Par 364 voix contre et 194 voix pour, les députés ont refusé leur confiance à François Bayrou. Le futur ex Premier ministre remettra sa démission à Macron dès mardi. Le résultat du vote n'est pas une surprise. Toutes oppositions, du RN à LFI en passant par le PS, avaient annoncé leur décision de ne pas prolonger le bail de François Bayrou à Matignon. Suivez notre direct (Photo AFP)
????????️ [DIRECT LCP] Vote de confiance : François Bayrou engage la responsabilité de son gouvernement devant l'Assemblée nationale.
— LCP (@LCP) September 8, 2025
➡️ Emission spéciale : suivez la séance dans l'hémicycle et le résultat du vote sur LCP.#DirectAN #VoteDeConfiance #La8 https://t.co/rVd6k8xLpw
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C'est la fin de ce direct
C'est la fin de ce direct dédié à la chute du gouvernement de François Bayrou. Merci de nous avoir suivis.
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Tous les députés de La Réunion ont voté contre le gouvernement Bayrou
Abstention, vote pour, votre contre... Le détail du vote des députés. Les sept élus de La Réunion ont tous voté contre le vote de confiance du gouvernement de François Bayrou.
Perceval Gaillard (LFI), Karine Lebon, Emeline K/Bidi et Frédéric Maillot (Parti de Gauche), Philippe Naillet (PS) ont voté contre, tout comme Jean-Hugues Ratenon et Joseph Rivière (RN).
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Bruno Retailleau refuse une nouvelle dissolution
Sur France 2, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est opposé à une nouvelle dissolution, comme l’a proposé l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy au Figaro. Selon lui, elle serait synonyme de "chaos et ne réglerait rien". "Je suis vacciné", a-t-il indiqué.
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Huguette Bello, se "félicite du départ de François Bayrou"
La présidente du PLR (Pour La Réunion), Huguette Bello, se "félicite du départ de François Bayrou, qui n’aura été qu’un exécutant de la ligne inégalitaire imposée par Emmanuel Macron. Cette orientation politique, qui fait peser les sacrifices sur la majorité des citoyens tout en épargnant les plus fortunés, a montré ses limites".
"Ce rejet clair et massif traduit un constat sans appel : la politique menée par François Bayrou n’a convaincu ni les députés ni les Français. Son projet de budget, profondément injuste et déséquilibré, aura été la goutte d’eau de trop", est-il écrit dans un communiqué.
"Aujourd’hui, l’Assemblée nationale a tiré les conséquences de cet entêtement. Il est temps, pour la France, d’ouvrir une nouvelle page et de bâtir une politique juste, équitable et réellement démocratique. Cela passera par l’expression de cette colère populaire légitime au travers des actions de mobilisation prévues le 10 septembre", ajoute Huguette Bello.
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"Le Président doit répondre à l’attente du peuple français", estime Olivier Hoarau
"Sans surprise, l’Assemblée Nationale n’a pas adopté la politique générale présentée par le Premier Ministre. En moins de neuf mois, c’est le 2ème gouvernement de droite qui est ainsi renversé", écrit Olivier Hoarau, maire du Port et président du mouvement Ansanm.
Le Président de La République doit, maintenant, répondre à l’attente du peuple français et changer radicalement de politique. Une seule option s’offre à lui : Nommer un 1er Ministre qui rassemble toutes les forces de gauches.
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Place publique appelle Macron à ses responsabilités
Pour Place publique, "le gouvernement de François Bayrou, présenté comme un recours après la dissolution de juin 2024, n’a pas su convaincre. Il ne recueille pas la confiance du Parlement, et son projet de budget, d’une dureté inédite, a précipité sa chute. Mais si cette issue était prévisible, elle ne doit en aucun cas être source de satisfaction".
"Aujourd’hui, je suis plus inquiet encore qu’hier. Inquiet de voir notre pays vaciller, inquiet du risque de voir l’extrême droite capitaliser sur la lassitude, la colère et la peur. Nous sommes à un tournant", déclare Christophe Estève.
"J’en appelle solennellement au président de la République. Il est de sa responsabilité de trouver, sans délai, une méthode politique permettant la constitution d’un gouvernement de compromis — un compromis exigeant, mais sans compromission. La France ne peut pas continuer à naviguer à vue, ballotée au gré des rapports de force."
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Nouvel R’ réaffirme son opposition à une dissolution parlementaire
Pour Cyrille Melchior et Nouvel R', "la France se retrouve de nouveau confrontée à une situation de fragilité institutionnelle, à la suite du rejet du vote de confiance et de la démission annoncée du gouvernement. Cette crise survient dans un climat national déjà instable, marqué par l’absence de majorité claire à l’Assemblée nationale, qui accentue les tensions. Dans ce contexte préoccupant, Nouvel R’ réaffirme son opposition à une dissolution parlementaire, estimant qu’une telle décision ferait peser une menace de plus sur la stabilité économique, sociale et territoriale de notre pays".
Nouvel R’ en appelle à la responsabilité, à l’apaisement et à l’unité. "Nous souhaitons que le Président de la République convoque, sans délai, l’ensemble des forces politiques, économiques et sociales de la Nation afin de désigner un Premier ministre de rassemblement, capable d’écouter et de discuter avec les élus, dans le respect de nos principes démocratiques et républicains", écrit Cyrille Melchior.
"Ce choix doit être guidé par un seul objectif : restaurer la confiance, relancer l’action publique, garantir aux Français, et d’autant plus à ceux d’outre-mer, la stabilité indispensable pour affronter les défis à venir."
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"L’heure est venue de mettre la gauche à l’épreuve du pouvoir", lance la fédération réunionnaise du Parti socialiste
"François Bayrou et son gouvernement sont tombés. Leur chute était inévitable : on ne gouverne pas contre son peuple. L’austérité brutale qu’ils ont imposée a frappé les malades, les retraités, les demandeurs d’emploi et les travailleurs modestes, tout en épargnant les plus fortunés. Elle a creusé les inégalités et aggravé la fracture sociale, particulièrement à La Réunion où le coût de la vie pèse lourd sur les familles", écrit la fédération réunionnaise du Parti socialiste.
"Après deux échecs, à droite puis au centre, l’heure est venue de mettre la gauche à l’épreuve du pouvoir. Nous sommes prêts à assumer nos responsabilités à Matignon. La cohabitation doit être sociale et écologiste. Le Parlement, sans majorité absolue, doit avancer texte après texte, en bâtissant des majorités utiles au pays et à La Réunion."
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Sénateur de la Guadeloupe, Victorin Lurel veut "oser le compromis"
"La chute scénarisée du Gouvernement de François Bayrou était tant attendue que souhaitable. Souveraine, l’Assemblée nationale a refusé de lui accorder sa confiance et a fait renaître l’espoir du véritable changement de cap et de méthode demandé par le peuple. Responsable et optimiste par nature, je ne souhaite ni l’immobilisme ni les compromissions et ne crois pas aux théories de l’effondrement. Je crois en revanche qu’il est grand temps que le Président de la République sorte du déni du rejet de sa politique", dit-il.
"Si aucune force républicaine n’est majoritaire de fait dans la composition actuelle de l’Assemblée, je reste convaincu que des pas réciproques peuvent faire émerger une stabilité de gouvernance et des avancées concrètes pour les Français", poursuit l'élu.
