allaient dire “non” », a-t-il ensuite énuméré.

  • Huguette Bello au côté des manifestants

    Ce mercredi matin, Huguette Bello, présidente de Région, était sur le rond-point de Gillot avec les manifestants. Depuis le premier jour, l'élue participe aux défilés organisés par l'intersyndicale.

    Huguetto Bello avait même considéré cette réforme de véritable "régression sociale".

  • 27.000 clients privés d'électricité dans huit communes de l'île

    De 13 heures à 15 heures, ce sont 27.000 clients de Saint-Paul, Le Port, Saint-Benoît, Saint-Pierre, Le Tampon, Saint-Leu, l'Étang-Salé et Saint-Louis qui sont impactés.

    "Les coupures surviennent uniquement en cas de fortes tensions sur le réseau électrique, lorsque le système ne parvient pas à répondre à tous les besoins", explique EDF.

    Le point à suivre ici.
  • 128 interpellations hier dans toute la France

    128 personnes ont été interpellées mardi dans la soirée lors des rassemblements qui se poursuivent pour dénoncer la réforme des retraites et l'usage de l'article 49-3.

    Des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes de France, dont 3.500 à Paris ou 4.100 à Nantes. Dans la plupart de ces villes, les cortèges se sont déroulés dans le calme, même si de nouveaux incidents ont été signalés.

    Au total, 61 policiers ont été blessés lors de ces tensions. Les manifestants ont dénoncé des violences policières illégitimes et des charges violentes de CRS.

    Lire aussi - Retraites: nouveaux rassemblements, tensions dans certaines villes
  • Opération escargot en cours dans le sens Saint-Pierre, Saint-Denis

    Une vingtaine de véhicules organisent une opération escargot en marge des protestations contre la réforme des retraites et du 49-3. Encadrés par les forces de l'ordre, ils se trouvent actuellement au niveau de Saint-Louis Bel air. La circulation est "d'environ 50 km/h" indique le CRGT.

  • L'entrée sur Marseille bloquée sur l'A55 par des manifestants

    Des feux de palettes allumés par des manifestants opposés à la réforme des retraites ont conduit à la fermeture de l'A55 dans un sens à Marseille, causant des difficultés de circulation.

    Les marins-pompiers présents sur place ont confirmé à l'AFP la fermeture de cette autoroute dans le sens Fos-sur-Mer/Marseille. La police est sur place, selon la préfecture de police.

  • 8.000 clients de l'Entre-Deux, l'Étang-Salé, Saint-Louis et Saint-Pierre privés d'électricité

    De 11 heures à 13 heures, ce sont 8.000 clients de l'Entre-Deux, l'Étang-Salé, Saint-Louis et Saint-Pierre qui sont impactés.

    "Les coupures surviennent uniquement en cas de fortes tensions sur le réseau électrique, lorsque le système ne parvient pas à répondre à tous les besoins", explique EDF.

    Suivez le point sur le réseau électrique.
  • Pour Valls, Macron a "raison sur la légitimité démocratique"

    Invité ce mercredi matin du programme "Les 4 vérités" sur France 2, l'ancien Premier ministre Manuel Valls a été interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron, qui a assuré mardi que la foule "n'a pas de légitimité" face "au peuple qui s'exprime à travers les élus."

    "Il a raison sur la légitimité démocratique", a rétorqué l'ancien Socialiste, qui a également fait part de son inquiétude. "On s'habitue à la violence dans la rue, aux mots à l’Assemblée nationale, on est en train de nourrir quelque chose de dangereux pour la démocratie", prévient-il.

  • Saint-André et Bras-Panon concernés par les coupures d'électricité

    Ce mercredi 22 mars 2023, EDF fait un nouveau point sur les coupures qui impactent différents quartiers de l'île à La Réunion. Ce matin, de 9 heures à 11 heures, Saint-André et Bras-Panon sont concernés, soit près de 11.000 clients.

    "Les coupures surviennent uniquement en cas de fortes tensions sur le réseau électrique, lorsque le système ne parvient pas à répondre à tous les besoins", explique EDF.

  • Des stations services des Bouches-du-Rhône réquisitionnées

    "Afin d'assurer le maintien des services essentiels, la préfète de police a réquisitionné 11 stations services pour que les professions et services prioritaires puissent s'approvisionner en carburant" dès aujourd'hui.

