[EN DIRECT PHOTO/VIDÉO] Malgré la colère

Réforme des retraites : rassemblements et tensions en Métropole

  • Publié le 21 mars 2023 à 19:45
  • Actualisé le 22 mars 2023 à 08:46

Ce mardi 21 mars, la France connait un tournant dans l'histoire de la cinquième République. Ce lundi 20 mars les deux motions de censure déposées par le RN et le groupe LIOT contre l’article 49.3 activé par le gouvernement ont été rejetées. La réforme des retraites a donc été validée pourtant désavouée par la majorité de la population et l'intersyndicale. Sans surprise le passage en force de la réforme a provoqué des manifestations et des tensions dans tout le pays. A La Réunion plusieurs actions ont lieu à l'appel de l'intersyndicale. Suivez notre direct (Photo : www.imazpress.com)

  • C'est la fin

    C'est la fin de ce live, merci de nous avoir suivi pour cette nouvelle journée de mobilisation

  • Au moins 46 personnes interpellées à Paris

    https://twitter.com/BFMTV/status/1638316249473007619

  • Une manifestation en cours dans le quartier de la Bastille à Paris

    https://twitter.com/L_ThinkTank/status/1638305107749003268

    https://twitter.com/BFMTV/status/1638308562479853572

  • Macron conteste la "légitimité" de "la foule", avant de s'adresser aux Français

    Sur fond de nouvelles manifestations contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron a estimé mardi soir qu'il fallait "apaiser" et "écouter la colère" des Français après l'adoption contestée du texte par le Parlement, tout en affirmant que "la foule" n'avait pas de "légitimité" face au élus.

    Le chef de l'Etat s'exprimait devant les parlementaires du camp présidentiel conviés à l'Elysée au terme d'une journée scandée par les réunions de consultations avec ministres et dirigeants de la Macronie. Et à la veille de son interview télévisée de mercredi à 13H00 sur TF1 et France 2.

  • Les manifestants se rassemblent à Paris

    https://twitter.com/Clemence_Guette/status/1638259196800954368

     

  • Tensions à Paris

    https://twitter.com/Ab7Media/status/1638265942915383296

    https://twitter.com/Ab7Media/status/1638266679598653440

  • A Paris, des manifestants se rejoignent place de la République

    https://twitter.com/LeMediaTV/status/1638232682218889216

  • Tensions à Fos où les réquisitions ne passent pas 

    "Pour nous, les réquisitions c'est un 49.3 imposé aux grévistes": dès que l'arrêté visant les salariés du dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer a été pris, ils sont des centaines à avoir convergé mardi de toute la région vers ce site stratégique, pour exprimer leur colère contre la réforme des retraites.

    Mais rapidement la situation s'est tendue, avec trois blessés du côté des forces de l'ordre.

    "On était parti pour faire une autre action, mais dès qu'on a eu l'info, vers 6h30, le mouvement s'est déplacé ici", dit Nicolas Davan, secrétaire général de la CGT Energie Provence.

    "On a fait le train bleu", plaisante Julie Cavenel, de la CGT Enedis GRDF d'Avignon, en regardant les dizaines de camions bleu Enedis venus du Vaucluse. Sur certains, les grévistes avaient collé des pancartes pour dire "non à la retraite à 64 ans" ou "Macron, ta réforme dans ton fion".

    "Nous on est carrément contre les réquisitions, qui sont un 49.3 imposé aux grévistes", ajoute la syndicaliste, devant ce dépôt qui alimente une vingtaine de départements du grand sud-est et où 800 camions peuvent transiter chaque jour.

    Au départ, les centaines de manifestants discutaient dans le calme, devant un cordon policier, sur la bande-son habituelle "on lâche rien". Outre la CGT, omniprésente, avec notamment son secrétaire départemental Olivier Mateu, FO, FSU ou Sud Education étaient représentés.

    Un couple de retraités avait fait le déplacement depuis Saint-Remy-de-Provence, car "les blocages, y'a que ça pour se faire entendre". "Si on rate ça, il va y avoir du ressentiment et c'est le lit du RN", craint Sophie Simonpoli, ex-dirigeante associative de 67 ans, autrefois syndiquée à la CFE-CGC et aujourd'hui militante Insoumise.

    A un moment, les manifestants voient des camions-citernes entrant sur le site, de l'autre bout de la route : dans la nuit, la préfète de police avait réquisitionné trois salariés par quart afin de pouvoir alimenter des stations, dont 37% déjà sont à sec dans le département.

    En réaction, les manifestants mettent alors le feu à un gros tas de palettes, dont les flammes vont se répandre aux broussailles environnantes. Puis ils se dirigent vers les camions de CRS prépositionnés pour protéger le dépôt.

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  • EDF annonce plusieurs coupures d’électricité jusqu'à minuit

    Les prévisions pour la soirée du mardi 21 mars :
    • Coupures entre 18h et 20h de 25 000 clients (soit 5,6% des clients) reparties sur certains quartiers des communes suivantes : Saint-Paul, Saint-Denis, Sainte-Marie, Saint-Louis, Saint-Leu, La Possession et Le Tampon
    • Coupures entre 20h et 22h de 20 000 clients (soit 4,8% des clients) reparties sur certains quartiers des communes suivantes : Saint-Benoît, Le Port, Saint-Paul, Saint-Denis et Le Tampon.
    • Coupures entre 22h et 00h de 21 100 clients (soit 5,14% des clients) reparties sur certains quartiers des communes suivantes : Saint-Denis, Sainte-Marie, Saint-André, Saint-Benoît, Le Tampon, Saint-Louis, Etang-Salé, Saint-Pierre, Saint-Paul et La Saline
  • "Vous faites le choix d'user de la matraque et de la répression syndicale pour faire taire la contestation" accuse Fabien Roussel

    https://twitter.com/LCP/status/1638188678823510018

  • "Recule" dit le policier en menaçant les journalistes

    Ce face à face entre des représentants des forces de l'ordre et des journalistes est devenue virale sur les réseaux sociaux. On voit un policier répéter en boucle "recule" en agitant sa matraque et en faisant usage alors que les journalistes - clairement identifiés par le mot "Presse" apposés sur leur casque et par leur carte de presse -, demandent à faire leur travail et à photographier le RIO du policier.