Pour ce faire, "il me parait légitime et salutaire de nommer une personnalité de gauche capable à la fois de rassembler celles et ceux qui ont su faire front en juillet 2024 pour repousser l’extrême droite et de respecter les oppositions pour répondre aux priorités des Français : pouvoir d’achat, justice sociale et fiscale, sécurité".
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Le député Frédéric Maillot se réjouit de la démission du gouvernement
"Une grande partie des députés ont voté contre la confiance au gouvernement Bayrou… cela oblige son gouvernement à présenter sa démission…" "Ce vote est le reflet de la demande populaire. La confiance se gagne par goutte se perd par litre."
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Marine Tondelier demande à être reçue par Emmanuel Macron
Marine Tondelier demande à être reçue, au nom des Écologistes, par Emmanuel Macron avant qu'un nouveau Premier ministre soit nommé. Elle réclame de manière générale que les chefs de parti de gauche soient reçus. Pour Marine Tondelier, la cohabitation est un "dû démocratique".
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Le député Philippe Naillet confirme avoir voté contre le gouvernement
"J’ai évidemment voté contre la confiance demandée par François Bayrou dont le passage crépusculaire à Matignon se termine aujourd’hui", se félicite le député Philippe Naillet. "Il faut maintenant un gouvernement qui défende un budget de justice sociale et fiscale", dit-il.
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Emmanuel Macron nommera son successeur "dans les tout prochains jours"
Emmanuel Macron "prend acte" de la chute de François Bayrou et nommera son successeur "dans les tout prochains jours", fait savoir l’Élysée.
"Ce soir, le gouvernement prend acte de la décision du Parlement", réagit sur X sa porte-parole Sophie Primas. "Notre mission au service de la nation est stoppée. Les problèmes du pays ont-ils ainsi disparu ? Hélas, non", ajoute-t-elle.
Ce soir, le @gouvernementFR prend acte de la décision du Parlement.
— Sophie Primas (@sophieprimas) September 8, 2025
Notre mission au service de la nation est stoppée.
Les problèmes du pays ont-ils ainsi disparu ? Hélas, non.
Demain, notre dette continuera d’augmenter, le pouvoir d’achat des Français restera plombé par les… -
"J'assume pleinement mon vote de défiance", écrit la députée Karine Lebon
Comme prévu, le gouvernement vient de tomber. La majorité des députés s’est prononcée contre la confiance sollicitée par le Premier ministre. Au nom des habitants de notre circonscription, j’assume pleinement mon vote de défiance face aux conséquences sociales des décisions politiques que nous subissons depuis huit ans", écrit la députée Karine Lebon sur ses réseaux sociaux.
"Le combat n’est toutefois pas terminé. À nous toutes et tous de poursuivre la lutte dans la rue et dans les urnes. Ce mercredi, donnons-nous rendez-vous partout en France et à La Réunion pour envoyer une fois de plus un message clair à Emmanuel Macron", dit-elle.
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Fabien Roussel salue une "victoire"
"La chute de François Bayrou et de l'amicale de l’austérité est une bouffée d’air pour les Français", écrit le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) sur X. "C’est une victoire pour tous ceux qui refusent qu’on touche aux services publics et aux jours fériés. Maintenant, construisons l'avenir. Mobilisons-nous les 10 et 18 septembre", poursuit-il.
La chute de François Bayrou et de l'amicale de l’austérité est une bouffée d’air pour les Français.
— Fabien Roussel (@Fabien_Roussel) September 8, 2025
C’est une victoire pour tous ceux qui refusent qu’on touche aux services publics et aux jours fériés.
Maintenant, construisons l'avenir. Mobilisons-nous les 10 et 18 septembre. pic.twitter.com/bGhYZxOSxw -
"La chute de Bayrou doit permettre de tourner définitivement la page du macronisme", appelle Manuel Bompard
Le député coordinateur de la France insoumise (LFI) Manuel Bompard estime que le résultat de ce vote est la "preuve que la politique de François Bayrou est profondément minoritaire". "La chute de ce gouvernement est un soulagement pour toutes celles et ceux qui allaient subir de plein fouet les conséquences dramatiques du budget Bayrou", ajoute-t-il.
Le gouvernement de #Bayrou vient de tomber. Il ne recueille la confiance que d’un tiers de l’Assemblée Nationale, preuve que sa politique est profondément minoritaire.
— Manuel Bompard (@mbompard) September 8, 2025
La chute de ce gouvernement est un soulagement pour toutes celles et ceux qui allaient subir de plein fouet… -
"Le nouveau gouvernement doit agir immédiatement", lance Erick Fontaine
"Le gouvernement va être dissous. Mais la crise, elle, continue", déplore Erick Fontaine pour le Mouvement Citoyen Engagés.
"L’emploi, le logement, la santé, le développement durable : tous ces piliers sont en péril. Les entrepreneurs, les investisseurs, les salariés, les retraités, les jeunes, les familles bénéficiaires d’aides sociales... Tous sont à bout de souffle. Nous sommes à genoux. Le nouveau gouvernement doit agir immédiatement pour arrêter l’hémorragie", interpelle-t-il dans un communiqué.
"Le président de la République doit nommer sans délai un gouvernement élargi, pluraliste et engagé pour l’intérêt général."
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"La page du gouvernement Bayrou est désormais tournée", salue Jordan Bardella
Le président du RN Jordan Bardella déclare sur X que "la page du gouvernement Bayrou est désormais tournée". "Le changement n’attend plus : parlons de l’avenir du pays !", ajoute-t-il.
La page du gouvernement Bayrou est désormais tournée. Le changement n’attend plus : parlons de l’avenir du pays !
— Jordan Bardella (@J_Bardella) September 8, 2025
Je serai ce mardi à 8h15 l’invité de @RTLFrance. pic.twitter.com/V3UFGRHCBF -
Jean-Luc Mélenchon demande à Emmanuel Macron de "partir"
"Bayrou est tombé. Victoire et soulagement populaire. Macron est désormais en première ligne face au peuple. Lui aussi doit partir", a écrit sur X Jean-Luc Mélenchon.
Bayrou est tombé. Victoire et soulagement populaire. Macron est désormais en première ligne face au peuple. Lui aussi doit partir. pic.twitter.com/MTkCQU6yXH
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 8, 2025 -
Le premier ministre remettra sa démission mardi matin
L’Assemblée nationale a voté majoritairement contre la confiance à François Bayrou. Le chef du gouvernement devra démissionner mardi matin.
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"Ce soir, les députés ont dit NON à une politique toujours plus injuste", lance la sénatrice réunionnaise, Audrey Bélim
Le Premier ministre avait donné rendez-vous ce 8 septembre aux députés pour sa démission programmée. "Sans suspense, le Gouvernement Bayrou est ce soir démissionnaire", écrit la sénatrice Audrey Bélim.
"En effet, aucune surprise dans son discours reprenant les mêmes éléments de langage que François Bayrou égrenait ces 15 derniers jours sur l’ensemble des médias nationaux. Un discours dans la droite ligne de ses prédécesseurs depuis 2017. Avec comme politique, un soutien inconditionnel aux plus riches et aux grandes entreprises et un effort supporté par tous les autres, notamment par les plus fragiles, par les travailleurs, par les petites entreprises, par les demandeurs d’emploi, par les retraités, et comble de tout, par les malades", dit-elle.