    Selon la préfecture des Bouches-du-Rhône, "le taux de rupture sur au moins un produit (gazole ou essence) est passé de 34% à 54% entre le 18 et le 21 mars dans le département".

  • À Gillot, les pilotes sont à pied

    Du côté de Gillot, les opérations de tractage se poursuivent dans le rond-point, et ce, dans une bonne ambiance. Voitures au ralenti, les pilotes et hôtesses doivent venir à pied pour prendre leur avion. Une petite marche qui n'entache pas leur bonne humeur.

    Rond-point de Gillot : mobilisation contre la réforme des retraites
    Rond-point de Gillot : mobilisation contre la réforme des retraites (photo
  • Les manifestants mobilisés à Gillot

    Comme cela était annoncé, les manifestants se sont donnés rendez-vous ce mercredi matin au niveau du rond-point de Gillot à Sainte-Marie. Plusieurs syndicats sont déjà présents.

    Pour l'heure, pas de barrages mais des opérations de tractages.

    Manifestation - retraites - 22 janvier
    Manifestation - retraites - 22 janvier (Photo : sly/www.imazpress.com)
  • Macron sort du silence ce mercredi

    Très silencieux depuis le début de la crise sur la réforme des retraites, le chef de l'Etat français doit s'exprimer à la mi-journée (un horaire inhabituel) dans une interview en direct sur deux chaînes de télévision, n'envisage ni de dissoudre le Parlement, ni de remanier le gouvernement, ni de convoquer un référendum sur les retraites, ont fait savoir ses troupes.

    Le président va parler aux Français pour "apaiser", "bien conscient du moment trouble", mais sans "se précipiter", a résumé un participant à une réunion du camp présidentiel mardi à l'Elysée.

    Or, sa stratégie pour rebondir s'annonce difficile, la colère restant très vive dans le pays, et le gouvernement d'Elisabeth Borne, qui a échappé de justesse à une motion de censure lundi, apparaît très affaibli.

    Lire ici.
  • Des futurs retraités dans l'attente

    Depuis que le projet de réforme des retraites a été adopté au Parlement, bizarrement, plusieurs salariés ou futurs retraités n'ont plus accès aux informations sur leurs droits.

    Un fait que dénonce Olivier Faure, premier secrétaire du PS "Voilà ce que reçoivent déjà les salariés qui devraient partir à la retraite à l'automne prochain. Il faut se représenter la brutalité de ces annonces pour des gens qui avaient déjà prévu leur vie d'après! Ce gouvernement est incapable d'empathie. Ils seront jugés à la mesure de ce mépris."

    Lire aussi - Réforme : ils comptaient partir à la retraite dans quelques mois, c’est raté
  • La Défenseure des droits alerte sur les interpellations préventives

    La Défenseure des droits se dit "inquiète" vis-à-vis des conséquences d'interpellations préventives synonymes de privation de liberté et rappelé les règles de déontologie dans le maintien de l'ordre, lors des manifestations contre la réforme des retraites.

    Elle se dit aussi "préoccupée par les vidéos circulant sur les réseaux sociaux, de nombreux articles (...), témoignages et saisines reçus par l'institution sur de possibles manquements déontologiques".

  • "Il n'y a pas encore assez de diversité parmi les grévistes", selon Philippe Martinez

    Invité de Quotidien ce mardi soir, Philippe Martinez a appelé les Français à se mobiliser en masse jeudi contre la réforme des retraites: "Plus de grèves, plus de grèves reconductibles. Plus de grévistes, pas de violence", a déclaré le patron de la CGT, estimant "qu'il n'y a pas encore assez de diversité parmi les grévistes".

  • Des violences qui ne passent pas

    Les violences faites aux quatre coins de la France depuis plusieurs jours ne passent pas du côté de la population comme des élus. Si les syndicats se martèle à dire que « le problème des réseaux sociaux c’est qu’on n’a parfois pas le début des interventions », plusieurs images dénoncent la violences des forces de l'ordre.

    Des forces de l’ordre n’ont que peu de répit : mobilisées la journée sur les piquets de grève et les blocages, elles sont aussi appelées à gérer les manifestations non-déclarées qui éclatent dans la soirée.

    Toutefois, Edwige Guesneux d'Unité SGP Police le rappelle, « si une personne est victime de violences elle doit déposer plainte. Il faut savoir que la police est très contrôlée et que les violences policières non légitimes sont sévèrement punies », assure-t-elle.