    Ce RIO (référentiel des identités et de l'organisation), en fait le matricule de chaque représentant des forces de l'ordre doit porté sur l'uniforme à la vue de tous comme l'exige la loi

    Regardez la vidéo

     

  • Depuis jeudi, "plus de 1.200 manifestations non déclarées"

    "Plus de 1.200" manifestations non déclarées, "parfois violentes", se sont déroulées sur tout le territoire depuis jeudi, date de l'utilisation du 49.3 pour adopter la réforme contestée des retraites, a dénoncé mardi Gérald Darmanin.

    Le ministre de l'Intérieur a affirmé que "94 agents" avaient été blessés depuis jeudi et annoncé qu'il se rendrait dans l'après-midi au "chevet des policiers blessés à Paris".

    Gérald Darmanin a fait valoir que les forces de l'ordre avaient fait face "à une multiplicité d'actions non déclarées, souvent violentes tels que des tentatives d'incendie de sous-préfectures et préfectures, des atteintes à des hôtels de ville ou des permanences parlementaires, des blocages d'axes de communication". Il a "rappelé aux responsables de forces de l'ordre leur nécessaire action pour garantir l'intégrité physique des agents du ministère de l'Intérieur".

  • "Une victoire" pour Elisabeth Borne

    Élisabeth Borne, première ministre, ne fait pas beaucoup mieux puisque pour elle, "on a le droit d'employer le mot victoire".

    La Première ministre affiche donc sa détermination à tenir après le rejet à seulement 9 voix près de la motion de censure transpartisane ce lundi après-midi.

  • Pour Macron, "gagner un vote ne peut pas être présenté comme une défaite"

    Selon nos confrères de BFMTV, Emmanuel Macron, président de la République, aurait déclaré ce matin à l'Élysée lors d'une réunion avec les chefs de la majorité, "gagner un vote ne peut pas être présenté comme une défaite".

  • Le gouvernement annonce des réquisitions au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer

    Pour répondre aux tensions d’approvisionnement dans les Bouches-du-Rhône, le gouvernement annonce la réquisition de plusieurs salariés au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer.

    « La réquisition est valable pendant 48 heures en tant que de besoin, à compter du 21 mars » et concerne « des personnels indispensables au fonctionnement du dépôt » qui approvisionne la région PACA et l’est de la région Occitanie en carburants, a précisé le ministère dans un communiqué.

     

  • "On appelle la mobilisation à se maintenir", lance Perceval Gaillard

    Perceval Gaillard a pris la parole concernant le vote du projet de réforme des retraites. "Le travail parlementaire continu. On appelle la mobilisation à se maintenir car ce n'est pas la première fois qu'une loi promulguée n'a pas été appliquée du fait de la forte mobilisation dans la rue."

    Le député évoqué également la saisine du Conseil constitutionnel. "Certains articles ne peuvent qu'être censurés, d'autant plus avec le 49.3 car le texte le dit de manière spécifique, il doit y avoir un débat clair et serein à l'Assemblée nationale." "Après cela, même si le Conseil ne remet pas encore cause tout le texte, je ne vois pas comment l'exécutif pourra revenir devant le peuple", ajoute-t-il.

  • Macron exclut une dissolution, un remaniement et un référendum

    Après un 49.3 pour faire passer la réforme des retraites et le rejet des motions de censure lundi, le président de la République Emmanuel Macron a exclu à court terme une dissolution de l'Assemblée nationale, un remaniement du gouvernement ou un référendum, ont expliqué à BFMTV plusieurs participants à une réunion avec le chef de l'État ce mardi.

    Selon l'un de ces participants à l'AFP, le chef de l'État a demandé à ses troupes de faire "d'ici deux à trois semaines maximum" des "propositions" en vue d'un "changement de méthode et d'agenda des réformes".

     

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  • Manifestant frappé par un policier, Laurent Nunez a demandé une enquête administrative

    Invité à réagir sur l'image d'un policier assénant un coup de poing à un manifestant lundi soir à Paris, le préfet de police Laurent Nunez a indiqué avoir demandé l'ouverture d'une enquête administrative. "J'ai besoin de savoir dans quel cadre ça s'est passé, pour savoir si ce geste était adapté ou pas", a déclaré le préfet, invité de BFMTV.

    "Vous avez un individu qui dégrade un kiosque et qui est en cours d'interpellation. Plusieurs individus s'y opposent, dont l'individu qui reçoit ce coup. Toutes les investigations seront menées pour savoir si ce coup était adapté ou pas", a expliqué Laurent Nunez.

    Laurent Nunez est également revenu sur la polémique autour des nasses survenues samedi dans le quartier parisien des Halles. "La nasse en ordre public est une méthode que je peux décider, parce que je considère qu'il y a des troubles qui sont tellement graves que nous avons isolé un groupe et qu'il vaut mieux le contenir que le laisser progresser et commettre de nouvelles exactions", a indiqué le préfet de police.

    "Ça, le Conseil d'État ne l'a pas interdit. Ce qu'il me demande simplement, c'est de prendre des décisions proportionnées, qui ne soient pas trop liberticides. Ça veut dire que la nasse ne doit pas durer très longtemps. On doit au bout d'un moment laisser sortir les gens. C'est ce qu'on a fait samedi soir sur les Halles".

    Interrogé sur la manifestation sauvage à Paris, Laurent Nunez déclare, "on isole un certain nombre de gestes mais il y a eu beaucoup de mesure" dans l'intervention des forces de l'ordre. "Tout cela s'est terminé sur la place de la Bastille, avec 300-400 jeunes. Je n'ai pas ordonné une dispersion par la force, on a fait ça avec mesure et proportion, comme nous le faisons toujours", avance le préfet.