"Ce soir, les députés, à l’image des Françaises et des Français, à l’image des Réunionnaises et des Réunionnais ont dit NON à une politique toujours plus injuste."
"Nous avons dit NON à un gouvernement qui continue, sans aucune honte, à détruire les fondements de notre république et notre cohésion sociale. Nous avons dit NON au mépris des revendications de notre île: nous voulons des solutions à la vie chère, des solutions sur nos bas salaires et une considération à la protection de notre population face aux dangers climatiques."
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"La résignation n’est pas une option", pour Maurice Gironcel
Dans un communiqué, le PCR de La Réunion déclare : "Après le vote de défiance à l’Assemblée nationale et la démission du gouvernement, les défis restent entiers. La Réunion a rendez-vous avec elle-même. Nous appelons à une mobilisation générale pour bâtir, avec toutes les bonnes volontés et l’État, une nouvelle politique au service des Réunionnaises et Réunionnais".
"Face à un monde instable et fracturé, nous plaidons pour une approche fondée sur la coopération, la paix et l’amitié entre les peuples. C’est notre conviction. Le PCR renouvelle son appel à se mobiliser massivement les 10 et 18 septembre aux côtés des forces vives de notre île", écrit Maurice Gironcel.
La résignation n’est pas une option. La Réunion a des atouts considérables : des jeunes formés, des compétences reconnues, une biodiversité unique, une position géostratégique. Un autre chemin est possible, plus durable, plus solidaire, plus juste.
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Le gouvernement de François Bayrou renversé, les députés ne lui accordent pas la confiance
La présidente de l'Assemblée nationale vient de monter à la tribune pour annoncer les résultats du vote de confiance. François Bayrou n'a pas remporté son pari et n'a pas réussi à obtenir la majorité des suffrages des députés. 364 députés votent contre la confiance contre 194 pour.
573 personnes ont voté, 558 se sont exprimés.
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La discussion est clôse, le vote débute
Le scrutin débute, les député.es ont 30 minutes pour voter. Le scrutin se déroulera dans les salons voisins de l'hémicycle.
Le résultat ne devrait pas être connu avant 21 heures/21h30.
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"Ces neuf mois ont été pour le Premier ministre, des mois de profond bonheur", répond François Bayrou
Le Premier ministre répond aux orateurs. "Je ne répondrais pas aux propos insultants", débute-t-il. "Le moment que nous vivons est important pour le regard que les Français portent sur le Parlement. Je suis frappé par tous les messages qui sont des messages heurtés par la violence des propos et c'est le cas pour l'ensemble de la vie politique. Si nous pouvons, par notre attitude, essayé de sortir de cette image de mépris, nous rendrions service à la démocratie que nous défendons", dit-il.
Ensuite, "ces neuf mois ont été pour le Premier ministre, des mois de profond bonheur parce que nous avons réussi à former une équipe avec des poids lourds, de solidarité, d'amitié et il n'y a pas eu une seule tension".
Le Premier ministre le dit : "je suis très heureux d'avoir pu défendre une vision". Il rappelle : "un vote n'efface pas la réalité".
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"Dans la seconde qui suivra la proclamation des résultats, les problèmes du pays seront toujours là", lâche Philippe Bonnecarrère
Un député non-inscrit s'exprime. Il s'agit de Philippe Bonnecarrère. "La France attend des élus responsables. Dans la seconde qui suivra la proclamation des résultats, les problèmes du pays seront toujours là."
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"Monsieur le Premier ministre pour vous le futur vous n'existez pas", lance Mathilde Panot
Mathilde Panot prend la parole pour La France insoumise (LFI). "Ce jour est historique. Pour la première fois un gouvernement tombe à la suite d'un vote de confiance", dit-elle. "Monsieur le Premier minis.tre, vous vous enfermez dans un cercle de chantages. Monsieur le Premier ministre pour vous le futur vous n'existez pas car vous appartenez au passé."
"Jamais un pouvoir ne s'était autant donné de mal pour passer en force ces mesures", lance-t-elle. "Vous n'êtes pas seulement une imposture mais un danger pour le pays" lance la dirigeante LFI à François Bayrou.
Depuis "huit ans, vous avez fait du capitalisme financier, l'assisté de la République". "Voler deux ans de vie avec la retraite ne vous suffit pas, il faut en plus voler à ceux qui n'ont rien."
Aujourd'hui, "est un jour de soulagement pour des milliers de Français, soulagement qui vous emportiez dans votre chute, votre projet de budget". "La macronisme est une fabrique de maltraitance infantile", lâche-t-elle.
"Vous avez raison d'avoir peur et le dégoût de votre politique s'est donné rendez-vous le 10 septembre et à présent il ne reste plus beaucoup de solutions au forcené de la République. Partez Monsieur Bayrou, Macron vous suit de près. Le peuple a tout un monde à inventer."
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Pour Gabriel Attal, "faire chuter le gouvernement c'est prendre le risque de nous condamner à échouer"
S'est enfin à Gabriel Attal pour Ensemble Pour la République de prendre la parole. "La politique est malade des lignes rouges, du refus de voir que l'Assemblée nationale n'a pas de majorité et impose le dialogue entre nous et pendant que la politique s'enferme, la France étouffe."
"Les Français sont épuisés par la valse des ministères", dit-il.
"Nous n'avons pas une seconde à perdre", lance Gabriel Attal. "Ce n'est pas aux Français de régler les problèmes du Parlement mais l'inverse", dit-il et face à "eux, je ne regrette pas d'avoir toujours préféré le dialogue même sans accord".
Il le dit : "nous agirons et ne renoncerons jamais". Mais "mes chers collègues, c'est à nous d'avoir le courage du compromis" et aujourd'hui "je tends la main".
Aujourd'hui, "la France ne peut vivre éternellement à crédits. Réduire la dette ce n'est pas une obsession comptable mais un enjeu vital". Gabriel Attal ajoute : "faire chuter le gouvernement c'est prendre le risque de nous condamner à échouer".
Gabriel Attal propose "un accord d'intérêt général pour que les 18 mois devant nous soient utiles".
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"Ce moment marque la fin d'un gouvernement fantôme", lance Marine Le Pen
C'est au tour de Marine Le Pen de s'adresser à l'Assemblée pour le Rassemblement national (RN). "C'est un moment de vérité."
"C'est dans ces moments de crise, où le roi apparait nu, qu'apparaissent les petites et grandes lâchetés", dit-elle. "Ce que l'on retiendra surtout, c'est la solidarité malvenue d'anciennes forces politiques qui ont en commun le seul projet de se maintenir au projet, quoi qu'il en coûte dirait certain", poursuit Marine Le Pen.
La présidente du RN, dit : "ce moment marque la fin d'un gouvernement fantôme. En huit mois des ministres invisibles n'ont été capables de montrer que 5 textes législatifs. À l'évidence, le pays n'est pas gouverné, est-il même administré?"
"75% des Français souhaitent la fin de ce gouvernement", avance-t-elle comme chiffres. "Nous vivons l'effondrement d'un système."
S'adressant aux ministres, "vous ne pouvez pas pleurer devant les caméras les méfaits de vos propres faits".