  • Elisabeth Borne dénonce les attaques des manifestants

    Alors qu'elle s'adresse aux députés, la Première ministre, Elisabeth Borne, s'insurge du comportement des manifestants envers les forces de l'ordre.

    "Vous vous en prenez aux policiers et au gendarmes. Vous remettez en cause leur travail. Leur comportement doit être exemplaire et ils le savent." Et ce, avant d'ajouter, "respectez le résultat des urnes et le vote au Parlement".

    Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur à lui demandé aux forces de l'ordre "de ne pas céder à la provocation".

     

  • Nos élus dénoncent ces violences

    « Ce n’est pas une surprise. On l’avait dit, à partir du moment où la loi serait votée, il y aurait des problèmes dans les manifestations » estime le député Perceval Gaillard. « Ce qui est plus inquiétant, ce sont les interpellations préventives, c’est une tactique pour effrayer la population », dit-il. « Le gouvernement a compris que la majorité de la population est contre lui, donc il lui reste le pourrissement du mouvement mais ça ne marchera pas", ajoute le député.

    « L’arsenal répressif utilisé depuis plusieurs jours dans de nombreuses villes de France est le signe d’un pouvoir isolé cherchant à contrôler par la force la colère légitime d’un peuple » estime de son côté la députée Karine Lebon. « Manifester est un droit inscrit dans notre constitution, il est intolérable que des citoyens ne puissent pas exprimer leur mécontentement pacifiquement de peur d’être arrêté ou blessé. Participer à une manifestation, même lorsqu’elle n’est pas déclarée, ne relève pas d’une infraction. »

  • Le droit de manifester

    Si le ministère de l’Intérieur rappelle que les manifestations qui ont éclaté n’étaient pas déclaré, la participation aux dites manifestations n’est pas interdite, et ne présente donc pas de justification à une interpellation.

    Pour rappel, la Cour de cassation a établi en juin 2022 qu’une « personne ne peut se faire verbaliser pour avoir simplement participé à une manifestation non déclarée ».

    Lisez-nos article  - Réforme des retraites : dans l'Hexagone, de troublantes images de violences policières
  • Dans l'Hexagone, de troublantes images de violences policières

    Coups de matraque aléatoires, insultes aux manifestants (« ramasse tes co**lles enc*lé »), attaques contre la presse et entraves à la liberté d'informer, nasses illégales, arrestations arbitraires…C’est un triste spectacle qui s’est affiché ces dernières nuits dans les rues de l’Hexagone.

    Alors que de nombreuses manifestations spontanées ont éclaté, la réponse des forces de l’ordre semble aujourd’hui démesurée.

    Ségolène Royal a pris la parole sur ces faits. "Quelle honte pour la France. Qui donne ces ordres indignes et meurtriers ? Jusqu’où ces gouvernants immatures et arrogants vont-ils détruire notre Nation et abîmer notre peuple ? Il faut saisir la commission des droits de l’Homme de l’ONU pour les punir et les encadrer."

  • À Lille, des échauffourées à l'issue de la manifestation

    Des échauffourées ont opposé mardi soir la police à quelque 250 jeunes, qui ont notamment brûlé quelques poubelles et brièvement perturbé le festival Series Mania, à l'issue d'une manifestation contre la réforme des retraites, a appris l'AFP d'une source policière.

    Environ 250 personnes, «surtout des jeunes» ont ensuite «sillonné le centre-ville, allant à droite et à gauche», a indiqué à l'AFP une source policière. «C'est la première soirée ou des groupes jouent au chat et à la souris en ville, en tentant de désorienter les forces de l'ordre», a poursuivi cette source. Ces manifestants ont renversé et incendié quelques poubelles près de la Grand Place, ou utilisé des projectiles contre les policiers, comme des cannettes ou pavés, a-t-elle précisé, faisant état de «deux blessés légers» parmi les forces de l'ordre.

  • Macron conteste la "légitimité" de "la foule", avant de s'adresser aux Français

    Sur fond de nouvelles manifestations contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron a estimé mardi soir qu'il fallait "apaiser" et "écouter la colère" des Français après l'adoption contestée du texte par le Parlement, tout en affirmant que "la foule" n'avait pas de "légitimité" face au élus.