  • EDF Réunion annonce plusieurs coupures d’électricité jusqu'à 18 heures

    Ce mardi 21 mars, les coupures d'électricité vont toucher plusieurs secteurs de La Réunion. l'Est, le Sud et l'Ouest sont concernés. Des coupures nécessaires pour garantir l'équilibre entre l'offre et la demande en raison de la grève des salariés de l’usine Albioma située à Saint-Louis. L'entreprise va dont procéder à des coupures entre 14h et 18 heures. 35.000 clients en tout seront concernés, répartis sur 10 communes.

    Les prévisions pour le mardi 21 mars :

    • Coupures entre 14h et 16h de 15.000 clients (soit 3,7% des clients) reparties sur certains quartiers des communes suivantes : Saint-André, Saint-Pierre, Saint-Leu, Saint-Paul, Bras-Panon et Le Tampon
    • Coupures entre 16h et 18h de 20.000 clients (soit 4,8% des clients) reparties sur certains quartiers des communes suivantes : Saint-Pierre, Saint-André, Etang-Salé, Les Avirons, Petite-Ile et Saint-Paul
  • Le conseil constitutionnel saisit

    Pour rappel, la Première ministre Elisabeth Borne va saisir "directement le Conseil constitutionnel" pour un examen "dans les meilleurs délais" du texte de la réforme. Elle souhaite que "tous les points soulevés au cours des débats puissent être examinés"

    Pour sa part la Nupes a confirmé qu'elle allait saisir le Conseil constitutionnel. Elle conteste notamment le fait que cette réforme puisse être menée par le biais d'un projet rectificatif du budget de la Sécurité sociale.

  • "La légitimité du gouvernement plus que jamais contestée"

    Le parti Pour La Réunion (PLR) s'est exprimé au sujet des motions de censure rejetées hier à l'Assemblée Nationale. Pour le parti réunionnais, "de toute urgence, le Président de la République doit revenir à la raison et annoncer le retrait de cette contre-réforme."

    Ajoutant que "À La Réunion, la population est déjà durement touchée par la cherté de la vie  et l’augmentation des prix. Nous déplorons que le gouvernement s'entête dans cette réforme alors que notre territoire traverse une situation d’urgence sociale."

    Le PLR demande donc "solennellement au Président de la République et au gouvernement de mettre un terme à la situation conflictuelle que traverse le pays actuellement, pour cela il suffit d’un acte : le retrait de la réforme des  retraites."   
  • L'ONU appelle l'exécutif "à éviter tout usage excessif de la force"

    Le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion pacifique et d'association, Clément Voule, a appelé sur Twitter l'exécutif à "éviter tout usage excessif de la force" dans l'encadrement des manifestations contre la réforme, des mobilisations qu'il dit "suivre de près".

    "J’appelle les autorités à ouvrir des négociations avec les manifestants pour éviter toute détérioration", a-t-il ajouté, en identifiant Emmanuel Macron dans son message.

  • "Il s'en est fallu de 9 voix"

    "Hier, sans surprise, la motion de censure transpartisane déposée par le groupe LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) a été rejetée", déclare Christophe Éthève Pour Place publique réunion.

    "Mais contre toute attente il n’aura manqué que 9 voix.

    Le gouvernement n’a pas cherché le soutien des syndicats. Il a ensuite perdu la bataille des idées, ne parvenant à convaincre, ni l’opinion, ni même ses alliés naturels de la droite.

    La réforme est donc adoptée sans jamais avoir été votée à l’Assemblée Nationale et alors même que la population la rejette massivement.

    Sans adhésion populaire, sans majorité parlementaire et alors que la France est fracturée, le gouvernement d’Elisabeth Borne s’est entêté dans ce naufrage démocratique incompréhensible."

  • Olivier Dussopt : la réforme des retraites "entrera en vigueur au 1er septembre 2023"

    Des ajustements sont-ils encore possible pour la réforme des retraites ? "La loi est considérée comme adoptée depuis hier", avance le ministre du Travail, Olivier Dussopt, sur Sud Radio.

    Une fois que le Conseil constitutionnel se sera prononcé, "la loi entrera en vigueur au 1er septembre 2023", assure le ministre.

    Assurance chômage: Dussopt appelle les députés à sortir des "caricatures" information fournie par
    Photo : AFP
  • Près de 300 interpellations en France lundi, dont 234 à Paris

    Les forces de l'ordre ont procédé à près de 300 interpellations en France ce lundi après le rejet des deux motions de censure présentées par les oppositions pour faire tomber le gouvernement qui a décidé d'avoir recours à l'article 49.3 pour adopter la réforme des retraites.

    Parmi ces interpellations, 234 ont eu lieu à Paris.

  • Pour Le Pen, le gouvernement est "terriblement fragilisé"

    Invitée d'Europe 1, Marine Le Pen estime que le "gouvernement sort terriblement fragilisé de cette séquence" sur la réforme des retraites".

    "La motion de censure n'a pas été votée certes, mais à 9 voix près, ce qui est beaucoup moins que ce qui avait été prévu par les différentes analyses", souligne la cheffe des députés RN.

    "Nous voilà dans une situation où l'intégralité des syndicats sont contre cette réforme, trois-quart des Français y sont opposés, mais aussi l'Assemblée nationale est opposée à cette réforme", résume-t-elle.

  • Pour Clément Beaune, "le retrait de la réforme n'est pas le sujet"

    Pour le ministre des Transports, la réforme a été votée et ne sera pas retirés. "Le retrait de la réforme n'est pas le sujet", a déclaré Clément Beaune sur France Inter.

    Il estime qu'il "faut désormais ouvrir un nouveau chapitre dans le champs social et entendre la mobilisation sur les sujets sociaux".

  • L'opération escargot poursuit son cours

    Sur la route des Tamarins, en direction du Sud, l'opération escargot qui se rend en direction d'Albioma Saint-Louis se poursuit. Les véhicules sont actuellement au niveau de Saint-Leu.

    Les protestataires viennent apporter leur soutien aux grévistes de la centrale thermique du Gol, actuellement à l'arrêt.