Désormais, "le vrai reset serait la démission du Président, même si je ne m'attends à rien, consciente que n'est pas le Général De Gaulle qui veut".
Poursuivant sa prise de parole, Marine Le Pen, "une démocratie ne se relève des situations de doutes qu'en retournant aux sources". La dirigeante du RN appelle une nouvelle fois à la dissolution de l'Assemblée nationale " pour sortir d'une crise de régime".
À l'issue du vote "Monsieur Macron doit assumer son rôle de Président de la République et en ces circonstances, il doit convoquer de nouvelles élections et laisser le peuple choisir et accepte par avance les résultats".
Sans dissolution, "Macron bloque le pays". S'il y a dissolution et si les électeurs donnent au RN "une majorité absolue nous irons à Matignon", conclut Marine Le Pen.
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En cas de chute, François Bayrou remettra sa démission à Emmanuel Macron demain
Si le Premier ministre n'obtient pas la confiance ce soir, ce qui est le scénario le plus probable, il remettra sa démission au chef de l'État demain.
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Éric Ciotti compare François Bayrou à un "pompier pyromane"
Éric Ciotti prend la parole pour l'Union des droites pour la République. "Monsieur le Premier ministre, personne n'est dupe, vous quittez le pouvoir sans avoir redressé ce pays que vous avez accablé mais Monsieur le Premier ministre, personne ne confond les pompiers et les pyromanes et vous êtes un pompier pyromane", dit-il.
Si "le pays se retrouve dans cette crise politique, c'est à cause de cette alliance contre nature que Macron a voulu".
"Monsieur le Premier ministre, vous n'être pas l'homme du redressement mais avec Macron, les artisans de la débâcle française".
"C'est à Macron, responsable de ce désastre que nous nous adressons. Nous ne voterons pas la confiance car la France n'a plus le luxe d'attendre, les Français veulent une rupture", dit-il.
La "seule issue est la dissolution ou la démission", conclut Éric Ciotti, appelant les LR : "refusez cette folie. Le sursaut ne viendra pas des fossoyeurs de la nation. Nous préparons l'alternance que veulent les Français pour mettre un terme au macronisme.
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"Monsieur le Premier ministre, vous êtes bien seul", lance Stéphane Peu
Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, Stéphane Peu, prend la parole. "Vous posez un acte, celui par quoi vous auriez dû commencer, demander la confiance. Votre décision n'est qu'un péché d'orgueil. Vous n'avez ni la confiance d'une majorité de parlementaires, ni de la majorité du pays", dit-il. "Monsieur le Premier ministre, vous êtes bien seul."
"Vous serez le quatrième à tomber pour épargner le responsable de notre malheur, Emmauel Macron." "Vous utilisez la dette pour effrayer les Français et proposer le pire budget de la 5ème République", poursuit Stéphane Peu. "Vous avez balayé d'un revers de main toutes les propositions de la gauche, orientées vers les urgences sociales. Les Français l'ont dit, ils souhaitent un changement de politique."
"Monsieur le Premier ministre, seuls les papes découvrent les secrets du Vatican lors de leur élection et vous, vous avez méprisé le Parlement." "Vos méthodes de discussion sont des leurres."
"Monsieur le Premier ministre, vous n'aurez pas notre confiance."
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"Monsieur Bayrou, vous avez choisi d'avancer seul, dans une démarche de tout ou rien", déclare le groupe Liot
Au tour de Laurent Panifous, pour le groupe Liot. "La confiance, celle que vous sollicitez, ne se demande pas mais se gagne", débute-t-il. "Nos députés ont le partage le goût du dialogue, ainsi depuis votre nomination nous avons fait valoir notre volonté de travailler et pourtant votre méthode nous a décontenancé. Vous avez choisi d'avancer seul, dans une démarche de tout ou rien."
"Où est la concertation quand nos propositions ne sont pas étudiées. Monsieur le Premier ministre, oui nous sommes conscients qu'il faut faire un pas mais votre méthode du à prendre ou à laisser n'est pas possible", dit-il.
"Nous mesurons l'exaspération et l'inquiétude de nos concitoyens de l'Hexagone et des Outre-mer mais nous voulons agir maintenant."
Une large majorité des députés du groupe Liot "ne vous accorderont pas leur confiance".
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"Nous devons dépenser moins et travailler plus", lance Paul Christophe
Pour Horizons, Paul Christophe s'adresse à l'Assemblée. "La situation nous met en risque dès aujourd'hui et impacte notre pays et les générations futures. Mesurons la charge que nous laisserons à nos enfants."
"Pendant les deux prochaines années, nous ne devons pas aggraver une situation déjà catastrophique", dit-il. "Ne cherchons pas le budget miracle, il n'existe pas."
Poursuivant sa prise de parole il déclare : "la France ne peut pas laisser sa situation budgétaire se dégrader". "Il est crucial de prendre des mesures et pour qu'un effort soit accepté il doit être compris", dit-il, "saluant l'exercice du Premier ministre. "Les 43 milliards à trouver servent à trouver une dynamique. Dans un esprit de responsabilité, le groupe à travaillé à des propositions non fantaisistes."
"L'effort doit être collectif", dit-il.
Il assume "nous devons dépenser moins et travailler plus", lance Paul Christophe.
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Pour Marc Fesneau, "ignorer les chiffres, c'est les laisser s'imposer"
C'est au tour de Marc Fesneau pour les Démocrates - Modem de s'installer au pupitre. "Ignorer les chiffres, c'est les laisser s'imposer et nous priver de toute capacité d'autonomie décisionnelle ", démarre-t-il, estimant que "personne ne peut se dérober de la réalité".
"L'irresponsabilité de certains c'est d'avoir sans cesse réclamé plus de dépenses et la nôtre d'y avoir cédé. Cette chaîne d'irresponsabilité, nous devons la détruire aujourd'hui", dit-il.
Il faut le dire, "plus notre dette s'accroit, plus les marchés financiers seront en mesures d'influencer notre politique. Mais chers collègues, nous pouvons y remédier". "Si nous sommes responsables, nous pouvons tenir tous ensemble une trajectoire et la vérité oblige à dire que personne ne peut à lui seul imposer la stabilité."
"La vérité c'est accepter que certains débats ne seront pas tranchés et que les Français se positionneront en 2027", poursuit-il, défendant le Premier ministre.
Il annonce le "soutien des Démocrates".
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"Dans quelques heures vous présenterez votre démission", lance l'Écogoliste Cyrielle Chatelain
Pour les Écologistes, la parole est donnée à Cyrielle Chatelain. "Votre gouvernement tombera, cela ne fait aucun doute. Dans quelques heures vous présenterez votre démission. De vous, nous ne retiendrons que vos mensonges délétères."
La cheffe des députés écologistes le dit : "Votre départ est un soulagement. Il serait presque une satisfaction s'il n'était pas accompagné de l'incertitude de la suite", affirme-t-elle. "Aucun chantage, aucun discours catastrophique et aucune tournée des plateaux de télévision ne permettra de construire une stabilité politique", ajoute-t-elle.
Le choix des Français "nous oblige. Face au mépris de Macron, le peuple s'est levé et notre devoir est maintenant de dire que le vote des Français n'est pas vain".