    Le chef de l'Etat s'exprimait devant les parlementaires du camp présidentiel conviés à l'Elysée au terme d'une journée marquée par des réunions de consultation avec ministres et dirigeants de la Macronie. Et à la veille de son interview télévisée de mercredi à 13H00 sur TF1 et France 2. Dans la journée, le président Macron a reçu la Première ministre, accompagnée de plusieurs ministres, ainsi que les chefs de sa majorité relative.

    Plusieurs participants à cette réunion ont assuré à l'AFP que le chef de l'Etat n'avait l'intention ni de dissoudre l'Assemblée, ni de remanier le gouvernement, ni de convoquer un référendum sur la réforme reculant l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans. L'option du retrait du texte, réclamée par les syndicats et les opposants, a aussi été écartée.

    Selon l'un de ces participants, il a demandé à ses troupes de faire "d'ici à deux à trois semaines" des "propositions" en vue d'un "changement de méthode et d'agenda des réformes".

  • Bonjour zot tout

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à la réforme des retraites. Alors que le projet de loi gouvernemental a été adopté (de peu) par le Parlement, la mobilisation continue en France.

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À La Réunion, c’est du côté de Gillot que l’appel à la mobilisation est lancé ce mercredi, dès 6 heures. À l’instar du 7 mars dernier, les organisations syndicales souhaitent marquer le coup. Pour l’heure, pas de blocage annoncé mais une résistance bien organisée. “Les actions continuent et pourraient s’amplifier”, déclare Janick Cidney de FO.

« C’est une première étape. Le président de la République a perdu la bataille de l’opinion, il a perdu la bataille syndicale, maintenant nous on est là pour maintenir la pression pour qu’on obtienne définitivement le retrait de ce projet injuste, inacceptable et injustifiable « , déclare Jean-Paul Paquiry, secrétaire départemental adjoint de Force Ouvrière.

Pour Perceval Gaillard, « la colère est immense, on voit des gens manifester qui avant, ne l’aurait jamais fait. Il le font pour la première fois, outré par la loi en elle-même ».

« Maintenant, c’est le gouvernement qui portera l’entière responsabilité de ce qui se passera ", ajoute-t-il.

Retour sur ces mobilisations qui ont animés La Réunion :

Le jeudi 19 janvier 2023, l’intersyndicale de La Réunion (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGTR, FO, FSU, SAIPER, SOLIDAIRES, UNSA, FGR, UNEF) se réunit sous un seul et même mot d’ordre : « la retraite à 64 ans, c’est non ! ». Cette date marque le pas d’une longue mobilisation contre la réforme des retraites.

Pour cette première journée, plus de 2.000 personnes étaient rassemblées pour défiler dans les rues de Saint-Denis. Autant de monde, cela ne s’était plus vu depuis des années.

Rien de tel que cette mobilisation historique pour regonfler à bloc les syndicats. Le 31 janvier, rebelote. Nouvelle journée de manifestation. Un chiffre jamais vu, près de 10.000 personnes disent « non » à la réforme des retraites. Un score inespéré pour les syndicats. Parmi les 10.000 personnes, 43,5 % de grévistes dans l’Éducation nationale. Une véritable « démonstration de force » comme le souligne Patrick Lebreton. Dans l’Hexagone, différents cortèges avaient rassemblé 2 millions de personnes selon le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez.

Le 7 février, troisième journée. Environ 5.000 personnes (3.900 selon la préfecture) en tout sont descendues dans la rue à Saint-Denis et à Saint-Pierre. Un défilé qui a lieu, alors qu’au même moment, l’Assemblée nationale examinait le projet de loi accompagné de ses 20.000 amendements.

Le samedi 11 février, se sont près de 3.200 personnes qui ont battu le pavé à Saint-Denis.

Mais les syndicats n’ont pas dit leur dernier mot. Le jeudi 16 février, jour où Jean-François Carenco est venu sur notre île, avait lieu la cinquième journée de mobilisation.

7 mars, un nouveau mois commence. Terminé les défilés dans les rues des centres-villes de Saint-Pierre et Saint-Denis, l’intersyndicale durcit le ton. Ce mardi, objectif, « mettre La Réunion à l’arrêt ». Dans le Sud comme dans le Nord et l’Ouest de l’île, de nombreuses opérations étaient organisées sur les routes.

Dans le Nord, le rond-point de Gillot était l’un des points centraux de cette mobilisation, dans le Sud c’est celui du boulevard bank à Saint-Pierre qui était concerné. Autre rond-point au cœur de la mobilisation : le rond-point du Sacré Cœur (Port), à Savannah (Saint-Paul), le rond-point du Gol à Saint-Louis, le rond-point des Casernes à Saint-Pierre et celui des Azalés au Tampon.