  • Trafic ralenti entre l'ouest et le sud

    Selon la direction régionale des routes, au moins trois opérations escargot sont en cours entre l'ouest et le sud. L'une d'elle est maintenant au niveau de Saint-Paul, la deuxième est déjà sur la route des Tamarins et la troisième se trouve à proximité de Saint-Leu.

    Ces opérations se dirigent toutes vers Saint-Louis où se trouve la centrale thermique du Gol dont les salariés sont en grève depuis vendredi.

    Cette mobilisation génère des ralentissements tout au long du trajet, mais il n'y a pas de blocage.

  • Emmanuel Macron sera l'invité des JT de 13H de TF1 et de France 2 ce mercredi

    Après l'adoption de la réforme des retraites au Parlement lundi, le président de la République prend la parole. Il sera l'invité des JT de 13H de TF1 et de France 2 ce mercredi (soit 16 heures à La Réunion). Il sera interviewé par Marie-Sophie Lacarrau et Julian Bugier.
    Emmanuel Macron à Barcelone
  • "Il faut rester mobilisés", déclare Joël Dalleau après le rejet des motions de censure

    https://www.youtube.com/watch?v=ITq3JoPJD9s

    "La mobilisation prévue le 23 mars sera maintenue. On demande à la population réunionnaise, encore une fois, de venir soutenir cette action, même si la motion a été rejetée hier soir. Il y a encore le recours au conseil constitutionnel et le référendum d’initiative partagé (RIP) qu’on doit faire avec les députés, même si la démarche est un peu longue, on verra à la Réunion, dans quel sens on va s’orienter.

    Je pense que certains points [de la réforme des retraites nldr] vont être retoqués par le conseil constitutionnel et surtout il ne faut pas oublier le RIP. C’est quelque chose qui a été diligenté par la Nupes, on verra jusqu'où ça ira. Mais encore une fois, il faut rester mobilisés", a réagit Joël Dalleau lors d'une opération de distribution de tracts a lieu devant le CHU de Bellepierre.

  • Des gardes à vue "arbitraires" vivement critiquées

    Des manifestants retenus plusieurs heures au commissariat, puis relâchés sans aucune poursuite: avec les rassemblements spontanés contre le 49.3, avocats, magistrats et politiques dénoncent des gardes à vue "arbitraires", y voyant, comme lors d'autres mobilisations ces dernières années, une "répression du mouvement social".

    Trois pour cent: sur les 292 personnes placées en garde à vue en marge du premier rassemblement spontané jeudi, place de la Concorde, émaillé d'incidents, seules neuf ont été présentées au parquet, notamment pour des rappels à la loi. 283 procédures ont ainsi été classées sans suite, pour infraction insuffisamment caractérisée ou absence d'infraction.

    Le lendemain, 60 personnes ont été placées en garde à vue: 34 procédures ont été classées, 21 ont mené à des mesures alternatives (rappel à la loi, avertissement probatoire...) et cinq à un procès.

    "C'était vraiment toutes sortes de profils: étudiants à l'ENS, médecin, sans-abris, mineurs, syndicalistes, enseignants, des gens qui sortaient d'un colloque et qui ont été nassés", décrit pour l'AFP Me Coline Bouillon, l'une des avocates ayant assisté des manifestants.

    Les personnes ont été placées en garde à vue pour "participation à un groupement en vue de la préparation de violences", ou "dissimulation du visage" et sont restées 24h ou 48h en garde à vue, a précisé l'avocate, qui parle de "gardes à vue-sanctions", avec des "dossiers irréguliers", "vides en terme de preuve de culpabilité".

    Un groupe d'avocats dont elle est membre entend déposer une plainte collective pour "détention arbitraire" et "entrave à la liberté de manifester".

    Dans un communiqué, le Syndicat de la magistrature (SM), classé à gauche, a lui aussi dénoncé lundi ces nombreux placements en garde à vue, y voyant une "répression du mouvement social".

    "Il y a une instrumentalisation du droit pénal par le pouvoir politique, afin de dissuader les manifestants de manifester et d'exercer cette liberté", estime également Me Raphaël Kempf, qui souligne l'absence de "réparation" ou "d'excuse".

    Plusieurs politiques de gauche, comme les députés LFI Ugo Bernalicis et Mathilde Panot ou l'adjoint à la maire de Paris David Belliard ont critiqué des "arrestations arbitraires".

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  • Opération escargot entre Albioma le Port et Albioma Saint-Louis

    A l'appel de la CGTR, une  opération escargot vient de démarrer du site d'Albioma au Port et se dirige vers Albioma Saint-Louis. Le manifestants vont apporter leur soutien aux grévistes de la centrale thermique du Gol qui ont cessé le travail depuis vendredi.

    L'opération provoque déjà des embouteillages. A 9h45, la direction régionale des routes recensait 5 km de bouchons dans le sens ouest-sud

     

  • Distribution de tracts devant le CHU de Bellepierre

    Depuis tôt ce mardi matin, une opération de distribution de tracts a lieu devant le CHU de Bellepierre. Il n'y a pas de blocage mais la distribution génère de gros ralentissements

    Mobilisation contre la réforme des retraites devant le CHU à Saint-Denis
    Mobilisation contre la réforme des retraites devant le CHU à Saint-Denis (Photo sly/www.imapzpress.com)
  • Selon la CGT “rien n’entame la détermination des travailleurs”

    “Rien n’entame la détermination des travailleurs”, a prévenu de son côté la CGT, tandis que le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a appelé à la mobilisation pour la prochaine journée de grèves et de manifestations prévue le 23 mars.

    Le dirigeant de la CFDT s’est aussi dit inquiet de la “colère” et des “violences” qui pourraient s’exprimer du fait de l’adoption d’une loi qui n’avait “pas de majorité à l’Assemblée nationale”.

    Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez le 1er mai 2018 à Paris
    AFP - Alain JOCARD

     

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  • Nupes : "le combat continue"

    Grâce à la procédure décriée du 49.3, qui permet à un texte d’être adopté sans vote sauf si le gouvernement est censuré, la réforme – qui prévoit le recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans – a donc été officiellement adoptée lundi au Parlement.

    Mais cet épilogue parlementaire, qui s’est joué par un vote plus serré qu’attendu (avec notamment 19 députés LR sur 61 apportant leurs voix à la motion de censure transpartisane), n’a pas fait retomber la pression sur l’exécutif. Au contraire.

    Elisabeth Borne “doit partir” ou le “président doit la démissionner”, a lancé Marine Le Pen, plusieurs voix de gauche appelant aussi à sa démission. “Le combat continue”, ont scandé tous les leaders de la coalition Nupes.

    Ils comptent notamment sur des recours devant le Conseil constitutionnel et ont dégainé une demande de référendum d’initiative partagée (RIP), dont les Sages doivent examiner la recevabilité.

    En attendant, Elisabeth Borne a annoncé lundi soir qu’elle allait “directement” saisir le Conseil constitutionnel pour qu’il examine le texte “dans les meilleurs délais”.

    Les opposants à la réforme exhortent à ce que le combat continue aussi dans la rue.

    Jean-Luc Mélenchon a appelé à “une censure populaire” qui doit “s’exprimer “massivement, en tout lieu en toute circonstance”. Lire l'article ici
  • Macron consulte tous azimuts après l’adoption de la réforme

    Et maintenant? L’adoption de la réforme des retraites au Parlement est loin d’avoir signé la fin de la contestation du projet phare d’Emmanuel Macron qui va consulter tous azimuts mardi

    Le chef de l’Etat doit recevoir à 12h (heure de La Réunion) Elisabeth Borne, en première ligne, qui a échappé de peu la veille à un renversement de son gouvernement, avec le rejet à neuf voix près d’une motion de censure transpartisane à l’Assemblée nationale. “Je suis déterminée à continuer à porter les transformations nécessaire à notre pays”, a assuré lundi soir la Première ministre, conviée à l’Elysée avec plusieurs membres du gouvernement et les chefs de la majorité.

    Emmanuel Macron doit ensuite déjeuner avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, présidents de l’Assemblée et du Sénat, avant une réunion en soirée avec les parlementaires du camp présidentiel.

    Lire l'article ici

  • "Emmanuel Macron a réussi à faire quelque chose, unir le peuple contre lui"

    Après Karine Lebon, Frédéric Maillot, Philippe Naillet, c'est au tour de Jean-Hugues Ratenon de s'exprimer.

    "À l’issue de ce vote, le gouvernement ressort plus affaibli qu’avant. Bien avant le vote de cette motion, le gouvernement était déjà obligé de manœuvrer à coup d’articles anti-démocratiques tels que les 49. 3 - 47.1 - 44.3 ou encore l’article 38, traduisant ainsi une absence de majorité présidentielle et législative, et une opposition forte. Les votes des députés de LA NUPES, de LIOT, du RN et d’un tiers des députés LR démontrent que le gouvernement ne pourra plus gouverner dans ces conditions.

    Hier soir, le lundi 20 mars 2023, c’est un gouvernement illégitime, faible et anti-social qui est né.

    Avec ce coup d’état démocratique, Emmanuel Macron a néanmoins réussi à faire quelque chose : unir le peuple contre lui."

  • "Il importe de sortir de cette crise sociale et politique rapidement"

    Philippe Naillet, député de la 1ère circonscription a voté la motion de censure transpartisane. Pour lui, "plus que jamais le Président et son Gouvernement sont isolés. Ils doivent entendre le peuple et retirer immédiatement ce texte de loi. Les Françaises et les Françaises ne veulent pas de cette réforme des retraites injuste".

    Il ajoute toutefois qu'il "importe de sortir de cette crise sociale et politique rapidement. Cela peut passer par le retrait de ce projet de loi, par une consultation des Français à travers le référendum d’initiative partagé ou encore par la dissolution de l’Assemblée nationale.

  • Des manifestations émaillées de tensions dans plusieurs villes

    Lundi soir, des poubelles renversées et brûlées, des barricades, des jets de projectiles sur les forces de l'ordre, et des fumigènes ont marqué certaines des manifestations qui ont éclaté spontanément un peu partout en France après l'adoption de la réforme.

    Les mêmes scènes de tension se sont reproduites dans plusieurs grandes villes, comme à Lyon, Nantes, Rennes, ou Strasbourg où quelque 2.000 personnes ont manifesté, selon la préfecture.

    "Ça va péter", ont scandé les manifestants à Lille. "Louis XVI on l'a décapité, Macron on va recommencer".

    Tout au long de la journée, la colère s'était illustrée par de nouveaux rassemblements, des piquets de grève, des routes bloquées, des transports perturbés ou encore des stations-service à sec pour la première fois depuis le début du conflit social.

  • 4 km d'embouteillage pour entrer à Saint-Denis en arrivant de l'ouest

    Au niveau du CHU Nord à Saint-Denis, c'est un véritable coma circulatoire qui s'installe. Pour l'heure, on compte 4 km de ralentissements sur la NRL pour entrer sur le chef-lieu.

    Les bouchons vont jusqu'au pont Vinh-San. Les embouteillages sont provoqués par les distributions de tracts aux abords  du CHU de Bellepierre.

    (Photo : P-Latchimy Pascal)

    Dans l'Est, à Saint-Benoît, les ralentissements commencent dès le giratoire de Beaulieu. Et ce, en raison également des manifestants mobilisés devant le GHER.

    (Photo : Nalla Misik)
  • À Saint-Denis, ça coince

    Au niveau du CHU Nord ce mardi matin, l'heure est aux ralentissements. La raison est simple, les manifestants l'avaient annoncé, ils organisent des opérations de tractages aux abords des établissements de santé.

    Du côté du Chu Sud et du GHER, même circulation au ralenti.