Pour "sortir de l'impasse, le président n'a d'autre choix que d'accepter la cohabitation et un Premier ministre issu du Front populaire", lance Cyrielle Chatelain. "Nous remplacerons l'austérité par la justice fiscale et nous mettrons en place la taxe Zucman. Les Français payent vos erreurs et c'est à eux de décider comment les régler."
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"L'extrême gauche est le premier danger politique pour la république française", lance Laurent Wauquiez, patron de la droite républicaine
Laurent Wauquiez, patron de la droite républicaine prend à son tour la parole. "Nous y revoilà. Moins de neuf mois après, un nouveau gouvernement est sur le point de tomber et à chaque fois notre pays est à deux doigts de tomber. Si nous sommes ici c'est parce que nous aimons la république et nous ne pouvons que ressentir de la tristesse face à ce que devient la politique française".
"Nous voyons cette politique que nous aimons, être rongée par ses vieux démons", poursuit Laurent Wauquiez. "L'instabilité politique, c'est un poison économique. Quand certains s'amusent de tout cela et usent de cris, il y a des commerçants, des salariés, qui savent le prix que l'on paye quand on déstabilise un pays et ses institutions et tous les Français en payent les conséquences", dit-il.
Dans cette période, "il y a quelqu'un qui n'attend que le chaos, c'est Jean-Luc Mélenchon et je le dis aujourd'hui, l'extrême gauche est le premier danger politique pour la république française".
Évoquant désormais la situation du pays, "vous avez eu le courage de poser ce débat sur l'état de nos finances", adresse-t-il à François Bayrou. "Oui, nous ne devons jamais oublier que si les Français sont accablés de charge, c'est que l'État dépense trop".
LR "propose de s'attaquer à ceux qui profitent du système". "Garder le social oui, mais arrêter l'assistanat."
Laurent Wauquiez ajoute : "la France a besoin d'un gouvernement, d'un budget, de stabilité". "Si l'on veut donner de la stabilité, il faut changer la méthode et je n'ai pas changé de conviction. On ne peut pas se contenter de désigner une personnalité à qui l'on signe un chèque en blanc. Quand il y a la nécessité de négociation, il faut se mettre autour de la table pour évoquer un programme de travail."
"M. le Premier ministre, vous avez fait un choix, je le respecte, mais je ne demande jamais aux députés de mon groupe de voter contre leur conscience."
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"François Bayrou, nous sommes au regret de ne pas pouvoir vous faire confiance", lance Boris Vallaud du PS
Boris Vallaud, président du groupe Socialistes et apparentés prend la parole.
"Emmanuel Macron n'a eu de cesse d'abîmer le pays", dénonce Boris Vallaud, le président des députés PS.
"Monsieur le Premier ministre, vous ne ferez pas de votre défaite, une victoire", déclare-t-il. "Ce vote est une dérobade. Face à la difficulté vous reculez, vous vous résignez, vous vous effacez", dit-il. "Durant l'été vous prépariez votre sortie et votre faux sacrifice en dissimule un vrai, celui des Français et ceux d'Outre-mer qui ont des fins de mois difficiles."
Il poursuit : "nous sommes au regret de ne pas pouvoir vous faire confiance".
À "la France, nous disons l'élan plutôt que le déclin, un plan pour préparer l'avenir, à l"histoire nous disons oui, nous réduirons le déficit et la dette", dit-il. "Il faut abolir l'injustice, la politique ne sera pas projetée hors de son orbite".
Il existe "une majorité dans le pays, celle des Français qui disent leur colère. Députés du socle commun, si vous aimez la France, entendez ceux qui souffre et acceptez le désir de changement des Français". Il poursuit : "nous ne nous déroberons pas et c'est au Parlement ici, sur la base de nos propositions, que nous chercherons des majorités".
Borsi Vallaud poursuit, "il est temps au Président, de faire son devoir que de céder à son bon plaisir. Nous sommes prêts, qu'il vienne nous chercher".
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François Bayrou termine son allocution.
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"Ce qui a sa place ici c'est la conscience personnelle de chaque député de la nation", lance Bayrou
Mais "le risque pour la France même avec cela, demeurera entier car Monsieur et Mesdames les députés, vous avez le pouvoir d'effacer le gouvernement mais pas le réel et des dépenses et un poids de la dette de plus en plus insupportable. Il n'y a donc qu'un chemin pour que notre pays s'en sorte. Et ce qui a sa place ici c'est la conscience personnelle de chaque député de la nation".
Souhaitant apporter une précision, il déclare : "j'ai une haute idée des mouvements politiques. Je suis certain que sur beaucoup de ces bancs, le sentiment de fidélité à votre parti est partagé. Mais les partis politiques ont un défaut fondamental, c'est que leur logique les conduits à leur division et c'est une malédiction que nous voyons à cet instant".
Les "forces politiques qui veulent faire tomber le gouvernement, c'est celles qui sont opposées et échangent les injures et mises en cause. Ce qu'elles préparent, si leur logique de division l'emporte, c'est le désordre où chacun hurle dans son coin et où rien ne bon ne peut sortir. Le gouvernement engage par ma voix sa responsabilité et le gouvernement dit : le problème nous paraît si grave, qu'il requière votre soutien. Sans soutien, l'action courageuse que la situation n'implique, n'a aucune chance de pouvoir s'imposer".
Il ajoute : "je crois au compromis seulement s'il respecte les hommes et les choses. Dans des domaines aussi sensibles, je n'ai jamais cru à l'épreuve de force mais à la conviction partagée et au point où nous en sommes il reste deux chemins : un où le monde bascule et celui de la démocratie qui considère plus juste de respecter le citoyen, même minoritaire et co-responsable de son destin et cela conduit à l'unité du pays".
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Les grandes fortunes, "cibles emblématiques d'une pensée magique"
Sur la question des grandes richesses, François Bayrou regrette que les plus aisés soient "devenus les cibles emblématiques d'une pensée magique". "On oublie deux choses essentielles : la première est qu’un pays comme le nôtre a besoin d’investisseurs" et que "ceux qui sont ciblés ont une réplique très simple et très immédiate : ils déménagent".
Le Premier ministre affirme "qu’il conviendra de trouver un type de contribution qui fasse que les très hauts revenus et les très hauts patrimoines soient appelés à participer spécifiquement à l’effort national".
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"Si vous criez, je bois", se moque François Bayrou
"Si vous criez, je bois", ironise le Premier ministre face au brouhaha à certains moments dans l'Assemblée nationale.
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Le Premier ministre défend son plan de redressement de la France
François Bayrou évoque, "en quatre années, ce n'est pas que nous n'aurons plus de dettes mais notre dette n'augmentera plus", dit-il, évoquant le plan de surendettement annoncé par le gouvernement. "Si la dette ne monte plus alors le travail des Français remettront le pays à flot."
"Si nous savons nous libérer ces chaines, tout s'ouvrira aux générations qui viennent, ne manque que la détermination de ceux qui veulent s'en sortir. Cela oblige des efforts, mais affirmer à nos concitoyens que si personne ne sera abandonné, il faut accompagner les plus jeunes", ajoute-t-il.
"Les plus jeunes portent et vont porter pendant des années le poids de milliards de dettes que leurs aînés ont contracté", argumente le Premier ministre.
La prise de conscience est là, "les plus âgés ne doivent pas dire vous veillez sur eux (les jeunes - ndlr), sans évoquer le poids de la dette".