Le lendemain, le 8 mars, nouvelle mobilisation. Selon la préfecture 385 personnes au total ont manifesté sur toute l’île. Des distributions de tracts ont été organisées sur la quatre voies de Gillot, ainsi que sur les ronds-points du boulevard Bank et des Casernes à Saint-Pierre.

Nouvelle journée, nouvelle opération de tractage le 9 mars 2023 au Chaudron.

Alors que les derniers rassemblements contre la réforme des retraites ont moins mobilisé les troupes, la détermination des syndicats reste de mise. Le samedi 11 mars est synonyme de nouvelle journée de mobilisation avec des distributions de tracts devant des centres-commerciaux.

Le 14 mars, les dockers ont mis le Port à l’arrêt. Cette nouvelle semaine de mobilisation intervient alors que le gouvernement entame une étape décisive pour le projet de réforme des retraites.

Le 15 mars, jour de vote à l’Assemblée, les syndicats sont de nouveau dans la rue pour défiler. C’est d’ailleurs ce jour où tout bascule…Pourquoi ?  Car Elisabeth Borne a fait l’annonce que tout le monde redoutait, le passage en force via l’article 49.3.

Depuis, la France s’embrase. Paris, Bordeaux, Rennes, Marseille… dans toutes les villes de France et de Navarre, les Français disent non à cette réforme.

Lire aussi – Monsieur le Président, entendez la France, elle dit massivement “non” à votre réforme des retraites Lire aussi - Réforme des retraites : les deux motions de censure rejetées par l’Assemblée nationale, tensions à Paris - Un avant-goût du jeudi 23 mars -

Pour l’intersyndicale, la poursuite de cette mobilisation est importante. Une mobilisation qui va encore monter d’un cran ce jeudi 23 mars, à l’appel des organisations nationales.

Ce jeudi 23 mars, une « journée noire » s’annonce. Et ce n’est pas le passage en force de la réforme des retraites qui fera reculer les manifestants.

“La mobilisation prévue le 23 mars sera maintenue. On demande à la population réunionnaise, encore une fois, de venir soutenir cette action, même si la motion a été rejetée hier soir. Il y a encore le recours au conseil constitutionnel et le référendum d’initiative partagé (RIP) qu’on doit faire avec les députés, même si la démarche est un peu longue, on verra à la Réunion, dans quel sens on va s’orienter", déclare Joël Dalleau de la CFDT.

Une mobilisation que ne manquerons pas nos députés, à l'instar de Jean-Hugues Ratenon. "Le combat ne doit pas s’arrêter là ! Si la censure législative n’a pas abouti à cause de 9 voix manquantes, c’est avec la censure populaire que le gouvernement craquera. Nous devons bien évidemment continuer le combat aux côtés de l’Intersyndicale en participant dès ce jeudi 23 mars à toutes les manifestations."

Philippe Naillet appelle également à la mobilisation. "Je demande aux Réunionnais et Réunionnaises de rester mobilisés pour que cette réforme des retraites ne soit pas promulguée. Je les appelle à rejoindre massivement et dans le calme les cortèges de l’intersyndicale ce jeudi 23 mars 2023."

Le PLR soutient les parlementaires et les syndicats qui continuent naturellement la contestation par tous les moyens à leurs dispositions, "saisine du Conseil Constitutionnel, référendum d’initiative partagée, journée nationale de grève et manifestation intersyndicale jeudi 23 mars".

"On appelle la mobilisation à se maintenir car ce n'est pas la première fois qu'une loi promulguée n'a pas été appliquée du fait de la forte mobilisation dans la rue", déclare Perceval Gaillard.

Laurent Berger, patron de la CFDT se dit inquiet : "On est dans une crise sociale ce soir, on est aussi dans une crise démocratique. Cette unité syndicale est solide. On a prouvé aussi dans cette unité syndicale une vraie responsabilité, un vrai sens démocratique. La responsabilité doit être des deux côtés. Je suis inquiet de comment ça peut tourner. Il est encore temps de le faire entendre au gouvernement".

- Et Macron dans tout ça -

De son côté, le président de la République Emmanuel Macron ne s’est toujours pas exprimé sur le sujet de la réforme des retraites et le vote de rejet des deux motions de censure du RN et du groupe LIOT.