    (Photo : Ziyaad - Radar 974)

  • Les députés Réunionnais continueront à se battre

    Karine Lebon, Férédic Maillot, Jean-Hugues Ratenon, Perceval Gaillard, Emeline K/Bidi, Philippe Naillet et Nathalie Bassire ont tous voté la motion de censure.

    Leurs votes n'auront pas permis à la motion de passer et à la réforme d'être entérinée. Toutefois, ils n'annoncent, "la bataille ne s'arrêtera pas là".

  • La réforme des retraites, définitivement non

    Les réactions se suivent après le vote à l'Assemblée contre les deux motions de censure. Giovanni Payet s'exprime pour La Voix citoyenne. "

    Malgré une mobilisation sans précédent des citoyen.ne.s et des syndicats ; Malgré les débats parlementaires à l’Assemblée nationale et au Sénat ; Malgré les différentes motions de censure déposées ; Le gouvernement et le Président ont réussi à fracturer une Nation déjà si éprouvée par la pandémie de covid-19 et les conséquences quotidiennes du changement climatique."

    Emmanuel Doulouma, élu de l'opposition à Saint-Pierre déclare, "nous n’oublierons pas la trahison des députés Les Républicains qui ont votés contre la motion censure ainsi que celle de leurs sénateurs Réunionnais !

    En tant que parti disant ne pas appartenir à la minorité présidentielle de l’Assemblée Nationale … tous Les Républicains auraient dû être solidaires à cette motion censure. A cela, ils ont préféré laisser un gouvernement et un président sans majorité continuer à diriger notre pays contre la volonté du peuple souverain !

    Nous sommes face à une crise politique et démocratique sans précédent avec l’usage abusif du 49-3 comme unique et principal outil législatif de ce quinquennat présidentiel illégitime d’un chef d’Etat élu par défaut !

  • "Non à ce projet de retraite"

    Plusieurs élus de La Réunion et personnalités publiques ont décidé de prendre la parole sur ce vote à l'Assemblée nationale.

    Pour Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, "le parcours “démocratique” du projet de loi sur la réforme du système de retraite a connu une nouvelle étape ce soir. Le rejet par le manque de seulement 9 voix de la motion de censure transpartisane marque sans doute un tournant dans ce quinquennat. Les droits de l’Assemblée nationale ont été bafoués, comme les demandes de retrait du texte de la part de l’intersyndicale, des citoyens et des partis politiques attachés à la défense des droits des salariés."

    Erick Fontaine, président de la CNL déclare, "au-delà du rejet de ce projet de loi c’est une crise beaucoup plus profonde qui touche La Métropole, La Réunion. Il serait plus juste aujourd’hui de retirer ce projet de loi sur la retraite et de ramener le calme dans un pays marqué par une économie fragilisée et des Français en grande difficulté sociale et économique."
  • À La Réunion, la mobilisation continue

    À La Réunion, l'intersyndicale a annoncé le maintien de sa mobilisation, comme annoncé vendredi dernier. Ce mardi, rendez-vous est donné devant les établissements de santé de l'île.

    Mercredi, c'est à Gillot qu'ils se rassembleront, comme le 7 mars, dès 6 heures du matin.

    Jeudi, jour de grève nationale, la mobilisation devrait se faire au Port et à Pierrefonds.

    Toutefois, tout peut encore évoluer. "Les actions continuent et pourraient s'amplifier", déclare Janick Cidney de FO.

     

  • Le retrait de la réforme soutenu par Aurélien Pradié

    Le député LR Aurélien Pradié, qui a voté la motion de censure avec 18 autres députés de droite, a appelé Emmanuel Macron à retirer cette "loi empoisonnée", assurant que le gouvernement d'Elisabeth Borne a un "problème de légitimité".

    "Il est évident aujourd'hui que le gouvernement a un problème de légitimité, que le président de la République ne peut pas rester spectateur de cette situation."

    Olivier Faure, le premier secrétaire du PS porte lui un jugement sévère sur la situation sociale. "Macron a ouvert une crise sociale et politique. Le pays est bloqué. Le président s’est isolé. Il n’a plus de majorité possible. Le gouvernement Borne vit ses dernières heures. Il n’y a désormais plus que trois solutions : le retrait immédiat, le référendum ou la dissolution", écrit le député de Seine-et-Marne sur Twitter.

  • L'exécutif se félicite

    Alors que la rue s'embrase, l’exécutif se félicite de se passage, "tout en humilité" comme le souligne si bien Elisabeth Borne.

    “Nous arrivons au terme du cheminement démocratique de cette réforme essentielle pour notre pays. C’est avec humilité et gravité que j’ai engagé ma responsabilité et celle de mon Gouvernement. Pour notre système de retraites par répartition. Pour notre modèle social.”

    De son côté, le ministre du travail Olivier Dussopt, en charge de la réforme, s’est lui aussi félicité sur Twitter de l’adoption de la réforme, constatant « le rejet des motions de censure ». « Nous sommes concentrés sur sa mise en œuvre, dans les meilleures conditions pour les assurés », a-t-il écrit.

    Une adoption que le gouvernement va discuter certainement autour d'une table ce mardi. Puisque Emmanuel Macron recevra les parlementaires de la majorité à l’Elysée demain, à 22h30. Mais avant cela, une réunion aura lieu à Matignon et à l'Elysée.

    Le président de la République devrait recevoir à 9 heures la Première ministre, les chefs de la majorité, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, le ministre délégué au Budget, Gabriel Attal, le ministre du Travail Olivier Dussopt, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, le sénateur François Patriat et Yaël Braun-Pivet. À 13 heures, il doit déjeuner avec le président du Sénat, Gérard Larcher et la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Lire aussi - Retraites: Macron consulte tous azimuts après l’adoption de la réforme, la colère monte
  • Raquel Garrido interpelle Gérald Darmanin après un coup violent asséné par un policier

    La députée Raquel Garrido interpelle Gérald Darmanin après un coup violent adressé par un policier à un homme en marge de la manifestation à Paris.