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"Notre pays est en urgence vitale", lance le Premier ministre
Sécurité, éducation, développement.... "toutes ces questions sont aujourd'hui soumises à la question d'urgence vitale dont dépend notre État, notre indépendance, celle du surendettement. Votre soutien, sans lequel je ne peux poursuivre ma mission, je le demande à l'Assemblée nationale".
"La France n'a pas connu de budget en équilibre depuis 51 ans. Les dettes s'accumulent. Tous les ans nous dépensons plus que nos ressources de l'année", indique le Premier ministre.
"Les dépenses ordinaires du pays, pour les services publics, les retraites, nous avons pris l'habitude de les financer à crédit. Chaque année, pour acquitter chaque euro de dépense, il a fallu emprunter comme des ménages empruntent. Un euro de déficit, c'est un euro de dette supplémentaire et cela nous a conduit à l'accumulation de plus de 315 milliards de dettes et cela a un prix, la ponction que le prix de la dette représente tous les ans", ajoute François Bayrou.
Avançant de nombreux chiffres, François Bayrou affirme que "50 milliards d'euros sont créés par le travail" et "plus de 100 milliards sont transférés à nos créanciers". "Notre pays travaille, croit s'enrichir et tous les ans s’appauvrit un peu plus. C’est une silencieuse, souterraine, invisible et insupportable hémorragie", lance-t-il.
"Comme capitaine du navire, informé de la voie d’eau qui s’élargit sans cesse, du flot qui envahit nos cales, je dis que notre devoir est d’abord, tout de suite, de nous mettre à l’étancher ! Nous devons nous y mettre tous !", a ajouté François Bayrou.
"Si nous voulons la sauvegarde du navire sur lequel nous sommes et sont nos enfants, il faut agir sans retard, et que ce n’est pas hors d’atteinte. Cela demande seulement la mobilisation de tous, et un effort modéré de chacun si on s’y prend à temps", a-t-il ajouté.
"La soumission à la dette, c’est comme la soumission par la force militaire", a avancé François Bayrou. "Dominés par les armes, ou dominés par nos créanciers du fait d’une dette qui nous submerge, dans les deux cas nous perdons notre liberté. Et dans les deux cas, il ne tient qu’à nous de nous émanciper, de retrouver le chemin de la liberté. Cela ne demande qu’un effort sur nous-mêmes !", a-t-il exhorté.
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"Nous sommes face une immense inquiétude", lance François Bayrou
"Nous sommes face une immense inquiétude, celle d'abord des plus fragiles", poursuit François Bayrou, évoquant la sécurité, les migrations, l'immigration, "liée à la misère chez les uns et l'abandon chez les autres".
"Nous avons donc deux obligations : contrôler les arrivées et maitriser l'intégration de ceux qui sont là", ajoute-t-il.
Il évoque également les Outre-mer.
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François Bayrou commence son discours
Le chef du gouvernement vient de monter à la tribune pour commencer son discours.
"Cette épreuve de vérité comme chef du gouvernement, je l'ai voulu. J'ai voulu ce rendez-vous et certains d'entre vous, les plus censés, ont pensé que c'était déraisonnable or je pense le contraire. Le plus grand risque était de ne pas en prendre et faire de la politique comme d'habitude, faire durer, sans prendre les décisions qui s'imposent jusqu'au moment où l'on arrive au bord de la falaise", dit-il.
"Nous traitons ici non pas une question politique mais une question historique", ajoute François Bayrou. "Les questions historiques ce sont les questions pour la prochaine génération."
"Tous nous savons, que notre pays se trouve devant un champ de question qui vont appeler des changements profonds. Nous sommes devenus un pays qui produit moins que les autres, moins que ses voisins", poursuit le chef de l'exécutif.
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La présidente de l'Assemblée nationale ouvre la séance
En direct du pupitre de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet ouvre la séance suite à la demande de vote de confiance de François Bayrou.
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Plus que 10 minutes avant la prise de parole du Premier ministre
La séquence politique de cet après-midi pourrait être (très) longue. Le discours de politique générale du Premier ministre débutera à 17 heures (heure Réunion) depuis la tribune de l'Assemblée nationale.
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Le RN votera contre la confiance, confirme Jordan Bardella
À l’issue d’une réunion du groupe RN à l’Assemblée nationale, le président du parti Jordan Bardella confirme que les siens "voteront contre la confiance sollicitée par le Premier ministre". "Emmanuel Macron a entre ses mains l’unique solution pour sortir notre pays de l’impasse politique : revenir aux urnes", écrit-il.
Avec @MLP_officiel, nous réunissons le groupe RN à l’Assemblée nationale.
— Jordan Bardella (@J_Bardella) September 8, 2025
Comme annoncé, nous voterons contre la confiance sollicitée par le Premier ministre.
Emmanuel Macron a entre ses mains l’unique solution pour sortir notre pays de l’impasse politique : revenir aux urnes. pic.twitter.com/6Zf3tCZqHt -
Les députés de La Réunion se positionnent contre Bayrou
À La Réunion, les députés ont déjà annoncé leurs intentions de vote. L'avis est unanime, ils n'accorderont pas leur confiance à François Bayrou.
"Le 8 septembre, nous tournerons la page François Bayrou" a indiqué le député Philippe Naillet.
Perceval Gaillard, député LFI de La Réunion, a indiqué dans un communiqué : "pour notre part nous voterons l'absence de confiance pour faire tomber le gouvernement et rappelons notre soutien à la mobilisation du 10 septembre ainsi que notre position politique : redonner la parole au peuple à travers une présidentielle anticipée suivie de la dissolution de l'Assemblée nationale. Le pays ne tiendra pas deux ans ainsi".
Sur ses réseaux sociaux, Karine Lebon veut voter "la résistance".
La fédération réunionnaise du Parti Socialiste ajoute : "les députés socialistes et apparentés voteront contre la confiance au gouvernement de François Bayrou. C’est une décision grave, dont nous mesurons la portée. C’est cependant une décision juste face à tant d’injustices".
Les Écologistes de La Réunion annoncent qu’ils ne soutiendront pas le vote de confiance prévu le 8 septembre "car ce gouvernement n’a pas démontré sa capacité à répondre aux défis sociaux et écologiques immenses qui concernent notre pays comme notre île. Ce choix s’inscrit dans la continuité du communiqué national des Écologistes qui dénoncent un budget injuste et déconnecté des enjeux climatiques, frappant les plus précaires tout en laissant les plus riches à l’abri".
Lire aussi - François Baryou demande un vote de confiance : réactions à La Réunion
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Les Écologistes "se préparent à tout"
La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, indique que son parti se "prépare à tout, y compris l'hypothèse d'une dissolution rapide ce soir". "Notre plan A reste la nomination d'un Premier ministre de gauche et/ou écologiste", indique-t-elle dans un communiqué. Toutefois, "si une dissolution devait survenir à plus ou moins brève échéance, nous souhaitons qu'une discussion s'engage avec toutes les forces de gauche et écologistes".
Les Écologistes sont prêts.
— Marine Tondelier (@marinetondelier) September 8, 2025
À la nomination d’un Premier ministre de gauche et / ou Écologiste, ce qui est notre priorité.
Et à une éventuelle dissolution si elle devait arriver.