Mais cela va être vite corrigé puisque Emmanuel Macron prendra la parole ce mercredi à 16 heures (heure Réunion) lors d’une interview télévisée sur France 2 et TF1.

Invité ce mardi sur CNews au lendemain du rejet des deux motions de censure déposées contre le gouvernement, le député insoumis de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière a appelé Emmanuel Macron à "ne pas brutaliser le pays."

Selon lui, "l'utilisation du 49.3 est un élément qui a redynamisé le mouvement, je m’en félicite. La question est politique, les outils que je juge autoritaires peuvent permettre ce texte, mais tout le monde sait bien qu'il y a une mobilisation puissante dans le pays", explique l'élu, qui appelle "à calmer les choses."

En outre, Alexis Corbière a une nouvelle fois appelé Emmanuel Macron à "retirer le texte" de la réforme des retraites.

- Des rassemblements aux quatre coins de la France -

Depuis que le 49.3 a été annoncé et surtout, depuis ce lundi, date où l’Assemblée nationale a rejeté les deux motions de censure, des milliers voire des millions de personnes manifestent dans tout le pays.

Paris, Marseille, Lyon, Rennes, Caen, Brest… la liste des villes rythmées par les mobilisations est longue.

Parfois même, des violences ont éclaté, du côté des manifestants, comme du côté des forces de l’ordre. De quoi entacher un peu l’objectif de la protestation.

Et, même si Élisabeth Borne n’est pas épargnée, la personne du chef de l’État est particulièrement prise pour cible.

“Macron on peut recommencer ! Louis XVI, Louis XVI on l’a décapité !”, ont scandé des jeunes à Paris et à Toulouse. Une tête à son effigie a aussi été brandie au bout d’un manche en bois dans un rassemblement à Châteauroux, début mars.

Ce qui est certain, c’est que la rue n’a pas l’intention de baisser les bras. Les Français ont de la ressource, ils l’ont d’ailleurs bien prouvé lors des gilets jaunes. Comme chez les Gilets jaunes, cette colère spontanée est aussi alimentée par les craintes pesant sur le pouvoir d’achat.

Reste à savoir si la mobilisation va s’installer dans la durée. La rue le dira.

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
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9 Commentaires
Barbara Stiegler
Barbara Stiegler
1 an

https://www.politis.fr/articles/2023/03/le-macronisme-une-haine-bien-ordonnee-de-la-democratie/

C'est toujours NON
C'est toujours NON
1 an

Nous n'attendions rien et pourtant nous sommes sonnés
Le combat continue dans la rue

Révoltée
Révoltée
1 an

Pour Macron à 16 h
Ambiance : montez le son !
https://www.youtube.com/watch?v=QSeky9s1tR4

RosaLux
RosaLux
1 an

Dis-moi qui tu fréquentes je te dirai qui tu es ; manuel valls, Mathias cormann, Éric ciotti, Michel vergoz, etc ... que des pourris scélérats soutiennent macron et sa réforme inique

stean
stean
1 an

blocage bon enfant, vraiment?
on ne vie pas les mêmes choses !

Gremy Hoareau
Gremy Hoareau
1 an

Ils sont où les Reunionnais, îles écoutent ou pleurent à Freedom , ou dans les grandes surfaces ou chez les vendeurs de malbouffe , mais sûrement pas sur le terrain à manifester leurs mécontentement sur cette loi la plupart c’est des syndicalistes Reunionnais (même si les syndicats ne s’entendent pas entre eux et des zoreils et oui dès zoreils qui se mobilisent
La réunion tu as perdu de ta superbe depuis bien longtemps

Templier974
Templier974
1 an

De grâce, ce n'est pas Gillot car l'aéroport de st Marie a été baptisé Roland Garros, ayez du respect pour cet aviateur qui a défendu la France pendant la 1ère guerre mondiale. Merci...

Anna
Anna
1 an

Les 43 annuités c'est la loi Touraine. Gouvernement de Hollande.

Révoltée
Révoltée
1 an

Faudra t il qu'il y ait un mort dans les manifs pour que
Emmanuel Macron
cesse de provoquer son peuple ? J'en ai bien peur, et encore... ce n'est même pas sur que cela suffise
Macron , en prenant la parole hier , met encore de l'huile sur le feu
Ce mercredi à 16 H , je PISSE SUR LA TELE