    "Un manifestant git à terre suite à un violent coup par un policier", écrit sur Twitter Raquel Garrido. La députée insoumise, qui partage des images circulant sur les réseaux sociaux et montrant un policer donner un violent coup à un homme, demande à Gérald Darmanin et Laurent Nunez "d'arrêter le massacre."

    Depuis le début de la soirée, de nombreux cas de violences policières ont été signalés dans tout le pays.

  • À Paris, 171 personnes interpellées

    Peu après minuit, le bilan des interpellations à Paris s’élevait à 171 personnes, selon une source policière. Au moins 11 policiers et gendarmes blessés à minuit, indique une source policière à BFMTV.

    Des interpellations faisant suite aux rassemblements spontanés qui ont eu lieu partout en France après le rejet des deux motions de censure.

  • Mélenchon appelle à la censure populaire

    Après le rejet de la motion de censure transpartisane, Jean-Luc Mélenchon appelle à "la censure populaire" en "tout lieu et en toute circonstance". Le patron de La France insoumise ne veut pas attendre une éventuelle censure du Conseil constitutionnel "qui prendrait un mois" ou du référendum d'initiative partagée "qui pourrait aboutir en mai".

    Pour Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée, "rien n'a été réglé". Pour sortir de cette "crise", comme qualifie le moment Mathilde Panot, celle-ci demande qu'Emmanuel Macron fasse appel au peuple et annonce par ailleurs un recours au conseil constitutionnel pour éviter que la réforme passe.

    Un recours au conseil constitutionnel également annoncé par le Rassemblement national.

    Lire aussi - Retour en force de la haine anti-macron, quatre ans après les Gilets jaunes
  • La réforme passe de justesse

    Si la réforme des retraites est passée, c'est seulement à 9 voix près. 9 voix qui certes, font la différence. Hier, lundi 20 mars, les deux motions de censure du RN et du groupe LIOT ont été rejetées par l'Assemblée nationale.

    "Il n’aura manqué que 9 voix pour faire tomber le gouvernement et sa réforme", a avancé Mathilde Panot, une fois annoncé le rejet de la motion de censure tranpartisane. De quoi y voir d'après elle "un gouvernement d'ores et déjà mort".

    Ce texte a reçu 278 voix pour. Il en fallait 287 pour renverser Élisabeth Borne.

    La motion du RN a quant a elle été largement rejetée avec 94 voix.

  • Bonjour La Réunion

    Bienvenue dans ce direct. Ce mardi, la colère est plus que jamais présente dans l'esprit des Français. hier soir, lundi 20 mars, les deux motions de censure ont été rejetées, dont une à à peine 9 voix d'écart. Un rejet qui valide le projet de réforme des retraites.

    Si l’exécutif à gagné la première bataille, il n'a cependant pas gagné la guerre car les Français sont plus remontés que jamais et continuent de clamer qu'ils ne veulent pas de cette réforme.

    Restez avec nous, nous vous faisons suivre cette nouvelle journée en direct.

À propos

L’issue de ce vote n'a pas été en faveur des millions de Français. Le gouvernement Borne a sauvé sa tête. Les deux motions ont été rejetées, validant de fait le projet de réforme des retraites.

Un passage contraint pour les Français qui, malgré la validation, ne comptent pas en rester là.

Mais alors que la France se soulève, retournons quelques semaines même mois en arrière pour nous remémorer et nous rappeler, comment en sommes-nous arrivés là.

L’histoire commence ainsi… Le 10 janvier 2023, Élisabeth Borne fait une annonce fracassante, celle du report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec un allongement des durées de cotisation.

Une annonce qui fait bondir les Français, organisations syndicales et élus. La population, qui doit subir la vie chère, le chômage et l’inflation va devoir travailler encore plus pour espérer partir à la retraite convenablement.

C’est alors que la France bascule. Bascule dans une sphère de manifestations. La mobilisation se met en ordre de marche pour lutter contre le projet de réforme des retraites que souhaite l’exécutif.

Hommes, femmes, salariés, retraités, futurs retraités, étudiants…, tous sont dans la rue. Plusieurs élus rejoignent également le mouvement, à l’instar de Jean-Hugues Ratenon présent sur chaque défilé et sur les points de ralliement. Mais également Huguette Bello, Frédéric Maillot, Karine Lebon, Philippe Naillet, Olivier Hoarau ou encore Emmanuel Séraphin ou Céline Sitouze.

La présidente de Région pour qui, cette réforme est une vraie « régression sociale ».

- 19 janvier…les Français ont décidé de monter au créneau

Le jeudi 19 janvier 2023, l’intersyndicale de La Réunion (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGTR, FO, FSU, SAIPER, SOLIDAIRES, UNSA, FGR, UNEF) se réunit sous un seul et même mot d’ordre : « la retraite à 64 ans, c’est non ! ». Cette date marque le pas d’une longue mobilisation contre la réforme des retraites.

Pour cette première journée, plus de 2.000 personnes étaient rassemblées pour défiler dans les rues de Saint-Denis. Autant de monde, cela ne s’était plus vu depuis des années.

Rien de tel que cette mobilisation historique pour regonfler à bloc les syndicats. Le 31 janvier, rebelote. Nouvelle journée de manifestation. Un chiffre jamais vu, près de 10.000 personnes disent « non » à la réforme des retraites. Un score inespéré pour les syndicats. Parmi les 10.000 personnes, 43,5 % de grévistes dans l’Éducation nationale. Une véritable « démonstration de force » comme le souligne Patrick Lebreton. Dans l’Hexagone, différents cortèges avaient rassemblé 2 millions de personnes selon le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez.

Le 7 février, troisième journée. Environ 5.000 personnes (3.900 selon la préfecture) en tout sont descendues dans la rue à Saint-Denis et à Saint-Pierre. Un défilé qui a lieu, alors qu’au même moment, l’Assemblée nationale examinait le projet de loi accompagné de ses 20.000 amendements.

Le samedi 11 février, se sont près de 3.200 personnes qui ont battu le pavé à Saint-Denis.