Communiqué ⤵️ pic.twitter.com/Rm9Ss2Em1i -
"Un suicide politique" pour Nicolas Sarkozy
Ce vote de confiance est scénario que François Bayrou a lui même provoqué et qui ouvre une nouvelle période d'incertitudes, au moins jusqu'à la nomination de son successeur. Comme durant ses multiples interviews, il devrait marteler la lourde "menace" que le "surendettement" fait peser sur le pays et qui justifie, à ses yeux, un effort budgétaire de 44 milliards d'euros pour 2026.
Son pari très risqué -- un "suicide politique", selon l'ex-président Nicolas Sarkozy -- s'est presque immédiatement révélé perdu.
Le maire de Pau a refusé de faire des concessions, provoquant sa chute avant même l'examen du budget, exercice sur lequel son prédécesseur Michel Barnier (LR) s'était déjà cassé les dents.
Son bail à Matignon a été marqué par l'affaire Bétharram, un conclave raté sur les retraites, et peu de projets de loi marquants. Lui assure n'avoir "aucun regret".
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François Bayrou "pas défaitiste" face au vote de confiance
Sur un siège éjectable, le Premier ministre ne part pas défaitiste à quelques heures du vote de confiance. Il appelle les députés à prendre leurs responsabilités. "Ne pas rembourser la dette, c’est une non-assistance à génération en danger", tout en fustigeant l’attitude des forces politiques, "en guerre civile les unes avec les autres", mais qui vont s’allier pour "abattre le gouvernement".
Invité du journal de France 2, François Bayrou a affirmé ne regretter en "aucune manière" sa décision de se soumettre au vote à l'Assemblée.
Dans le média en ligne Brut, où il a achevé dimanche un marathon médiatique, François Bayrou a déclaré : "Il y a pire dans la vie que d’être à la tête d’un gouvernement et que ce gouvernement (..) soit renversé". "C’est déjà pas mal neuf mois" à Matignon, "je n’ai aucun regret", a-t-il ajouté.
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L'hémicycle de l'Assemblée nationale est prêt pour le vote
Sur Instagram, l'Assemblée nationale a publié ce lundi une vidéo teasing pour le vote. "La séance est bientôt ouverte ! Rendez-vous cet après-midi pour l’ouverture de la session extraordinaire et la déclaration de politique générale du Gouvernement", est-il écrit. Regardez.
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Bonjour La Réunion,
Le compte à rebours est enclenché. Ce lundi 8 septembre à 17 heures (heure Réunion), François Bayrou montera à la tribune de l'Assemblée pour demander la confiance des députés.
Après la déclaration du Premier ministre, viendront les réponses des groupes politiques.
Un vote interviendra entre 21h et 21h30 (heure Réunion).
C'est là que le verdict tombera. Bayrou partira ou partira pas ? Sauf énorme surprise, le locataire de Matignon devrait plier bagage.
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À propos
Ce lundi, François Bayrou prononcera un discours de politique générale sur les orientations budgétaires de la France devant l'Assemblée nationale, avant de se soumettre à un vote de confiance.
Dans un mail envoyé vendredi aux 11 présidents de groupe, la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet propose le déroulé suivant : 17 heures (heure Réunion), déclaration du Premier ministre, puis réponse des groupes, au prorata de leur taille, puis re-réponse de François Bayrou", indique Radio France. Soit près de quatre heures de débat, pour un vote qui interviendra entre 21h et 21h30 (heure Réunion), "non pas dans l'hémicycle, mais dans les trois salons qui le précèdent : Pujol, Casimir-Perier, le Delacroix"
Chaque député sera appelé à voter, par ordre alphabétique, en présentant un petit code-barre.
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Pour le chef du gouvernement, l'objectif est de recueillir le soutien d'une majorité de députés en faveur de son plan de restrictions budgétaires, chiffré à 44 milliards d'euros.
Mais si le Premier ministre ne parvient pas à rallier à sa cause, il devra remettre la démission de son gouvernement au président de la République.
- François Bayrou "pas défaitiste" face au vote de confiance -
Sur un siège éjectable, le Premier ministre ne part pas défaitiste à quelques heures du vote de confiance. "On devrait avoir suffisamment de confiance dans les responsables politiques du pays devant une évidence aussi aveuglante", s'est-il défendu ce vendredi 5 septembre sur RTL.
Il appelle d'ailleurs les députés à prendre leurs responsabilités. "Ne pas rembourser la dette, c’est une non-assistance à génération en danger", assure le Premier ministre, tout en fustigeant dimanche l’attitude des forces politiques, "en guerre civile les unes avec les autres", mais qui vont s’allier pour "abattre le gouvernement".
"Ceux qui refusent des efforts modérés aujourd’hui subiront demain des efforts terribles. Cela fait vingt ans que j’alerte sur l’iceberg", a expliqué François Bayrou dans un entretien auprès de Paris-Match. "Tout le monde détourne le regard parce que ce n’est pas populaire. Mais un capitaine ne détourne pas les yeux sous prétexte que l’iceberg n’est pas populaire. On peut encore agir maintenant", dit-il.
Le président de la République a appelé les forces politiques en France assurer la "stabilité". "Il n’y a pas d’épreuves politiques perdues d’avance», a lancé Emmanuel Macron au Conseil des ministres.
????????️ "Pour une fois, ce n'est pas un gouvernement qui se défile. Et pour que les Français voient la gravité des choses, je mets son avenir sur la table" déclare le Premier ministre François Bayrou. #JT20h @bayrou pic.twitter.com/T7WPUhcDq1
— Le20h-France Télévisions (@le20hfrancetele) September 4, 2025
En meeting à Paris, Michel Barnier – qui lui aussi a vu son gouvernement renversé en décembre 2024 - a dit vouloir que les députés LR votent la confiance à François Bayrou. "Je souhaite vraiment que les députés qui l'ont accompagné dans ce moment difficile, soient responsables dans leur vote en cohérence avec ce qu'ils ont fait avec François Bayrou comme avec moi", a déclaré l'ex-Premier ministre.
- François Bayrou et le sens du sacrifice -
S'il doit partir, il le fera dit-il. Invité du journal de France 2, François Bayrou a affirmé ne regretter en "aucune manière" sa décision de se soumettre au vote à l'Assemblée.
"Je suis inquiet de la situation du pays. Je suis inquiet de l'absence de prise de conscience et c'est pourquoi je vais plus loin qu'aucun gouvernement ne va jamais, en disant voilà, nous mettons en jeu la vie même du gouvernement", a-t-il martelé.
Dans le média en ligne Brut, où il a achevé dimanche un marathon médiatique, François Bayrou s’est montré fataliste : "Il y a pire dans la vie que d’être à la tête d’un gouvernement et que ce gouvernement (..) soit renversé". "C’est déjà pas mal neuf mois" à Matignon, "je n’ai aucun regret", a-t-il ajouté.
????????️ "Il ne peut pas y avoir de politique courageuse sans que le pays la soutienne"
— Le20h-France Télévisions (@le20hfrancetele) September 4, 2025
François Bayrou ne regrette en "aucune manière" la décision d'un vote de confiance. #JT20h @bayrou pic.twitter.com/5ZdXDY8e9d
Tout en disant vouloir se battre jusqu'à "la dernière minute", il a pourtant esquisser la possibilité de sa sortie : "Ça arrive à des gouvernements de tomber, et à des gouvernements très bien, vous savez", a-t-il encore dit.