Mais les syndicats n’ont pas dit leur dernier mot. Le jeudi 16 février, jour où Jean-François Carenco est venu sur notre île, avait lieu la cinquième journée de mobilisation.

7 mars, un nouveau mois commence. Terminé les défilés dans les rues des centres-villes de Saint-Pierre et Saint-Denis, l’intersyndicale durcit le ton. Ce mardi, objectif, « mettre La Réunion à l’arrêt ». Dans le Sud comme dans le Nord et l’Ouest de l’île, de nombreuses opérations étaient organisées sur les routes.

Dans le Nord, le rond-point de Gillot était l’un des points centraux de cette mobilisation, dans le Sud c’est celui du boulevard bank à Saint-Pierre qui était concerné. Autre rond-point au cœur de la mobilisation : le rond-point du Sacré Cœur (Port), à Savannah (Saint-Paul), le rond-point du Gol à Saint-Louis, le rond-point des Casernes à Saint-Pierre et celui des Azalés au Tampon.

Le lendemain, le 8 mars, nouvelle mobilisation. Selon la préfecture 385 personnes au total ont manifesté sur toute l’île. Des distributions de tracts ont été organisées sur la quatre voies de Gillot, ainsi que sur les ronds-points du boulevard Bank et des Casernes à Saint-Pierre.

Nouvelle journée, nouvelle opération de tractage le 9 mars 2023 au Chaudron.

Alors que les derniers rassemblements contre la réforme des retraites ont moins mobilisé les troupes, la détermination des syndicats reste de mise. Le samedi 11 mars est synonyme de nouvelle journée de mobilisation avec des distributions de tracts devant des centres-commerciaux.

Le 14 mars, les dockers ont mis le Port à l’arrêt. Cette nouvelle semaine de mobilisation intervient alors que le gouvernement entame une étape décisive pour le projet de réforme des retraites.

Le 15 mars, jour de vote à l’Assemblée, les syndicats sont de nouveau dans la rue pour défiler. C’est d’ailleurs ce jour où tout bascule…Pourquoi ?  Car Elisabeth Borne a fait l’annonce que tout le monde redoutait, le passage en force via l’article 49.3.

Depuis, la France s’embrase. Paris, Bordeaux, Rennes, Marseille… dans toutes les villes de France et de Navarre, les Français disent non à cette réforme.

Lire aussi - Monsieur le Président, entendez la France, elle dit massivement “non” à votre réforme des retraites - Un gouvernement inflexible -

Malgré l'avis des Français, dès le premier jour, l’exécutif n’a jamais caché sa position : « la réforme passera coûte que coûte ».

Malgré les sollicitations des organisations syndicales ; bienveillantes à l’idée de proposer d’autres solutions de financement ; le gouvernement est resté sourd.

L’exécutif a reconnu le mécontentement de la population, mais n’a jamais esquissé l’idée d’un retour en arrière. Dans sa lettre en réponse aux organisations syndicales, le chef de l’État y affirme ne pas « sous-estimer » le « mécontentement » et les « angoisses ».

La première ministre l’a toujours dit, pour elle, cette réforme est « indispensable ».

De même qu’Elisabeth Borne a toujours dit « il y aura un vote sur ce texte de compromis ». C’est qui est étonnant, c’est qu’Emmanuel Macron aussi l’a dit.

Lui-même qui pourtant, en 2019, ne voulait pas de cette réforme des retraites. “Est-ce qu’il faut reculer l’âge légal qui est aujourd’hui à 62 ans ? Je ne crois pas !” disait-il lors du Grand débat en 2019.

Lire aussi - Retraites: les syndicats veulent frapper plus fort mardi, Borne ferme sur les 64 ans Lire aussi - Hors-sol face à la réalité réunionnaise, les sénateurs péi votent pour la réforme des retraites - Et la démocratie dans tout ça -

Le gouvernement, aussi buté soit-il, a toujours dit ne pas transiger sur cette réforme, sans pour autant y aller en force.

Et pourtant…, alors qu’elle a clamé ne pas recourir au 49.3, le jeudi 16 mars, à l’Assemblée nationale, la rumeur du 49.3 devient bien réelle.

Un passage en force, dont, il y a de cela plusieurs semaines, nous avions parlé.

Le gouvernement a donc une nouvelle fois choisi d’étouffer le débat parlementaire. Une honte pour le gouvernement, toujours plus déconnecté de la réalité des Français, écrivions-nous.

Face à cet affront, deux motions de censure avaient été déposées par le RN et le groupe LIOT (groupe Libertés Indépendants Outre-Mer et Territoires).

Lire aussi - Réforme des retraites : “coup d’Etat démocratique” en préparation www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
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7 Commentaires
Missouk
Missouk
1 an

Le droit de grève est inscrit dans la Constitution, ne vous en déplaise!

Alice974
Alice974
1 an

Honte aux grévistes de gauche preneurs d'otages des reunionnais. Honte à vous pour vos grèves illégitimes

HULK
HULK
1 an

Donc demain il va nous dire : "circulez,il n'y a rien à voir. Je suis le chef et je vous emmerde". C'est du MACRON tout craché et ceux qui l'ont élu le savaient. Mais ils l'ont quand même élu. Ils sont quand même un peu c..s,non?

parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mo
parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mo
1 an

Le gamin à l'Elysée EXCLUT À COURT TERME UNE DISSOLUTION, UN REMANIEMENT OU UN RÉFÉRENDUM

EN GREVE
EN GREVE
1 an

GREVE 23 MARS. La mobilisation sociale s'est durcie après le recours au 49.3 et depuis le rejet de la motion de censure. Cette colère pourrait pousser de nombreux Français à faire grève à l'appel de l'intersyndicale ce jeudi 23 mars.

Greg
Greg
1 an

Toujours les citoyens prit en otage dans vos opérations inutiles car on est pas l origines de cette réforme fallait voter au premier tour en motivant tout les abstentionnistes belle journée à vous tous

Missouk
Missouk
1 an

Les français ont le sentiment d'être humiliés. Pas bon du tout pour les semaines qui viennent...