- Une confiance rejetée par plusieurs partis politique -
Plusieurs partis politique d'opposition ont d'ores et déjà annoncé qu'ils ne voteraient pas la confiance.
Le groupe Liot à l'Assemblée nationale s'est exprimé à la sortie de sa rencontre avec le Premier ministre. "Une large majorité de notre groupe ne votera pas la confiance tant sur la méthode que sur le fond. Nous avons rappelé nos propositions pour un redressement budgétaire dans la justice sociale et fiscale", écrit-il sur X.
Le Parti socialiste n’accordera pas sa confiance au Premier ministre François Bayrou lors du scrutin organisé le 8 septembre 2025 à l’Assemblée nationale, a confirmé jeudi le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, appelant à piocher "dans la poche des plus riches" pour redresser les finances de la France.
La France insoumise (LFI) et le Parti communiste français (PCF) ont annoncé qu’ils voteront le 8 septembre pour "faire tomber le gouvernement". "Désormais, chacun est au pied du mur et doit prendre position clairement. Les parlementaires insoumis voteront le 8 septembre pour faire tomber le gouvernement", a affirmé le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, sur X.
Le Rassemblement national ne votera pas non plus la confiance, annonce Jordan Bardella "François Bayrou vient d’annoncer la fin de son gouvernement, miné par son immobilisme satisfait. Jamais le RN ne votera la confiance à un gouvernement dont les choix font souffrir le peuple français."
À La Réunion, l'Union des forces progressistes a très vite réagi. "Quand il (François Bayrou- ndlr) ose dire que "la dette, c’est chacun d’entre nous", il fait porter aux citoyens la responsabilité de choix gouvernementaux. La dette n’est pas le fardeau du peuple !" écrit le mouvement dans un communiqué
"À La Réunion, nous savons trop bien ce que signifie l’austérité : des écoles et des hôpitaux en souffrance, des jeunes privés d’avenir, une dépendance renforcée aux importations et aux monopoles" dit encore l'Union des forces progressistes avait de dire qu'elle "refuse l’austérité, la confiscation de la démocratie et appelle l’ensemble des parlementaires à agir en responsabilité en mettant en échec cette manœuvre du gouvernement par les moyens constitutionnels, y compris une motion de censure"
Perceval Gaillard, député LFI de La Réunion, a indiqué dans un communiqué : "pour notre part nous voterons l'absence de confiance pour faire tomber le gouvernement et rappelons notre soutien à la mobilisation du 10 septembre ainsi que notre position politique : redonner la parole au peuple à travers une présidentielle anticipée suivie de la dissolution de l'Assemblée nationale. Le pays ne tiendra pas deux ans ainsi".
Les Écologistes de La Réunion annoncent qu’ils ne soutiendront pas le vote de confiance prévu le 8 septembre "car ce gouvernement n’a pas démontré sa capacité à répondre aux défis sociaux et écologiques immenses qui concernent notre pays comme notre île. Ce choix s’inscrit dans la continuité du communiqué national des Écologistes qui dénoncent un budget injuste et déconnecté des enjeux climatiques, frappant les plus précaires tout en laissant les plus riches à l’abri".
La fédération réunionnaise du Parti Socialiste appelle au soutien du rassemblement citoyen du 10 septembre. Elle ajoute : "c’est pourquoi demain, les députés socialistes et apparentés voteront contre la confiance au gouvernement de François Bayrou. C’est une décision grave, dont nous mesurons la portée. C’est cependant une décision juste face à tant d’injustices".
Lire aussi - François Baryou demande un vote de confiance : réactions à La Réunion
- Le Premier ministre engage la responsabilité de son gouvernement -
Le lundi 25 août, François Bayrou a annoncé engager la responsabilité de son gouvernement, après avoir tiré la sonnette d'alarme sur la situation financière de la France. "Notre pays est en danger car nous sommes au bord du surendettement", a déclaré le Premier ministre, rappelant que la dette française avait augmenté de 2.000 milliards d’euros en vingt ans.
Selon lui, la charge de la dette sera en 2025 "le budget le plus important de la nation", supérieur à celui de l’Éducation nationale ou encore des armées.
"La dépendance à la dette en France est devenue chronique et cet argent n'a pas été utilisé comme il aurait fallu pour investir", a taclé François Bayrou. "Il a été utilisé pour des dépenses courantes", ajoute-t-il.
Depuis cette annonce, pourtant, le Premier ministre n'a cessé de faire des pieds et des mains avec les politiques pour évoquer la dette. Des échanges qui n'ont pas convaincu, alors que le chef du gouvernement s'est dit prêt à "examiner" toute solution pour faire des économies, dont le renoncement à la suppression des deux jours fériés.
En cas de chute de son gouvernement, François Bayrou, le président Emmanuel Macron aura alors la charge de nommer un nouveau Premier ministre, son ou sa cinquième Première ministre depuis sa réélection.
En attendant, des "pots de départ" s’organisent à travers toute la France. Une façon de célébrer la fin d’une ère, mais aussi d’ouvrir des perspectives à l’approche du 10 septembre.
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Et Melchior qui soutient Macron ?
Monsieur Melchior attends un poste de ministre ou secrétaire d’état
Départ BAYROU !? Ce n'est pas encore fait. 80% de nos politiques et leurs magouilles pour garder leur place me recommande d'adopter une certaine prudence.
Bye bye papy. Il aura soigné ses retraites diverses et mis la France plus bas que tout avec son mentor Macron. L'histoire ne retient que ça
Ça lui fera une source de revenus supplémentaires tout simplement....
Bayrou "se dit certain que les Français et leurs représentants, les députés en l'occurrence, comprennent la nécessité d'en finir avec " l'état catastrophique des finances publiques""...
Bayrou se moque du monde !
Cet état catastrophique est dû uniquement aux politiques ultra-libérales conduites par Macron et ses gouvernements successifs (dont Bayrou) pour leurs amis milliardaires.
La France est la 7ème puissance mondiale. De l'argent, il y en a plein !!!
Mais ces capitalistes ont tout fait pour s'en mettre plein LEURS poches.
" sauf énorme surprise, " heureusement on a le droit se gausser
Qu'en pense Frédéric Maillot, au chômage, vit au crochet de l'assemblée nationale, indépendantiste notoire ?
Qu'en pense RATENON, au chômage, vit au crochet de l'assemblée nationale, sans mélenchon, un vide sidéral ?
Qu'en pense Naillet Ph. au chômage, vit au crochet de l'assemblée nationale, macron compatible, PS à ses heures perdues ?
Qu'en pense Emeline K'bidy vit au crochet de l'assemblée nationale, se voit en haut de l'affiche sans voir la chute programmée ?
Qu'en pense Karine Lebon vit au crochet de l'assemblée nationale, mi èm zot toute, et tati Marie antoinette huguette Bello ?
Sont - ils prêts à se scier la branche ?
Tout le reste n'est que du cinéma interdit au moins 18 ans
Si Selly et Bayrou pouvaient s'en aller.
SPL ESTIVAL ?
Et Patrice TAK , soutien de Macron , Bayrou et Selly ... déor ossi !